Safe Light Saison 2

Safe Light S2 EP 1 - Retrouvailles.

Safe Light Saison 2 Épisode 1 - Retrouvailles.

Début octobre régnait sur Los Angeles. Aujourd'hui, le ciel était gris, le temps était lourd, mais pas vraiment désagréable. Aujourd'hui, le cœur de Cameron était en joie. Il tremblait d'excitation mais aussi de peur sans savoir pourquoi. Ici, dans ce hall d'aéroport, son cœur allait guérir d'un coup. Après avoir saigné pendant trop longtemps, il allait enfin pouvoir prendre un nouveau départ. A ses côtés, le sourire aux lèvres, se trouvaient Maxime et Zola. Ils attendaient Basile, âgé de 14 ans. Sa mère ayant profité de sa relation avec le juge pour obtenir sa garde exclusive, se l'était faite retirer définitivement.

Cameron: C'est normal si j'ai une boule au ventre...?

Zola rit légèrement et le rassura.

Zola: Bien évidemment ! T'attends ce jour depuis trop longtemps.

Maxime: Je suis trop content pour toi.

Cameron les regarda avant de sourire.

Cameron: Merci de m'avoir soutenu.

Puis une voix retentit un peu plus loin. Celle d'un jeune garçon.

Garçon: Papa !

Cameron se retourna et il le vit. Il était enfin là, à courir dans sa direction. Ses jambes se mirent à trembler, ses yeux se remplirent de larmes, et son visage fut humide quand Basile se jeta dans ses bras.

Cameron: Mon fils...!

Ils s'enlacèrent pendant plusieurs minutes. Le monde s'arrêta de tourner, plus aucun bruit ne se fit entendre, ils pouvaient juste sentir les battements de leurs cœurs. Bien évidemment, ils s'étaient téléphoné en attendant ce jour, mais le réel était plus fort que le virtuel. Une femme brune, arborant une queue-de-cheval tirée et un tailleur gris, s'approcha d'eux en souriant. Elle était l'assistante sociale qui avait fait le trajet avec Basile. Maxime et Zola la saluèrent.

Puis, Cameron et Basile se séparèrent.

Basile: Tu m'as trop manqué !

Cameron rit.

Cameron: Et toi donc ! On va faire plein de trucs, d'accord ? On va vite rattraper le temps perdu.

Basile rit en hochant la tête. Puis Cameron se releva vers l'assistante sociale.

Femme: Je suis Deborah. Enchantée.

Cameron: Cameron.

Il lui serra la main.

Deborah lui expliqua qu'elle allait rester deux ou trois jours afin de s'assurer de quelques formalités mais rien de bien sérieux.

Deborah: Sur ce, je vous laisse, je vais aller découvrir mon hôtel.

Elle rit.

Cameron: Merci à vous d'avoir pris soin de lui.

Deborah: Mais c'est normal, voyons.

Et elle partit.

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Aujourd'hui, la 119 n'était pas de service, mais la team de Cameron se trouvait à la caserne, là où ils avaient organisé un festin pour fêter les retrouvailles du père et du fils.