OS BSD SHIP

Une nouvelle palette

Hey! Un ship pas si connu pour ce premier OS, en effet rare sont les fanfictions que j'ai trouvé sur le fandom français.

Mais l'inspiration m'est venue toute seule quand je me suis attardé sur ces deux personnages :)

En espérant que celui ci vous plaise, c'est la première fois que j'écris d'un point de vue omniscient donc soyez indulgent merci:)

Bonne lecture!

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Jouno avait toujours était aveugle, depuis petit il ne pouvait voir ne serait ce un rayon de soleil, une fleur ou même une personne. Il avait appris à vivre avec, développant à l'extrême ces autres sens. Il pouvait entendre le moindre battement de cœur, ressentir la moindre chaleur humaine, humer la moindre odeur et l'identifier, lui permettant de se battre tout de même et de vivre un peu près comme tout le monde. C'est comme ça qu'il percevait le monde qui l'entourait, tout aussi bien que d'autre, mais d'une manière qui lui était propre.

C'était donc naturellement qu'il avait appris à connaitre par cœur son compagnon, Tecchou. Bien qu'ils ne s'entendaient pas au début ils ont rapidement découvert des sentiments à l'égard de l'autre. Jouno connaissait la moindre parcelle du brun, son corps, ses cheveux, il avait imprégné en lui la courbe de ces lèvres, sa langue, son goût si particulier, rien ne lui était inconnu au point que le moindre changement dans l'attitude de l'épéiste retenait l'attention du bicolore.

Mais il y avait une chose qu'il ignorait malgré ses sens, il ne saurait jamais la couleur des yeux de son amant, ou le ton de ses cheveux. Malgré qu'il percevait absolument tout de lui, jamais il ne pourrait réellement savoir à quoi il ressemblait. Quand on lui demandait à quoi ressemblais son partenaire le blanchâtre répondait qu'il sentait la prune, que ses lèvres avaient le goût de chocolat (allez savoir pourquoi), que la courbe de son corps était parfaite et que ses cheveux étaient continuellement en bataille, que sa présence était chaude et réconfortante, que son cœur était une mélodie unique, divine. Mais il ne pouvait pas mettre un mot sur son apparence véritable, si bien que même s'il le voulait, personne ne pouvait deviner à qui il faisait référence sans le voir de leurs propres yeux.

Souvent Jouno rêvait de pouvoir, pour seulement un jour, ou quelques minutes, trouver la vue. C'était égoïste de sa part, il le savait, mais il n'empêche que redécouvrir son conjoint comme il l'avait fait par le passé, d'une autre manière, le tentait depuis qu'ils sortaient ensemble. Il savait que cela ne pourrait jamais arriver, ces yeux n'étaient plus en état depuis toujours, ce rêve restait un fantasme irréel pas vrai ?

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Des bruits assourdissants se faisaient entendre, lui qui était sensible au son, ça ne l'arrangeait pas du tout. Se réveillant doucement Jouno essaya de se remémorer les précédant événements qui l'avait emmené, selon lui, à l'infirmerie vue l'odeur de désinfectant et l'agitation des machines qui bipaient au tour de lui.

Il était en mission, ça il en était sûr, dont le but était d'arrêter un détenteur de pouvoir non déclaré pour l'interroger et répertorier les facultés de celui-ci. Il était avec Tecchou mais le bicolore l'avait perdu de vue, certainement occupé à faire des mélanges insensés dans un restaurant s'était dit le blanchâtre légèrement frustré. L'aveugle avait donc entrepris de continuer la mission seul, il était rapidement arrivé sur les lieux, le reste est assez flou, la personne qu'il cherchait n'était pas seul. Il se souvient de plusieurs personnes éliminées, une douleur atroce venant de son abdomen, les pas rapides de son petit ami, puis plus rien, seulement son nom hurlé par la personne qu'il aime le plus.

Je suppose que je me suis fait planter par surprise et que Tecchou m'a ramené ici, j'espère qu'il a au moins attrapé la cible. Se dit Jouno.

Sentant une chaleur près de lui il déplaça instinctivement sa main vers la provenance de cette douce énergie qu'était son amant. Il toucha la tête du brun et la caressa lentement s'entant que son amour était endormi. Ce dernier grommela mais resta immobile. A près un petit moment de tendresse, le brun prit la parole, sans pour autant bouger d'un pouce appréciant les caresses venant de son bien-aimé :