....Un baiser ?

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PDV Bikai
...Nous retournons donc chacun dans sa salle de classe après une discussion très romantique. Je l'aime éperdument. Mes grands cousins me disaient toujours que la puberté me changera et à cet effet je confirme ces déclarations. Toutes ces hormones circulant dans mon être me poussent à grandir, prendre des ailes et voler vers d'autres sources. J'ai désormais la carrure d'un grand 😎 ( dis-je dans mon être intérieur).
Arrivé en classe...
Monsieur Élie est toujours aussi fâché. Hum le père nous sommes liés ? J'ai trop supplier l'amitié dans ma vie pourquoi en rajouter ? En plus j'ai trouvé plus que l'amitié, l'amour. Je feins de ne pas être atteint et je prends place. Le professeur entra et continua sa leçon ( trois heures de physique ? 💀 je prépare le master ?). Il s'agissait de l'optique géométrique un chapitre très passionnant parlant de la lumière, des instruments optiques et bien d'autres choses. J'étais fatigué au début mais actuellement je suis en forme prêt pour affronter tous ces calculs interminables.
55 minutes plus tard
Grin grin
Euil déjà ! M'exclamais je à voix basse
Il s'agit de la fin de l'heure et probablement la sonnerie qui marque l'arrêt des cours dans tout le collège. Et oui nous sortons à 15h05 les lundis toute classe comprise. Je sors donc sans même regarder derrière moi , je salue Wilson mon best désormais et je me précipite à l'extérieur cherchant mon chauffeur. En attendant j'aperçois Élodie qui sort à son tour
- coucou tu pars sans me dire au revoir ? Osa t'elle en public
Mince devant tout ce beau monde !
- au...re...voir Lunes. Répondis je tremblant mais tout joyeux
Pourquoi je bredouille ?
Elle sourit et partie avec l'une de ses copines tandis que moi j'attendais le chauffeur.
Quelques minutes après
Enfin.
-Bonsoir tonton .
-salut mon fils, désolé pour le retard il y'avait trop d'embouteillages.
- non ne t'en fais pas ça va .
- apparemment le président quitte le pays pour assister à une conférence internationale en France.
- je vois pourquoi il y'a plein de militaires longeant les rues de la capitale.
- sinon comment était ta journée. Lança t'il après long silence assourdissant
- ma journée était agréable. Je dirais même presque parfaite .
- le reste de perfection est où ? Continua t'il le sourire aux lèvres
Hum tout ça c'est Élie. Moi je n'ai pas de problème.
- alors ? Insista ce dernier
- non rien, c'était juste une façon de parler.
- mon grand tu me caches des choses...! Argua t'il d'un ton espiègle
Ekier tu es déjà mon père ?
- non rien.
- si tu le dis. Je m'en tiens à ta parole.
Grave envie de piaffer mais c'est un aîné, un père de famille même. On dit souvent que « trop de familiarité engendre le mépris » il ne m'a certes pas offusqué ou méprisé mais me poser autant de questions concernant ma vie en plus c'est abusé !
Le reste du chemin est calme. Ce silence était très assourdissant. J'avais même déjà des maux de tête. Arrivé à domicile 17h
Je n'ai qu'une seule envie ,celle de me reposer longuement avant d'entamer les révisions. Les évaluations sont prévues pour la semaine prochaine et la disparition de Ada m'a vraiment déstabilisé dans mon programme d'étude. Je saute sur mon lit sachant qu'ils sont tous en bas et je m'endort à l'instant.
20h
Bikai...Bikai.. réveille toi maman t'appelle.
Je me lève à peine, c'est ma petite sœur.
- maman m'appelle pourquoi ?
- tu n'as pas encore mangé c'est pour cela qu'elle t'appelle.
- d'accord j'arrive.
Une fois dans la salle à manger, je trouve ma mère et ma sœur assises comme voulant me faire part d'une chose mais laquelle ? Je prends la peine de m'installer confortablement sur la place marquée devant ce merveilleux plat, l'okok bassa'a critiqué par plusieurs mais il reste consommé en pays bassa'a (territoires bassa'a). Il est même communément nommé « l'Ikok ».
Bref
-Bikai bénit le repas s'il te plaît. Introduisit ma mère
Avec plaisir
- Éternel, grand Dieu, grand Roi je te dis merci pour ce repas merci Seigneur parce que ce n'est ni par la force ni par la puissance mais c'est par y'a grâce que nous puissions avoir le pain quotidien. Oh Seigneur bénit ce repas, bénit les mains qui l'ont préparé et donne à ceux qui en ont besoin au nom de Jésus j'ai ainsi prié... AMEN
- gloire à Dieu, maintenant vous pouvez manger .
- bon appétit à tous. Lançais je
Merci rétorqua la petite famille à l'unisson
En mangeant ma mère prit la parole.
- alors mes enfants, je suppose que tout est revenu à la normale depuis un moment.
Uhn uhn (oui en camerounais)
- alors je voudrais vous annoncer le retour de papa dans un mois
- Ekie vite comme ça ! M'exclamais je
- tu sais mon fils ton père est assez âgé et il voudrait au moins profiter de la présence de sa famille. Touts ces voyages et tout et tout c'est épuisant. Ne le voyez pas vigoureux devant vous comme ça c'est juste qu'il est l'homme et il ne veut pas présenter de signe de faiblesse .
Hum mon père que je connais fort et tout est déjà aussi fatigué ? Les apparences sont trompeuses
- Youpi . Lança ma sœur à l'idée de revoir son papounet
Moi je reste pensif. J'espère qu'ils ne nous cachent pas quelque chose. De toute façon...
Je démontre mon sentiment par un sourire mélancolique . J'ai peur.
Du coup moi je n'ai plus faim. Heureusement ma mère était déjà quitté à table ( l'enfant quitte à table après les aînés) . Je laisse le travail à ma sœur, elle va débarrasser la table.
Il est déjà 20h45 et je n'ai pas ouvert mon cahier. A quelques jours de l'évaluation 🤦‍♂️. Trêve de bavardage je dois travailler. Je commence par la physique, ensuite les mathématiques avec les fameuses fonctions rationnelles et aussi un peu d'histoire avec la crise de 1929 et aussi les conquêtes occidentales en Afrique.
Après deux bonnes heures de travail acharné mon lit me réclame. Si mon père était là il viendrait me réveiller. Selon lui un élève en première ne doit plus dormir, il me donne souvent l'exemple de l'un de mes cousins qui faisait également la série C mais qui bossait comme un malade sans répit, actuellement il est en France travaillant pour une compagnie ferroviaire où il gagne déjà assez d'argent mais son objectif est de devenir fabricant de pièces d'avions. En tout cas nous n'avons pas le même destin. Terminais je en sautant sur mon lit. Ma sœur dort déjà.
Je prie, je chante un peu pour la gloire de Dieu et je lis un chapitre de la bible. En me couchant je pense à ma journée et à ce fameux baiser qui me hante l'esprit. Mais d'un coup je me sens coupable, coupable d'un crime contre quelqu'un. J'espère que je rêve ! Donc j'ai embrassé une fille !? Ma pensée me reproche, j'ai l'impression d'avoir commit l'impudicité . Tout à coup je transpire énormément. Je me met à genoux direct et je demande pardon à Dieu pour la désobéissance. Ce verset fuse dans mon esprit «  N'aimez point le monde ni les choses qui sont dans le monde... » . Je me sens triste mais je sais que le Seigneur est un Dieu de miséricorde il va me pardonner. Bien après je me suis endormi bercé par « There is a place de Nathaniel Bassey »
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A suivre.
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Trahison insoupçonnée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant