Chapitre 1 : La règle de trois

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Il me prenait par le cou, je ne sentais que la pression de sa main et de son autre main qui se faufilait doucement sous ma jupe.

Il avait tout le contrôle sur moi et il le savait, il détenait cette lueur dans les yeux remplit de désire et de malice, j'aimais cette tension qu'il y avait .

Il s'approcha de moi, son souffle était si près et si chaud :

- « Mademoiselle Rodriguez, pouvez-vous vous concentrer sur le cours et arrêter de rêvasser »

- « Oui , monsieur »

Mais quel cours long et inutile, ils devraient investir dans des cours qui nous seront réellement utiles dans 5 ans, pas dans des cours de psychologie.

Je ne vais pas vous laisser croire que je suis une obsédée sexuelle qui ne travaille pas , en vérité, je travaille et j'aime les études que je fais, mais de temps à autre ça permet de m'évader un peu de rêvasser.

En parlant de cours absolument chiant, celui vers lequel je me dirige ne l'est absolument pas mais la personne qu'il y est oui.

Je m'asseyais au fond de la salle, je n'aime pas trop me faire remarquer en cours.

Nous étions en cours de littérature, notre prof nous lisait un roman dans lequel le personnage principal de l'histoire était une femme influente qui ne doutait pas d'elle, un peu comme Fallon Carrington .

- Mme Smith : « Comment trouvez-vous le personnage féminin de cet extrait ? »

J'aimais participer à son cours donc je levai ma main sans hésitation et bien sûr, je n'étais pas la seule, lui aussi , il aimait ça. À vrai dire, il aimait trouver n'importe quel moyen pour se faire remarquer ou bien m'embêter.

Ce « lui » n'était personne d'autre que Narciso Fernandez même si son prénom dit déjà beaucoup sur lui, je vais quand même vous dire qui est « Narciso », il avait des cheveux mi-long noir légèrement ondulé avec des yeux gris /bleu , je me rappelle qu'une fois mon regard a croisé le sien, je m'y suis perdu et je ne trouvais plus aucun mot ni aucune action pour me sortir de ce tourment. Pour en revenir à Monsieur , il est plutôt grand j'affirmerai 1 m 88 ,il est vrai que de mon 1m 60, ils sont tous grands pour moi .Il portait des bagues , des vêtements oversize et était percé à son oreille droite ,il disposait de plusieurs tatouages sur son bras droit ,mais aussi sur son cou où il y avait un as de cœur noir.

Son physique en plaisait plus d'une, moi y comprit, mais je n'étais pas à ce point aveugle pour ne pas voir quel genre de personne, il était, c'était le type de mec à coucher tous les soirs avec une nouvelle fille sans valeurs de l'amour et du respect, mais que des affaires après n'est-ce pas ça le résultat d'une enfance passé dans une famille aussi riche que Crésus ?

En plus d'être beau, sportif et intelligent, il était l'héritier d'une grande entreprise dans les nouvelles technologies .

Bien sûr, il y a un « mais » , il ne se pose jamais ,il est frivole ,il passe d'une fille à une autre ,il a une règle de 3 : 1 baiser ,1 rendez-vous ,1 nuit et ensuite, il ne la connaît plus.

-Mme Smith : « Oui, Narciso, donne-nous ton avis sur ce personnage principal »

- Narcissique (Narciso ) : « Je trouve qu'en soi, elle a une vie très exaltante, cependant elle n'aurait pas dû s'éloigner de son premier amour »

- Moi : « Il ne la traitait pas à sa juste valeur, il la mentait et la trompait . Elle se devait de partir et c'est lui qui ne l'a pas retenu ».

-Narciso : « Il a préféré la laisser, car il savait qu'il était nocif pour elle, mais pas parce qu'il ne l'aimait pas, le fait de la laisser montre qu'il connaissait sa valeur. »

_Moi : « Alors pour toi l'amour surpasse le respect ? L'amour ne suffit pas toujours dans une relation ,il faut des actes et lui , il n'accordait pas ses actes avec ses mots »

Le débat pouvait encore s'étendre à plusieurs minutes encore, mais la sonnerie se fit entendre, la professeure distribua les copies de l'évaluation de la dernière fois.

-Madame Smith : Toujours aussi bonne élève Kalina . Pourrais-tu me rendre un service ? Narciso s'en est allée avant que je ne puisse le rendre sa copie. Peux-tu la rendre pour moi ?

- Moi : « Euh oui bien sûr »

-Madame Smith : « Merci bien »

Je la souriais et m'en alla à la poursuite de Narciso, je le vis rentrer dans une salle , je ne tarda pas à rentrer dans la même pièce , c'était une salle de biologie avec peu de lumière ce qui était logique à 17 h .

Je me trouvai dans une pièce totalement vide et au moment où je m'apprêtais à m'en aller ,la porte se referma devant moi, mais ce n'était pas moi qui l'aie fermé , je le sentais derrière moi , je me retournai avec le peu de courage qu'il me resta.

Il me fallait peu de temps pour rester emprisonné dans son regard glacial, il me bloqua entre ses deux bras en tenant sa cigarette dans sa main droite :

- Moi : « C'est pour te donner ta copie de littérature, c'est la prof qui me l'a demandé »

Il me regarda et me souffla de la fumée dans la figure à m'en faire lâcher un peu de toux.

- Narciso : « Merci »

Il s'apprêta à se libérer de notre étreinte, mais j'attrapa son col pour le remettre face à moi , je m'approcha de lui, ses yeux étaient plonger dans de l'incompréhension et à vrai dire moi-même, je ne savais pas ce que je faisais, je regardais ses lèvres et je libérais juste ces quelques mots :

- Moi : « Ne t'avise plus jamais de cracher ta fumée sur moi »

- Narciso (en s'approchant dangereusement de mes lèvres) : « Ne joue pas à un jeu dont tu ne connais aucune règle »

- Moi : « Crois-tu sérieusement que je ne contrôle pas ce que je fais actuellement ? »

Je frôlai ses lèvres et au moment où je m'apprêtais à quitter son étreinte, il me plaqua violemment à la porte et garda une pression sur mon cou avec sa main droite qui s'emboîtait si joliment à mon cou comme un parfait collier.

Nos regards se croisèrent pendant un moment, mon souffle se saccadait, il y avait une telle tension dans l'air me donnant des frissons tout au long du corps, je n'en pouvais plus :

- Moi : « alors, tu m'embrasses ou tu préfères être un lâche et ne rien tenter ? »

- Narciso (un sourire au coin) : « Tu crois vraiment que je vais t'embrasser ? »

- Moi : (en tirant une taffe de sa cigarette) « Prouve-moi le contraire, car ton regard me dévore les lèvres »

Il reprit sa cigarette et la replaça entre ses doigts et me lançant un dernier regard remplit de désire, il passa sa langue sur mes lèvres et me les mordillèrent :

- Narciso : « Tu n'as pas si mauvais goût tout compte fait »

Il me laissa avec cette dernière phrase et le bruit des gouttes de pluies sur la fenêtre comme seule compagnie.

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NDA

J'espère que ce premier chapitre , vous a satisfait et que vous avez pu faire la connaissance des deux personnages principaux ainsi que de leurs caractères.

N'hésitez pas à donner votre avis . 

Bisous XOXO

NarcisoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant