The Art of Love : RÉÉCRITURE

Chapitre 5

Habillée d'une robe jaune pastel moulante et d'escarpins à talons noir, je me rends à un vernissage ce soir. Il a lieu à la Gallery 1957, celle de ma grand-mère.

J'y vais avec mon petit groupe d'amis.
Après ses quelques jours mouvementés, je ne leurs ai plus trop donné de nouvelles, mais ça me fera du bien de les voir aujourd'hui.

Une fois prête, je prends mon sac ainsi que mes clés dans l'entrée et descends de l'immeuble.
En bas, mes amis m'attendent déjà.

– On ne t'attendait plus. Lance Mia, ma meilleure amie.

– Mia ! Je suis si contente de te voir.
Je lui saute dans les bras. Elle m'a beaucoup manquée. Ses études de droits lui demandent énormément de temps, ce qui fait que nous ne nous voyons pas souvent...

Ensemble, nous nous dirigeons vers l'endroit du vernissage d'une jeune artiste londonienne.
Après un contrôle de sécurité à l'entrée, nous arrivons dans la grande salle.

Tout les murs sont blanc et ornés d'œuvres.
Au milieu, formant des allées, certaines œuvres sont posées et exposées sur des grillages et des estrades. C'est très beau.

En balayant la salle des yeux, j'aperçoit quelques visages familier dont celui de mon grand-père.

Je m'empresse d'aller le voir et de le prendre dans mes bras.

– Ma chérie ! Je suis content que tu sois venue, tu es ravissantes.

- Merci grand-père.
Je m'apprêtais à le présenter à mon petit groupe d'amis quand il se fait appeler au loin.

– Ah je suis attendu, on se voit plus tard chérie. Annonce-t'il tout en m'embrassant le front.

Alors que je regarde une céramiques sur une petite estrade qui ne paie pas de mine, Paul me met un coup de coude.

– Aïe. Mais qu'est ce qui te prend ? Je me frotte le bras après le petit coup reçu, faisant mine d'avoir réellement mal.

– Regarde par là bas.

Mes yeux balaient la pièce dans toutes les directions et s'arrêtent sur lui.

Jack qui est accoudé au bar, un verre de Whisky à la main croise mon regard et vient dans ma direction.

– Salut Eleanor, ça fait du bien de te voir.
Paul a mes côtés, mon cœur loupe un battement et je suis à deux doigts de m'étouffer à ses paroles.

Il ne pense pas au fait que l'on soit entourer d'élève et qu'il ne peut tout bonnement pas faire ce qu'il veut.

En absence d'une réponse, un pli se forme entre ses sourcils avant de me demander;
– Quelque chose ne vas pas ?

Je décide de faire mine de rien, prenant donc —parce qu'il l'a décidé — notre relation prof/élève a coeur.

– Non tout va bien, je suis venue profiter de la soirée avec mes amis monsieur Evans. Nous nous voyons en classe lundi ?

Vexé, il tourne les talons de manière agacé et retourne s'accouder au bar.

Malgré le fait, je ne peux m'empêcher de lui jeter quelques œillades de temps a autre. Mais il suffit d'une fois pour que je le remarque entrain de rire avec une jolie blonde.