16- Guérison

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bonjour! encore une fois, cela fait vraiment longtemps que je n'ai pas posté. je suis sincèrement désolée d'être aussi peu régulière, moi qui déteste les histoires non-abouties et pas mises à jour, en plus!
j'ai eu très peu de temps depuis plusieurs mois, mais j'ai un peu de temps en août que je vais consacrer à l'écriture et ma priorité sera de finir cette histoire! je ne vous embête pas plus longtemps et je m'excuse encore une fois d'être si peu régulière. à très vite, c'est promis!

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C'est un Harry Potter furieux qui déboula dans les couloirs de Sainte-Mangouste. Les chuchotis cessèrent un instant... avant de reprendre de plus belle, les crépitements des flashs des photographes accompagnant ce capharnaüm. Le brun leva sa baguette, dans la ferme intention de mettre K.O cette bande d'abrutis, mais un médicomage parvint à s'en saisir avant de tirer le sorcier prestige dans son cabinet.

- Gardez votre calme monsieur Potter. Nous allons avoir besoin de vous.
- Pourquoi ?
- Je sais pour quelle raison vous êtes ici. Il est vraiment dans un sale état et vous arrivez vraiment à temps. Vous êtes le seul à pouvoir le sauver.

Harry se tendit à ces mots. Il ne chercha pas
à comprendre comment le médecin avait découvert ça, bien trop préoccupé par la situation catastrophique de son lié qui lui était décrite.

- Où est-il ? Que dois-je faire ?
- Dans le service de soins magiques critiques. Mon assistante vous expliquera en quoi consiste votre rôle. Troisième étage, chambre 381.

Harry ne perdit pas une minute et se précipita à l'endroit indiqué.

Draco était allongé sur le lit, recouvert par un drap presque aussi blanc que sa peau. Ses beaux cheveux blonds étaient ternes et son visage atrocement maigre. Un tuyau était planté dans sa veine, relié à une poche qui devait lui fournir il ne savait quoi. De grosses balafres zébraient son torse et ses os saillants transperçaient presque sa peau. Cette vision lui fit monter les larmes aux yeux et il caressa presque craintivement son épaule miraculeusement absoute de blessure. Quelqu'un toussota, et c'est seulement à ce moment-là qu'Harry remarqua ladite assistante, une petite brune aux joues rondes. Marcy, d'après le badge accroché à sa blouse blanche.

- Monsieur Potter ?
- Oui ?
- Vous devriez vous asseoir. Cela risque d'être éprouvant.

Elle lui désigna le fauteuil placé à côté du lit et Harry se laissa choir dessus.

- Ce que vous allez faire demande une grande force magique et mentale. Vous devrez garder un contact physique permanent tout le long avec monsieur Malfoy, c'est crucial. Vous allez comme plonger dans une sorte de transe, c'est normal. Vous devrez vous concentrer sur votre lien avec lui et les ressentis qui en proviennent. Ensuite, et c'est là que cela devient délicat, vous devrez lui communiquer de l'énergie.
- Comment puis-je le faire ?
- Nous ne le savons pas. Le Delfya est vraiment rare et nous n'avons encore jamais eu affaire à un cas tel que celui-ci. Le peu d'informations que nous avons à propos de ce transfert d'énergie n'est pas détaillé car son déroulé est propre à chaque couple. Je suppose que vous devrez vous fier à ce que vous ressentirez.
- Bien...
- Je me dois de vous prévenir que c'est dangereux. Comme je vous l'ai dit, un transfert d'énergie demande une très grande puissance magique et force mentale. Vous pourriez en garder des séquelles et des dommages irréversibles. Vous pouvez encore choisir de refuser, ce serait tout à fait compréhensible.

Les méninges de Harry tournaient à plein régime. Il réfléchissait à vive allure. Il n'avait pas peur : il avait affronté le plus grand Mage noir de l'histoire de l'Angleterre. Il craignait seulement que tout lui explose à nouveau à la figure s'il sauvait Malfoy. Il observa la respiration horriblement lente de Draco et soupira.

- Son rythme cardiaque est plus régulier depuis votre entrée. On dirait qu'il vous a reconnu. Votre présence lui fait du bien, crut bon d'ajouter Marcy, voyant le brun hésiter.

Harry la regarda, ferma un instant les paupières et prit une grande inspiration.

Il allait le faire.

Il allait sauver Draco.

Il ouvrit les yeux sur le plafond si blanc de l'hôpital. Une affreuse migraine lui enserrait les tempes et tout son corps était engourdi. Avec difficulté, il tourna la tête et put constater que le visage du blond avait repris des couleurs. Sa respiration était régulière et il semblait en bien meilleur état. Ils étaient en fait couchés dans le même lit, étroitement enroulés dans une couverture. Sans doute que le contact physique aidait à récupérer plus rapidement. Il resta un moment à l'observer jusqu'à ce que Draco s'éveille.

L'incompréhension balaya un instant son regard. Il cherchait visiblement à comprendre comment il en était arrivé là. Mais il sembla abandonner pour se caler davantage contre le corps plus petit mais plus musclé que lui avec un lourd soupir.
Harry retrouvait peu à peu le contrôle de son corps, et c'est avec une certaine hésitation qu'il caressa le dos nu de Draco, devinant les boursouflures des récentes blessures. Son cœur se serra. C'était par sa faute qu'il avait tant souffert. Il fallait qu'ils s'expliquent, et qu'il s'excuse.

- Draco...

Idylle impossible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant