Elmeur

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- Silas ! Silas ! Silas !!
Je me réveille brusquement secoué dans tout les sens. Mon dos contre le mur des toilettes Isaac me regarde droit dans les yeux. C'est quoi se bordel encore. Je prends mon téléphone sans faire plus attention à Isaac et vois 9h57.
- Putain je suis en retard !
- Tu crois que c'est pourquoi que je viens de te réveiller couillon ?
Je le regarde si méchamment qu'il lève les deux bras vers le ciel l'aire de dire: t'as rien entendu de ce que j'ai dit.

Il me tend alors la main pour m'aider à me lever mais je prends plutôt appuis sur le lavabo.
- Je viens de te proposer mon aide espèce de salaud.
- Ferme ta gueule je suis crevé... Dis-je.

Ça faisait quelque semaine que je traînais avec Isaac. Plutôt qu'Isaac trainait avec moi parce que je n'ai jamais voulu qu'il vienne et à force de lui dire de dégager tout les jours en vain, j'ai baissé les bras. Après mon petit tour dans les toilettes il m'a quand même laissé deux jours tranquille. J'ai tout de même un peu appris à le connaître malgré qu'il me casse les couilles. On descend les escaliers et avant d'entrée dans l'amphithéâtre je dis:
- On est pas pote je te le rappelle, c'est même toi qui traîne avec moi.
- Oui oui allez va travailler.

Il m'ouvre la porte et me laisse rentrer en premier.
- Qu'il est galant ce Isaac. Dis-je sans même le lui adresser un regard.

Je me pose tout au fond comme d'habitude et comme depuis quelque semaine, Isaac vient se poser à côté de moi. Toujours le chewing-gum à la gueule et l'odeur citronnée de son parfum. Le cours commence et ses mastications deviennent de plus en plus bruyantes. Je lui dis alors plusieurs fois de fermer sa gueule et voyant que ça ne faisait pas effet, lui fou une claque sur les lèvres. Il avale alors son chewing-gum et manque de s'étouffer. La moitié de l'amphithéâtre se retourne et regarde d'un aire si noir qu'Isaac qu'il finit par rougir. J'éclate alors de rire prenant un mal en plaisir à se foutre de sa gueule. Une fois la gorge libérée il me regarde à son tour mais j'évite son regard pour encore plus l'énerver.

Il glisse d'un coup ça main à mon entre jambe et je manque d'avaler de travers tout comme lui. Il se met à serrer ma bite très fort jusqu'à ce qu'il me fasse mal. Je dégage ça main violemment et le regarde droit dans les yeux. C'était la première fois que je voyais ce regard. Il me contemple du vert de ses Iris déçu de voir que je n'ai même pas bander un petit peu. A travers ses yeux, j'arrive à déceler un regard joueur. Ce qui me fait le plus rire c'est de savoir que s'il joue à ça il peut être sur de perdre. La sonnerie sonne.
- Viens dans les chiottes du troisième étage si tu oses. Tu vas voir ce que ça fait de jouer avec moi.

Il rougit directement à ma phrase et je le laisse me rendant dans les toilettes. Deux minutes plus tard je le vois arriver. Je ne m'attarde pas et le plaque contre le mur. Ça fait déjà plusieurs semaine qu'il me casse les couilles à me suivre de partout alors s'il commence a rejouer a ça, ça va mal se passer.
- Deux semaines que tu me casses les couilles et tu t'amuses à vouloir me les castrer tout juste quand je te laisse tranquille à ne pas te dégager ? Tu n'as pas compris depuis la dernière fois ?

Alors je refais mon petit tour qui a marcher que deux petits jours et me colle à lui. Je sens alors la chaleur de sa respiration contre mes lèvres et vois qu'il ne rougit pas comme la dernière fois. Ça me déstabilise alors deux petites secondes mais deux petites secondes qui a suffit pour que se soit moi qui me retrouve plaqué au mur. Les quelques centimètres qu'il a en plus de moi me rend encore plus mal à l'aise et je sens mes joues rosirent. Il passe ses deux mains au niveau de mes hanches et rapproche dangereusement son visage du miens. Pour me sortir de cette merde, je me rabaisse à lui et lui sert la teub. Il recule tout de suite et j'en profite pour reprendre les ficelles.

Je finis cette fois ci par le plaqué contre le lavabo. Il rougit et en m'approchant de lui je sens bien que quelque chose le dérange. Je m'approche de lui tandis qu'il repousse ça tête de la mienne. Une de ses mains accrochées au rebord du lavabo finit par glisser et se ressert sur mes cotes. Puis ça tete arrête soudainement de reculer et il commence à la rapprocher. Il a bien changer dit donc, il a prit confiance en lui.

Il me fixait de ses yeux verts remplis de désir. Sa respiration est saccadé et sa bite ne cesse de grossir. Ses joues rosies par la tension, il finit par poser ses lèvres contre les miennes.

C'était enfin la preuve qu'il me kiffe. Aussi, peu de monde résiste sous mon charme. Il glisse alors une de ses mains dans mes cheveux et c'est là que je me rends compte qu'il m'a fait quelques choses. J'avais des papillons dans le ventre, un truc qui me fit frissonner sous ses douces caressent dans mes cheveux. J'avais la chaire de poule et je n'avais plus le contrôle sur ce baiser qui avait juste pour but de le faire fuir.

Il descend alors une de ses mains qu'il mit sur mes hanches. Il finit par la glisser sous mon tee-shirt et commence à me caresser les abdos. Mes frissons deviennent soudainement des tremblements et ma chaire de poule un hérissement. Qu'elle était l'effet qu'il me faisait ?

Je le repousse soudainement.
- T'es un gros malade dégage. Je suis pas une pédalé contrairement à toi ! Dis-je énervé.
Il me regarde surpris, d'un aire presque satisfait et à la place de sortir, il vient se rapprocher de moi.
- Mais dégage putain ! Tu me casses les couilles depuis deux semaine ! T'es malade à toucher mes abdos comme ça !! Dis-je en le repoussant.
- Ça avait pourtant l'aire de te faire plaisir Silas. Ce n'est pas que moi qui le dit. Dit-il en pointant mon entre-jambe.
C'était la première fois que j'étais aussi gêné. Je me dégoûtais à avoir aimé les caresses d'un garçon.
Tu n'es pas pd Silas ! Me répète-je sans cesse dans ma tête.
Je regarde alors Isaac droit dans les yeux, malveillant, et je m'empresse de lui dire.
- Je suis pas pd et si je devrais sortir avec un garçon, ça ne serait sûrement jamais avec toi. T'es qu'un enculé toi.
Je dis ça si froidement que le visage d'Isaac devint brusquement grave, déçu et vide. La chaleur torride de la pièce il y a quelque minute c'était transformé en une froideur glacial. Comme si un courant d'aire froid était passé entre nous. Isaac fini par baisser le regard et sorti de la pièce.

Je me regardais dans le miroir, regarder la gaule que j'avais entre les jambes. Je ne pouvais m'empêcher de me détester. Je ne voulais pas de tout ça. Je me contemplais, remplis de colère, d'un regard vide et glacial. Je frappe alors soudainement le miroir, transperçant ma main. Un liquide rouge commence alors à se déverser sur mon tee-shirt blanc. Je ne sentais aucune douleur, j'avais juste assouvi ma colère. Je sors alors, me rendant à l'infirmerie, passant dans les couloirs les moins utilisés du bahut pour éviter le regard des autres élèves. Parfois, des goutes de sang tombaient sur le sol. J'arrive ensuite dans l'infirmerie et l'infirmière me regarde surprise. Elle me demande de m'assoir.
- Apportez-moi un kit de suture.

Ébahi par la froideur et la mal politesse à laquelle je lui avais demandé cela, elle ne pu pas me contredire et me ramena ce dont je lui avais demandé.

Elle me contemple ensuite rapprocher à l'aide de file et de colle ma peau ouverte tout en scrutant chacun de mes mouvements. Une fois fini, elle me regarde et dis.
- Tu es extrêmement doué Silas, faire des points comme tu l'es a fait est impossible en première année. Je n'aurai même pas fait mieux. Tu es même meilleur que moi...
- Merci, ce n'est pas pour rien que mes parents s'appellent Elmeur.
Son visage devint grave, choqué, elle me demanda.
- T'es parents son les chirurgiens Elmeur ? Je n'arrive pas à y croire... T'es parents sont des chirurgiens renommés internationalement, ils ont gagné de nombreux prix... Comment est-il possible que tu sois là ?
- Dites le à personne s'il vous plaît. Par contre, il faudra un nouveau miroir dans les toilettes du troisième.

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J'espère que ce retour va vous plaire !! J'ai essayé de faire quelques choses de différent, choquant. Mais bon ce n'est rien à ce qu'il vous attend. Je donne petit à petit des informations, des talents... Vous inquiétez pas, Silas déteste pas du tout Isaac maintenant 😬

Première annéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant