Ange ou Démon ?

¤Chapitre 13¤

J'ouvre les yeux en hurlant. Maman arrive et me prend dans ses bras, j'ai la respiration haché, les sens en éveille. J'ai le pressentiment qu'il va se passer quelque chose de grave.

Quand maman m'a pris dans ses bras, j'ai eu comme un flash, je l'ai revu morte dans cette foret, mais cette fois-ci toute seul, sans moi, sauf qu'il y a au dessus d'elle, plein de Démon avec un visage cruellement terrifiant.

Je la serre fort contre moi, je me lève, met une veste et attrape maman par la main.

- Il faut partir, vite.

On arrive devant la porte, je mets des baskets mais maman s'arrête.

- Et ton père !

- Ce n'est pas lui qu'ils veulent.

Maman se tend à côté de moi.

- Qui ?

- Les Démons.

Elle se met à trembler, elle court, attrape une feuille et marque quelque chose, elle coupe la feuille en deux, pose une partie sur notre table et l'autre, la plie en quatre en me la tend.

- Ne le lis que si il m'arrive quelque chose de grave.

J'hoche la tête, elle m'embrasse le front et sort de la maison, je la suis. On rentre dans la voiture, c'est moi qui conduit car elle n'a pas le permis, elle sort de sous son siège deux pistolet avec six chargeur.

- Si tu dois leur tirer dessus, me dit-elle, il faut que tu sache pour qui tu les tuent.

Je fronce les sourcils.

- Comment ça ?

- Si tu tire pour les humains, ils retournerons au Conseil et serons juger une nouvelle fois pour savoir chez qui ils irons, si tu tire pour les Anges, leur Âme ira chez eux et si tu...

Je vois une voiture nous foncer dessus, je met le contact, recule, fait un virage maitriser et fonce.

Ma mère s'accroche à la portière et ouvre la fenêtre. Elle charge son pistolet et tire trois fois, la voiture se cogne contre la notre, j'essaye d'accéléré mais cette foutu voiture ne peut pas avancer plus vite !
Je prend un virage sec, cette ordure grince et tourne, je jette un petit coup d'œil sur maman. Elle s'est prise elle aussi une balle dans le bras.

Je lui demande si elle va bien, elle hoche  la tête et regard la route.

- Tourne à droite ! hurle-t-elle.

Je m'exécute et regarde nos poursuivant par le rétroviseur. Il se sont trompé de route mais il reviennent vite et nous talonne en moins de trente seconde.

Il faut que je trouve un moyen pour les semer mais comment faire ? ils sont tellement plus rapide que nous...

En face j'aperçois un lac, si je ralentis et qu'on saute au bon moment, je paris qu'on peut les battre.

- Maman, à trois, tu saute en dehors de la voiture !

Je ralentis un peu pour que nos poursuivant soient très près de nous.

- Un !

Je détache ma ceinture en fixant le lac.

- Deux !

Je pose une main sur la portière tout en maintenant la voiture. Notre vielle voiture fonce dans le lac.

- Trois !

On ouvre toutes les deux la portière, je roule à terre en ramenant mes mains contre moi, je tombe dans l'eau, j'entends l'autre véhicule foncer dans l'eau, je me relève et rejoins ma mère, je l'aide à se relever, on court toutes les deux loin du lac, je remarque que le ciel est bien éclairer et je vois aussi de la fumée vers notre maison.

J'accélère et je m'arrête, pétrifier, ma maison, celle ou j'ai passer mon enfance, mes moments heureux est en train de brûler.

- Papa ! hurlé-je.

Je dépose ma mère par terre et je défonce la porte d'entrée, la fumé m'attaque violemment les poumons, je met ma main devant ma bouche en appelant désespérément mon père, je monte jusqu'à sa chambre, il n'est plus là.

Peut-être qu'il a eu le temps de s'enfuir ?

Derrière moi, le toit s'écroule, je suis coincé, je n'ai pas d'issu. Je m'allonge par terre en appelant à l'aide, le mur à côté de moi tombe sur mon bras, je pousse un cris et enlève les bout de bois brulant sur mon bras, je me redresse et fonce dans ce qui reste du mur, celui-ci se casse sous mon poids et me laisse rentré dans ma chambre, je regarde par ma fenêtre, c'est vraiment trop haut, le sol craque en dessous de moi, je n'ai pas le temps de réagir que le sol s'ouvre, je hurle une dernière fois avant que mon corps ne se cogne violemment contre le sol, j'inspire une dernière fois cette air saturé, puis, quand j'expire, je m'endors dans un trou infini de noir et de blanc.