Chapitre 4 : Tout s'écroule

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Pvd : Elisa
Nous sommes lundi et j'attends déjà le week-end, car notre week-end avec Deborah était vraiment bien.
À l'école, je rejoins Deborah avec Dimitry. Les cours se passent bien, mais j'ai l'impression que Deborah est étrange. Peut-être la fatigue du week-end ?
Pendant la pause, Deborah est contre moi, elle est à la limite de s'endormir. Je vois le regard de Dimitry sur elle, lui aussi s'inquiète. Depuis le début de la journée je vois ses mains trembler, elle m'a dit que c'était le stresse, mais je me demande ce qui se cache réellement derrière.

Pvd : Deborah
Nous sommes à la pause, je sens les regards inquiets que mes amies posent sur moi. J'essaie de me redresser et de calmer les tremblements de mes mains, mais en vain. Il faut absolument que j'aille chez mon médecin après l'école.
Une fois l'école terminée, je me rends chez mon médecin qui a réussi à libérer du temps pour moi. Mon médecin m'a changé mes médicaments et m'a conseillé de revenir vers lui si les médicaments ne font pas effet. Il m'a dit aussi de faire attention et de ne pas trop m'épuiser et m'a dispensé de sport.
Après quelques jours, je ressens les effets des médicaments et je me sens mieux. J'ai toujours des tremblements, mais ils sont discrets. Si Titiana me fait son test, elle, elle le verra, mais pour le moment elle a beaucoup de travail.

Pdv : Elisa
J'ai l'impression que depuis quelques jours Deborah à l'air mieux, elle m'a expliqué qu'elle avait changé de médicaments et qu'après du repos elle serait mieux. Elle ne m'a pas expliqué pourquoi ce changement de comprimé, mais je pense que ses tremblements y sont pour quelque chose. Deborah m'a déjà expliqué que sa maladie n'était pas régulière et qu'il y avait des hauts et des bas.
Pour le week-end, j'ai dit à Deborah qu'elle devait se reposer. Et que je m'occuperai d'elle, je lui ai aussi demandé de faire la liste de courses de ce qu'elle avait besoin pour la semaine pour que je puisse aller au magasin pour elle. Elle était réticente au début, mais elle a finalement cédé. Notre week-end s'est bien passé, très calme, mais cela faisait du bien. On était dans notre petite bulle de confort.

Pdv : Deborah
Elisa a veillé sur moi pendant tout le week-end, je trouvais ça dérangeant et gênant, mais finalement, elle était très mignonne. Je vois qu'elle s'inquiète pour moi et cela me touche. Ce week-end a été assez calme, cela fait bizarre.
Les jours passent et je me sens mieux, les médicaments font bien effet pour l'instant et tant que ma maladie n'évolue pas, tout va bien. Mais cela me stresse de ne pas savoir quels seront les prochains signes de l'évolution de ma maladie, car c'est apparemment différent chez les personnes atteintes. Mais pour le moment j'ai l'impression que ma maladie a reculé et cette idée me rassure, alors que c'est sûrement grâce aux médicaments.
Nous sommes lundi à la pause, les cours de la matinée se sont bien déroulés et j’ai réussi à rester concentré sur les cours. Cela à même impressionner Elisa.

Après l'école comme tous les lundis, j'appelle Jérôme, c'est un policier de mon secteur. Je lui demande s'il a reçu des nouvelles de ma mère, mais c'est la même réponse. Ça fait un peu plus de 2 mois qu'elle a disparu. Toujours aucune nouvelle, on ne l'a pas retrouvé. Les recherches sont toujours en cours, mais moins fortes qu'au début. Avant j'appelais tous les jours le commissariat, mais maintenant ce n'est plus qu'une fois par semaine et pour éviter d'expliquer toutes les semaines la raison de mon appel, quand je dis mon nom, c'est directement à Jérôme qu'on passe le téléphone. Il a proposé de se charger de me prévenir quand il y a du nouveau, si c'est le cas il a mon numéro téléphone pour m'appeler, mais je continue d'appeler tous les lundis au cas où. Plus le temps passe, plus les chances de la retrouver vivante diminuent. 2 mois se sont déjà écoulés, vais-je la revoir un jour ?
Ma maman à disparu sans laisser de nouvelles, ni d'informations sur où elle était. Son téléphone n'est pas traçable, les policiers sont donc à sa recherche. Ils ont mis des avis de recherche, mais rien depuis le jour où elle a disparu.
C'est ma cousine qui s'occupe de moi, car elle habite la maison voisine. On a dû se battre pour que ce soit comme ça, car j'étais censé aller chez mes grands-parents qui sont plus proche niveau famille, mais que je n'ai jamais vu. Heureusement ce ne s'est pas fait. Je suis très proche de ma cousine, c'est comme une grande sœur pour moi. Je lui ai parlé d'Elisa et elle m'a dit de la prévenir quand elle est là, comme ça elle ne vient pas nous déranger. Je lui ai dit que ce n'était pas grave, mais Geneviève m'a dit que cela n'était pas un problème pour elle. Je sais pourquoi ma cousine m'a dit ça, c'est pour que je ne sois pas obligé d'expliquer à Elisa qui elle est. Ce qui me retire un point de mes épaules.
J'ouvre mon frigo et sort de quoi préparer mon repas, Elisa à pris tellement de grandes quantités que j'en ai encore de la semaine dernière. Elle a sûrement prévu assez pour moi et deux parents.
Après avoir mangé je vais dans la chambre de mes parents et m'agenouille devant leur photos, priant pour que ma mère revienne et priant pour que mon père aille bien qu'il soit en haut ou en bas. Je n'ai pas connu mon père, il est mort quand j'étais petite et ma mère ne veut pas que j'en parle. Je ne sais donc rien de lui à part son nom de famille que je porte en deuxième, car ma maman voulait que ce soit en premier lieu le sien.
Je termine par une douche rapide avant d'aller dormir.

La quête des pierres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant