𝐀𝐫𝐠𝐨𝐧𝐚𝐭𝐡

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Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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Un petite tape sur mon épaule me tire de mon sommeil, me faisant suitter le beau rêveque je faisais. Finrod me regarde et me demande de me réveiller rapidement. Je me redresse difficilement et observe autour de moi, pour constater que nous avons parcourus beaucoup de kilomètres et que l'après-midi est partiellement entamé. Je soupire, comprenant qu'il va donc falloir surveiller plus attivement les environs, ayant plus de risques de croiser des Uruk-Haï ou des orques en fin d'après-midi et surtout en pleine nuit. C'est sans doute pour cela que mon ami m'a réveillé. Je tourne la tête pour voir que Varhiendil est toujours en train de ramer, tout comme Legolas dans l'autre barque, à nos côtés. Gimli est avachit dans celle-ci, se reposant disons profondément. Aragorn et Boromir ont encore prit les devants avec les hobbits dans leur barques.

Moi - Ai-je dormis longtemps ?

Finrod - Pour sûr, au moins 1h.

J'ouvre des yeux surpris ce qui fait rire mon ami et le prince sylvestre et je regarde ce dernier, cette sensation de chaleur se montrant à nouveau en moi. Voulant en faire abstraction, je propose à Varhiendil de prendre sa place, ce qu'il ne refuse pas, Finrod ayant déjà pagayé a notre départ. Le brun prend donc ma place au fond le la barque, et le blond celle derrière moi, tandis que je me positionne au milieu, attrapant les rames.

Je suis toujours entrainde ramer alors que Gimli c'est endormi depuis un moment. Legolas, qui n'a cessé de ramer, rapproche sa barque pour avoir plus de compagnie, le nain l'ayant abandonné en chemin.
Une demi heure plus tard, nous somme encore est toujours sur ce fleuve sans fin. Le soleil avance lentement, le temps semblant se prolonger lorsque nous naviguons sur ces eaux. L'eau claire frôlant le bois de la barque et le courant nous faisant avancer, je lâche une rame, mettant le bout des doigts dans cette eau claire. Les oiseaux passant se mettent à virevolter un instant au dessus de moi, avant de s'éloigner à nouveau. Je commence à fredonner une chanson des Hommes, que j'ai découvert dans un livre de la bibliothèque de mon père. Je ne sais pas ce qu'elle signifie, étant donné que je ne parle pas cette langue ci des Hommes, mais je la trouve belle.

A la fin de la chanson, je me rends compte que les deux Hommes avaient ralentis et que tous me regardaient. Même Gimli qui s'est réveillé entre temps. Gênée, je baisse aussitôt les yeux et je tourne mon regard vers les berges pleines de broussailles non loin de nous.

Pipin - Vous chantez très bien, Dame Amarie ! C'était magnifique !

Moi - Merci Pipin.

Le dunedain me sourit avant de parler à son tour.

Aragorn - C'est une chanson des Hommes, que ton père t'as montré, n'est-ce pas ?

Moi - En effet, seulement il ne me l'a pas montré. Je l'ai découverte par moi-même.

Aragorn - Sais-tu ce qu'elle signifie ?

Moi - Non, je ne comprends pas cette langue des Hommes. Mais je la trouve belle et apaisante.

Il hoche la tête, d'accord avec moi.

Moi - En connaîtrais-tu le sens ?

Aragorn - Non, je le crains aussi. J'en connais seulement quelques mots.

Je souris, lui signifiant que c'est toujours ça, avant de nous reconcentrer sur notre route. Les hobbits ne tardent alors pas à s'endormir, sauf Frodon qui ne cesse de lutter contre le sommeil. Au bout d'un moment, je ressens alors une présence étrange. Je tourne la tête vers les elfes qui semblent le ressentir également au vu de leur sourcils froncés et de leur regards perçant les alentours. Tout à coup l'ornement qui se trouve à mon oreille s'éclaire légèrement d'une lumière blanche, ce qui confirme mes pensées. Il a ressenti une présence ennemie. Je montre du doigt le bijou de mon oreille aux elfes, avant de scruter du regard les berges. Passant lentement mon regard de gauche à droite, j'aperçois enfin une chose bouger au loin.

𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant