Un baiser !

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PDV Externe
Après ce week-end plus ou moins mouvementé pour Bikai l'école reprend son cour. Désormais il ira à l'école sans Ada pour un bon bout. De son côté elle pourra poursuivre ses cours à la maison pendant trois mois.
PDV Bikai
Aujourd'hui semble être un beau jour. Je ne sais pas pourquoi mais je suis excité de retrouver ma classe et surtout mes meilleurs potes. J'aimerais bien les revoir surtout ceux qui m'ont soutenu durant cette semaine obnubilée par la disparition de Ada. Je range mon sac , je me lave, je m'habille et je saute dans la voiture réservée pour nous accompagner à l'école.
- bonjour fiston. Introduisit le chauffeur
- salut tonton, heureux de te revoir. Rétorquais je le sourire aux lèvres
- je vais très bien grâce à Dieu. Tu me sembles joviale ce matin et j'en suis fier
J'esquisse un grand sourire à mon visage et l'on s'en va finalement.
Arrivé à l'école tout était comme avant, enfin presque. En dehors du contrôle renforcé dans les classes du premier cycle et aussi le changement de gardien tout le reste est à la même position. Nous nous alignons mais Élie, Élodie et Wilson sont encore absents. Ils doivent être en retard. Le prof de philo nous accompagne en classe et il commence ses interrogations à dormir debout 🙄. A vrai dire il aime trop se mêler des vies des gens mêmes celles de ses élèves.
- bonjour Bikai. Lança le prof
- bonjour monsieur. Dis je d'un ton réprobateur
- le matin comme ça vous êtes déjà en colère ?
- non je ne suis pas en colère
- nettoyez donc mon banc
Je feins de ne rien comprendre et je m'assieds dans la même lancée.
Il insista et finalement une fille decida de nettoyer son banc. De mon côté j'attends avec impatience mon best friend et en parlant du chat voici sa queue. Il est accompagné par son grand frère. Bizarre ! Il semble l'aider à marcher. Quoi !?? Que se passe t'il ? J'étais seul sur ma place et il vint s'asseoir auprès de moi.
- que se passe t'il ? Demandais je avec precipitation
Il m'ignore . Ekier c'est moi qui t'ai donné ça ?
- depuis tout ce temps tu n'as même pas fait l'effort de connaître mon état c'est maintenant que tu te soucies de moi ?
Ekier mais qu'est-ce qu'il raconte ?
- J'ai fait quoi ? Tu ignores ma situation ? Mais je suis venu vendredi et tu semblais en bonne santé ! Pourquoi demander l'état d'une personne pourtant il fait paraître le bien-être ?
- hum l'essentiel est de prendre des nouvelles de chacun.
- je devais savoir que tu es malade comment? Bref tu as quoi ?
- problème au nerf sciatique.
- à ton âge ?
- en fait c'est dû à mes entraînements de basket. Je jouais ensuite j'ai été violemment bousculé lors d'un saut et en atterrissant j'ai eu un choc à la hanche et selon le médecin cette chute a affecté mon nerf sciatique.
- Aïe ça doit faire mal !
- tu parles.
- Assia. Mais toi même tu fais comment pour jouer à 4 mois de l'examen ?
- orh je vais arrêter en Mars.
- uhm tu as même déjà arrêté. Dis je en reprochant un sourire malicieux
- hum 🙄 .
- bref (petit sourire)
Nous changeons de sujet tandis que nous ne faisons rien. Le professeur est sur son téléphone. Il affirme que le programme est fini et en plus même si c'est faux il s'agit juste de la dissertation à l'examen pas besoin de tout ça. Après lui il s'agit du professeur de maths le plus taquin de tous . Le plus effrayant je dirais. Celui qui traumatise les esprits et qui nous rappelle nos faiblesses à tout bout de champ juste pour nous rabaisser.
Il entre m'intrigue avec quelques questions que j'essaye de répondre avec le plus de clarté possible pour qu'il n'en  rajoute pas plus et il continue sa leçon. ( 🧏🏽‍♂️nous avons deux profs de maths)
La sonnerie retentit et Élie aimerait que je reste à ses côtés mais moi je voudrais causer avec Elodie et Wilson, Élodie surtout ! Dans la cour je n'ai pas aperçu Wilson il doit être avec ses amis du bâtiment d'en face mais j'aime pas trop traverser la cour avec tous ces regards qui te dévisagent de part et autres au moindre contact visuel.  A quelques pas de moi j'aperçois Élodie et mon cœur frémit d'amour. Je longe vers elle et je m'assieds.
- salut ma belle. Dis je d'un ton placide
- salut mon cher. Rétorque t'elle en esquissant un sourire
- ravi de te revoir une fois de plus.
- le plaisir est partagé. Tu joues à quoi nous sommes des inconnus ?
Rires
Je ne savais pas que ça devait conduire à une joie partagée mais j'en suis ravi
- Te faire rire est désormais mon mot d'ordre.
Iki je suis déjà courageux.
- merci de le remonter le moral. Comment va ta sœur ?
- elle va assez bien.
- quelle bonne nouvelle. Comment vont tes sentiments ?
Bim je viens de prendre un coup. C'est le moment d'avouer mes sentiments ? De lui dire que je l'aime éperdument ? Certes macousine a commencé le travail mais je pense qu'il est temps de l'achever.
Je respire fortement.
- en fait Elodie je pense que c'est le moment de te dire que je suis éperdument amoureux de toi. Tu es la lune qui illumine mes nuits profondes. Tu es celle qui me donne le courage de vaincre la timidité et d'affronter certaines situations. Je pensais qu'il s'agissait d'un coup de foudre au hasard mais il s'agissait en réalité du prologue d'un amour sans pareil dans ma vie. Élodie je t'aime
Élodie songe et sourit dans le secret de son cœur. Les paroles flatteuses de Bikai résonne dans son esprit et ont une senteur indicible, une sorte de rose que l'on vous pose sur un plateau lors d'un bain mousseux aux odeurs essentielles de la nature. Son cœur est ravi. Cependant quelque chose en elle revient toujours et toujours lui rappeler qu'elle est matérialiste.
Élodie fit un câlin à son prince charmant sous les yeux de tous . Bikai surpassa ses limites et eu le courage de lui avouer ses sentiments.
La sonnerie retentit une seconde fois pour annoncer la fin de la pause et les deux tourtereaux se dirigent mains dans la main dans la cour pour le rassemblement . Tous les regards sont sur nous les Iki par ci , les Ewee par là  accompagnés des MP ( même prière) vive la vie d'artiste. Au plus profond de moi je rediffuse cette image et je n'arrive toujours pas à croire que j'ai eu le courage de lui avouer mes sentiments sans intermédiaire. Après l'interminable intervention du principal et du surveillant général nous chantons l'hymne nationale et retournons dans nos salles respectives.
En classe...le professeur est absent il avait signalé sa présente absence bien avant.
- Iki il y'a de la joie dans l'air . Dit Élie d'un air fade
Je fais juste l'effort de ne pas sourire mais rien. Je suis déjà dans les vapses (nuages en camerounais)
Je souris juste 🥴. Dans ma tête il n'y a que de l'amour j'aimerais l'embrasser mais je n'ai pas le courage...
Eh oooh revient sur terre.  Me coupa Élie dans ma lancée.
Je me ressaisis
- non rien rien tout va bien c'était un moment d'inconscience.
- ah bon ! Décidément tu t'es tourné vers les relations amoureuses ! Je t'ai demandé de rester avec moi pour me soutenir et toi tu préfères la femme ! Vous allez vous marier ?
Il continua d'un ton réprobateur mais je le coupa.
- Ekier pourquoi tu dis ça. Je suis obligé de t'assister ?
Qu'est-ce que je viens de dire 🫢!
- ah bon ! Certes tu n'es pas obligé de m'assister mais  ...(grognements de colère) je te laisse tu n'as pas besoin de moi merci. Il se leva avec peine .
Je sais que j'ai fauté. Aïe 😩. Mon seul vrai ami, le meilleur que j'ai connu. Pourquoi 😪? Grave envie de pleurer mais je suis entouré. Je reprends mes esprits. J'ai le vif désir de lui demander pardon mais je le connais assez il va me repousser violemment . Je ne veux pas avoir des bleus. Pendant tout ce temps les yeux de toutes ces vipères sont sur nous 😤. D'autres explosent même de rires. De toute façon je n'ai pas le temps à ça.
13h35 (pause)
Je soupire de fatigue. Les deux précédentes heures de physique étaient interminables. J'ai failli succombé au sommeil heureusement qu'il s'agit déjà de la pause. Je sors avec précipitation je veux juste discuter avec ma dulcinée. Nos regards se croisent et je lui intime de me retrouver au sous sol dans une salle. Elle vint et nous changeâmes de lieu. Le lieu choisi fut celui où les employés (ceux qui vident les poubelles et autres) se reposent. Ce coin sombre situé juste à la droite des escaliers conduisant à la bibliothèque. L'atmosphère était électrifiée, la conversation était moelleuse digne d'une histoire d'amour.
PDV EXTERNE
Leurs regards se croisèrent, et le temps sembla s'arrêter. Leurs cœurs battaient à l'unisson, comme s'ils avaient trouvé leur complément parfait. Dans un silence complice, leurs mains se frôlèrent, créant une connexion électrique. Chaque mot prononcé était empreint de douceur, faisant naître des papillons dans leurs ventres. Leurs sourires timides se transformèrent en éclats de rire, illuminant la pièce de leur bonheur partagé. Et puis, sans un mot, ils s'approchèrent lentement, se rapprochant chaque seconde un peu plus. Leurs lèvres se touchèrent enfin, scellant leur amour naissant dans un baiser aussi doux que le murmure d'une brise légère.
La transcription de cette douce mélodie résonnant dans la tête de Bikai ne reflétait que l'amour et la frénésie. Tandis que Lunes désirait de l'amour certes mais bien plus selon elle (vous savez de quoi je parle)
PDV Bikai
Mon regard étincelait dans le sien. Je n'ai jamais embrassé une fille mais assurément ce baiser restera à jamais gravé dans nos consciences respectives. J'espère que tout comme moi elle a aimé. Mais...ma conscience me reproche d'une chose...cette action qui n'est réservée qu'aux heureux mariés et non aux adolescents et autres célibataires. Non non je m'oppose à ma conscience et dans ce silence poussé mon esprit s'épanouit et trouve la paix....
PDV Externe
Iki Bikai n'est plus timide 🙂. J'en suis ravi.
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Trahison insoupçonnée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant