GHOST MERCENARY

15. Remise en question

Artémis:

Je ne dois pas céder à la panique, c'est la seule chose que je suis en train de me dire, je dois respirer un bon coup, ce malade a du essayer de me contacter et n'a pas réussi étant donné que mon téléphone est éteint sous les ordres de Ghost.

Je déglutis difficilement, sentant l'angoisse me serrer la gorge. Depuis quelques jours les appels, les messages insidieux avaient envahi ma vie, rendant l'air de moins en moins respirable.

Je sais ce que je dois faire, je dois appeler Ghost et lui expliquer ce qui se passe. Je dois lui dire tout ce que j'ai eu même si je sais que je vais me faire défoncer, il faut que je lui en parle.

Avec un main tremblante, je recherche son numéro dans mon répertoire et je clique sur l'icône appeler.

Les tonalités commencent, messagerie. Je réessaye une deuxième fois messagerie encore une fois et comme on dit « jamais deux sans trois » je réessaye et là il décroche.

-          Quoi ? Grogna une voix rauque de l'autre côté de la ligne.

Bon il a l'air de mauvaise humeur, ça commence mal...

-          Ghost c'est Artémis. Dis-je précipitamment, mon souffle se coinça dans ma gorge. J'avais besoin de te parler de quelque...

-          Arrête de m'appeler je suis en mission putain. Gère ça avec ton père. Interrompt-il d'une voix sévère

Et il raccroche,je reste là, les bras ballant et je commence à sangloter.
J'inspire...

Il ne veut pas m'aider, c'était la seule personne avec qui je pouvais en parler mais il ne veut pas m'aider. Je ramasse mon téléphone au sol et je l'éteins.

Pourquoi avait-il réagi ainsi ? Pourquoi m'avait-il repoussée au lieu de me tendre la main ?

Je savais que Ghost allait certainement être méchant mais je ne pensais pas que ce serait pour cette raison, je pensais qu'il allait s'énerver parce que je ne l'avais pas dit plus tôt mais pas me dire de ne pas l'appeler.

J'ai été prit de court pas sa réaction, je n'aurais jamais pensé qu'il me remballerai sans se demander pourquoi je l'appelle. Mais pour être inquiet il faut avoir un cœur, et dans la panique j'avais oublié qu'il n'en avait pas. Et je le jure, plus jamais je ne lui demanderai de l'aide.

Un feu de détermination brûla en moi, si Ghost ne voulait pas m'aider, je devais me débrouiller seule. Je refusais de me laisser intimider par des menaces dont je ne connais pas l'émetteur. Je commençais a rassembler les mots que je collais dans un cahier avec la date approximative de réception.

J'écrivais également les conversation par appels. Mais rien ne va ensemble, la personne parle comme si elle me connaissait mais en même temps, comme si elle avait hâte de me connaitre ce n'est pas logique ?

Après plus d'une heure à essayer de trouver des indices et de découvrir une piste derrière les messages, je regarde l'heure et je me rends compte que c'est le moment pour moi de descendre rejoindre les autres afin de commencer les recherchent pour le mystérieux gang et qui sait peut être que la façon de chercher du réseau m'aiderait pour mes propres recherchent.

J'avais rendez-vous au sous-sol, au dernier étage. J'étais dans l'ascenseur qui m'indiquait que j'arrivais a bon bord grâce à la sonnerie.

Les porte s'ouvrirent sur mon père et le sergent Paterson en pleine conversation, mais ce que je vois me coupe le souffle. Les hommes et les femmes de mon père avec des dizaine d'ordinateurs dernière technologie en recherche active. Une vrai fourmilière, chacun a sa place, il y avait un paquet de conversation avec des données chiffrés que je ne comprends pas. Je m'avance à pas de loup et je me rends compte que la taille de cette base souterraine est immense, une base militaire sous la maison.