Deux gars, Un gage-Histoire Gay

3~Nymes

Je regrette amèrement cette foutue soirée dans la villa de Nikky. Sérieusement, je n’aurais jamais y dû aller. Déjà que le couple que nous formons moi et Beck n'allait plus très bien depuis quelque temps, il est maintenant fichu. Je ne pourrais jamais rester avec lui quand d'un coter, je fais semblant de sortir avec ce gosse de riche qui est Jyzon Garcia, ça serait trop d'énergie dépenser pour une relation assez bancale.
Naturellement, j’ai préféré retourner dans ma demeure aux lieux d'aller dormir chez le blond. De toute manière, il savait que j'avais besoins de me retrouver seul avec le poids de ce gage. En plus, ma tête devient de plus en plus lourde à porter sur mes épaules et mes pensées ne sont qu’un ouragan de négativité. Je n'aurais pas été agréable avec lui.
En cette heure si matinal, j’ouvre difficilement les yeux puisque le son de la voix merdique d’Abuela prononçant parfaitement les paroles de Mi Gusta Tu, résonnes en échos dans mes fines oreilles. Par habitude, je pose directement mon visage sur le matelas pour ensuite recouvrir ma tête de mon oreiller, sauf que ma grand-mère ne me laisse pas tranquille et entre dans ma chambre en procédant quelque pas de danse, en rythme avec la musique qui sort de son haut-parleur.
-Abuela…
-C’est de la summer vibe mi niño !
Lâchant un petit rire de découragement, je remarque qu'elle est sortie de la pièce toujours en hurlant les paroles de sa fameuse chanson. Étant bien éveillé, maintenant, je me lève du lit et fouille dans mon placard pour, de suite, m’habiller, mais à peine enfilais-je un pull dans une jolie teinte de beige. Un message qui m'est proprement destiné apparait dans le centre de notification de mon portable.
Conversation entre Nymes et ? :
?>Tu es obligé de venir chez moi à 15 heures pile.
Nymes>Mais pour qui tu te prends, je ne te connais même pas !
?>Le mensonge ! Je suis Jyzon espèce de geek
Nymes>Et, moi, c'est Corine Bois-Jolie. Sinon, tu oublies tes quinze heures, j'arrive maintenant.
?>Monsieur a du caractère, j'aime bien,. Anyways mon adresse, c'est *** Oxford street.
☆☆☆
Après avoir passé une vingtaine de minutes dans un bus ayant une forte odeur de cigarette, je descends enfin et marches quelques minutes jusqu'à la villa des Garcia's. Au premier regard, je constate que la demeure qui s'élève sous mes yeux est plus grosse que ma teub, ensuite, je perçois un petit imbécile devant les grandes portes. En me voyant, celui-ci me fait un bref signe.
Je me retrouve à une distance raisonnable de son corps et c'est avec un sourire pervers, collé à la tronche, qu'il m'ouvra une des énormes portes tout en me fessant une douce révérence.
-Entrée princesse ! s’exclame-t-il, la tête un peu trop dressée vers le sol
-Tu vas te la fermer un jour !?
-Jamais très chers.
-Gros pervers !
Suite à cette gentille remarque prononcée par ma personne, nous entrons chacun notre tour dans le gigantesque château de marbre appartenant à la famille de Jyzon. Après, nous retirons nos chaussures respectives sauf qu’il se penche vers l'avant pour défaire ses lacets et je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil sur son beau cul. Putain…
Reconcentre-toi Nymes. Évite de bander devant lui, ça serait grandement apprécié….
Il n'a pas le temps de me cramer puisqu'il m'Incite à monter à l'étage. Directement en entrant dans sa chambre, je ne peux contrôler ma bouche qui a formé un O parfait. Dès que j'ai terminé d'analyser chaque recoin de sa piaule, je ne peux m’empêcher de m’écrier :
-Mais, tu es si riche que ça ? Ta chambre est plus grosse que mon avenir !
-Je suis sûre que ton fameux avenir est plus gros que cette fichue pièce. Tu es un geek, ton futur est déjà tout tracé, en disant ces drôles de mots, celui se laisse tomber sur son lit, amortissant sa chute en posant ses deux mains derrière son crane.
-Ferme-la avec le mot geek ! m'énervais-je, en tirant une horrible tronche.
Mes paroles n'ont pas l’effet escompté puisqu’il part dans un long fou rire, en se pliant en quatre pour encore plus me fâcher.
-T'es chiant merde... marmonnais-je dans le peu de barbe que je possède.
Après quelques secondes, le brun se tait enfin et se repositionne comme à son origine. Je décide à m'assoir sur le bord de son lit double puis le regarde allonger sur le dos, son bras, maintenant, derrière mon dos.
-Tu voulais que je vienne pourquoi p'tit con ? -Pour qu'on établisse les règles de base dans notre soi-disant couple.
-D'accord, commençons par toi, qu’elles sont tes limites dans les contacte physiques qu'on pourrait potentiellement avoir ?
-Pas le droit de toucher a mon engin magique.
-Tu fais une allusion à ta bite là ?
-Exacte ! s’exclame-t-il fièrement.
Déjà épuiser de cette tête de poulet, je me laisse tomber sur le dos et sans m'en rendre compte au premier abord, il se met à jouer dans mes boucles brunes tandis que je couvre mon visage de mes deux mains.
-Par quel petit surnom tout mignon pourrais-je t’appeler ?
Étrangement, aucun mot ne veut sortir de ma bouche, mes pensées sont entièrement rivées sur ses doigts enfuis dans mes cheveux. Même que je me surprends à aimer ça…
Je suis complètement tarée ses pas possibles.
-Vu que Nymes ne répond pas. Son petit surnom tout mignon va être Bouclette !