32. Sans douleur

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Artémis


Il était là, il était venu me chercher. Mais j'avais peur, j'avais peur de ce que je voyais dans ses yeux. Je n'avais pas peur de lui, je me disais simplement qu'à ce moment-là il pouvait bruler la terre sans s'en rendre compte.

Quand j'ai vu dans son regard la colère qu'il ressentait à cause de moi, à cause de mon t-shirt arraché, j'ai compris que rien ne se passerait bien. Je ne veux plus le voir dans le même état que la dernière fois. Je ne veux plus voir ce regard en lui... Mais je pense que je n'ai pas le choix. Si j'avais su, jamais je ne serais sorti de la propriété comme ça, jamais j'aurai pu penser une seule seconde qu'on viendrait m'enlever. Juste devant chez moi...

Je vais devoir lui raconter, lui dire pour les mots, j'aurai du le faire depuis bien longtemps.

Plus personne ne bouge dans la salle, au loin les voitures blindé de mon père avec ses soldats tous une arme braqué sur nous.

Et puis, je vis la scène se passer au ralentie devant mes yeux. Ghost avança, son expression sombre, son aura exhalant une menace palpable. Il avance et regarde une seule personne, une seule. Le seul homme sans cagoule, comme si tout les reste n'existait pas. Il le regardait avec des envies de meurtres. Il voulait sa mort.

Mon agresseur qui m'avait lâché m'attrapa précipitamment, je voulais me débattre mais il était trop fort, beaucoup trop fort.

-          Alors fils de chien, tu viens chercher ce qui t'appartient hein ?


Il me lâche pour m'empoigner les cheveux et montre ma tête de plus près. J'avais mal, très mal, mais encore une fois, il était hors de question que je crie ou que je pleure devant un mec pareil. Hors de question.

-          Je comprends pourquoi vous la voulez tous... Elle est tellement bonne... J'ai hâte de voir comment elle criera quand je....

Pif

Pif

Pif


Les 3 hommes encore debout tombe sur le sol en même temps, tous d'une balle dans la tête. Je commence à sangloter. Pas parce que j'ai peur pas parce que j'ai mal, mais parce que je me dis, que ça ne s'arrêtera jamais, que jamais je ne pourrais vivre ma vie d'avant. Que tant que ce malade de chef du Gang Nicholls ne sera pas hors d'état de nuire je ne pourrais plus jamais vivre.

-          Ahh ! Tu penses pouvoir me tuer ? Hein ? Mais si tu me tue elle crève c'est ça que tu veux ?

Ghost ne prêta pas attention un seule seconde a ce qu'il était en train de dire, il ne me regarde pas, il est comme obnubilé par l'homme en face de lui.

D'un coup l'assaillant attrapa ma bretelle de soutient gorge et Ghost se stoppa net. Une sensation horrible passa dans mon corps, une sensation que je ne veux plus jamais ressentir. Je commence à pleurer, a pleurer à chaude larme, comme un bébé. Et Ghost ne bouge plus, il me regarde dans les yeux et ne parle pas.

-          Beh alors... Tu serais pas content si je montrais les seins de ta petite copine la tout de suite ?

Et moi je pleurais encore. On aurait pu penser que j'en faisais trop, mais je ne peux pas vivre ça, je n'en suis pas capable. Tout ce qui est en train de se passer me renvoi a des souvenirs que je voudrais effacer de ma mémoire, des souvenirs que je souhaiterais ne jamais avoir vécu.

Et sans que je comprenne pourquoi, le visage de Ghost se voile, d'un voile noir, sombre, ténébreux. Il serre de plus en plus fort la barre en fer qu'il tient dans les mains. Et je comprends ce qu'il va faire. J'ai à peine le temps de me décaler, que Ghost balance avec un force inouïe la barre en fer qui vient se planter dans la jambe de l'homme. Il me lâche et hurle de douleur, je le regarde agonisant de douleur et il me faut quelques secondes avant de reculer à toute vitesse.

GHOST MERCENARYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant