3.Un rêve

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Allongé confortablement sur mon lit après une journée de dure labeur, j'étais extrêmement satisfaite de la quantité d'argent qui s'était ajouter à mes économies. J'étais peut-être  une esclave mais je pouvais quand même sortir pour aller au marché pour faire des provisions et autant profiter pour vendre mes broderies à bon prix, elles étaient de bonnes qualités et je les vendaient à prix d'or autant dire que je n'ai pas attendu longtemps pour me faire ma petite réputation auprès des marchands étrangers.

Pour l'instant le repos était la chose la plus importante, car un esprit sain dans un corps sain et si je n'ai pas un corps assez robuste qui jouira de toutes mes richesses à part les vautours de ce monde.

Après un demi heure j'étais dans un profond sommeil quand je sentis une chaleur soudaine m'envahir, depuis le bas mon ventre jusqu'à mon cou. Avais je oublié d'ouvrir les fenêtres ? Non ce n'est pas ça. En plus cet chaleur n'était pas ordinaire, j'avais l'impression qu'elle me consumait de l'intérieur . J'avais envie de faire disparaitre cette sensation bizarre de mon corps. Puis subitement j'en ressenti une nouvelle vague beaucoup forte que la première mais cette fois-ci  c'est ma poitrine qui menaçait de prendre feu. Je me tortilla dans tous les sens mais rien à faire.
Puis j'entendit une voix lointaine mais familière.

" Sans même faire le moindre effort tu ouvres déjà les cuisses pour moi ".

J'ouvris brusquement les yeux et je vis que le visage du jeune maître était trop proche du mien en plus de ça ces mains baladeuses étaient toutes les deux entrain de palper mes seins.

" Jeune maître qu'êtes-vous  entrain de faire ?".

Il ne dit rien et continua son activité, mais pour moi il était hors de question de continuer cette mascarade. Je commençais à me débattre violemment ce qui le poussa à m'attraper les deux mains.

"Laissez moi partir s'il vous plaît jeune maître."  Avait je supplié entre deux gémissements,mais il était déterminé à ne pas s'arrêter en si bon chemin.

" Tu sais t/p, pour je ne sais quelle raison tu m'as toujours éviter et il se trouve que ça m'a fait beaucoup de peine ".

Tout en déchirant ma tunique il continua " Je pense que c'est une maigre compensation que de me donner ta virginité."

Mon impuissance me frappa à la figure comme un grand coup de poing. Cette horrible sensation qu'est d'être vulnérable et d'attendre désespérément un sauveur, j'en avais horreur. Alors je me débattis encore plus dans l'espoir de me libérer mais cette fois-ci c'est une véritable gifle qui s'abattit sur mon visage.

Après mes vaines tentatives j'avais pour ainsi dire laisser tomber. Pendant que le jeune maître était trop occupé avec ces plaisirs je sentis une étrange odeur de brûlé et des cris au loin. Puis soudain j'entendis la voix d'Irma appeller le jeune maître.

Peut être avait il prit conscience de la situation mais au moins ça avait le mérite de le stopper dans ces actions de se rabiller et de partir en courant vers la voix .

Une fois que mon agresseur était parti, je me précipitai vers la fenêtre pour analyser la situation et cette dernière était très précaire d'ailleurs . Nous étions en train de nous faire attaquer par cette bande de barbares venant du Nord qui détruisaient et pillaient tout sur leur passage . Ce n'était qu'un ramassis de sauvages qui ne trouvaient leur salue que dans la bière et les femmes.

Ils ravageaient nos terres et tuaient nos travailleurs. Je n'ai aucune envie de périr d'une manière aussi humiliante. Sans réfléchir je pris un petit sac dans lequel je mis mes économies, un livre et une gourde d'eau. Je suis  sorti prudemment de ma chambre et j'ai sprinté à toute vitesse vers les écuries. Arrivé là bas j'ai volé un cheval et je suis partie au grand galop. Pour espérer sortir du domaine il fallait passer par la porte arrière et selon mes estimations ils y avaient de grandes chances qu'elle n'ait pas été prise par ces vikings.

Je pouvais enfin apercevoir ma porte de sortie quand je reçu soudainement une flèche au bras. Je faisais souvent la dure mais là c'était trop pour moi, j' hurlais à plein poumon dans la nuit pour essayer de faire disparaitre la douleur. Malgré tout ça je continuais à galoper à vive allure lorsque qu'une deuxième flèche vint ce logé dans ma cuisse gauche.

J'ai failli perdre l'équilibre à plusieurs reprises mais le cheval parvint à passer la porte et continua à galoper dans les plaines . J'avais perdu beaucoup de sang et mes forces me quittaient petit à petit quand soudain le vide total.







Merci d'avoir lu ce chapitre et n'oubliez pas de laisser un commentaire car ça me ferait très plaisir de recevoir des critiques constructives vis à vis de cette fan fiction.

Thorfinn x reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant