chapitre 9 : Un Whisky pur Feux s'il vous plaît !

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"Il est étrange de constater à quel point nos destins se mêlent, enchevêtrés dans un dédale de promesses et d'obligations. Je ne peux m'empêcher de contempler ces lignes, gravées ici avec une intention qui résonne profondément en moi. Pansy Parkinson... Son nom est un écho qui résonne dans mes pensées, une ombre du passé qui continue de m'habiter.

Je me suis toujours considéré comme l'héritier de ma propre destinée, naviguant dans les méandres de mon histoire familiale avec la certitude que je pourrais forger mon propre chemin. Pourtant, lorsque nos chemins se sont croisés à nouveau, il m'a semblé que le fil du destin nous avait tissé ensemble, liés par une promesse fragile mais tenace.

Je me souviens de ces mots échangés dans l'ombre, des promesses murmurées dans un élan de confiance. Nous serions libérés de nos chaînes du passé, capables de transcender les ténèbres qui avaient marqué notre jeunesse. Cette promesse était la flamme qui me guidait, la conviction que nous pourrions trouver un salut commun.

Pansy, avec sa détermination silencieuse et son courage indomptable, est devenue le lien qui me connecte au monde que j'ai choisi de traquer. Elle a pris sur elle l'armure de leur cause, se faufilant parmi eux comme une ombre bienveillante, récupérant les précieuses informations qui alimentent notre quête.

Son dévouement m'étonne à chaque instant. Je l'admire pour sa capacité à se camoufler, à jouer le rôle de l'une des leurs pour mieux les trahir. Sa patience est une arme redoutable, son intelligence un atout que je ne sous-estime jamais. Elle incarne l'esprit même de la résilience, l'incarnation vivante du courage face à l'adversité.

Les informations qu'elle me transmet sont devenues le fil conducteur de notre mission. Grâce à elle, nous avons réussi à remonter la piste des mangemorts, à anticiper leurs mouvements et à déjouer leurs plans. C'est grâce à son sacrifice que nous parvenons à prévenir les drames que nous avons tous vécus par le passé.

Et alors que j'erre dans l'ombre de l'identité d'Aiden Thorn, je réalise avec une sincérité profonde que ce pseudonyme ne serait rien sans Pansy. Notre lien transcende les étiquettes et les rôles que nous endossons. Elle est ma complice, mon alliée dans cette quête, et son influence se fait ressentir dans chaque choix que je fais. -30 Octobre"

Le matin se glissait doucement à travers les rideaux entrouverts, projetant une lueur délicate dans la chambre de Drago. Les rayons dorés caressaient les contours de la pièce, créant une atmosphère chaleureuse et apaisante. Au cœur de cette douce lumière, Drago Malefoy gisait paisiblement dans son lit, ses traits détendus par le sommeil.

À ses côtés, Hermione Granger reposait tout aussi sereinement, ses longs cheveux bruns s'étalant en douces vagues sur l'oreiller. Son visage semblait illuminé par un sourire subtil, trahissant la satisfaction de la nuit écoulée. Les draps s'enroulaient autour de leurs corps entrelacés, comme les vestiges de leur passion brûlante.

Les souvenirs de la nuit précédente dansaient dans l'esprit de Drago, évoquant des sensations intenses et électrisantes. Chaque contact, chaque étreinte, avait laissé une empreinte indélébile sur sa mémoire. Il se souvenait des frissons qui avaient parcouru sa peau lorsque leurs regards s'étaient croisés, de la douceur de leurs lèvres se rencontrant avec une ardeur irrésistible.

Le souffle régulier d'Hermione, son souffle chaud contre son torse nu, apportait une sensation de réconfort à Drago. Il passa délicatement ses doigts dans les mèches soyeuses de ses cheveux, captivant chaque instant fugace de cette intimité partagée. Leurs corps étaient en parfaite harmonie, comme s'ils avaient trouvé leur place naturelle l'un contre l'autre.

Le matin semblait suspendu dans une bulle de quiétude, un instant figé où le monde extérieur n'avait pas encore repris son tumulte. Drago se perdit dans les nuances changeantes de la lumière du matin, laissant son esprit vagabonder au gré des pensées qui se bousculaient. Une sensation de plénitude l'envahissait, une douceur qui semblait effacer les tourments du passé.

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