GHOST MERCENARY

3. Ghost, aide moi.

⚠️ Ce chapitre contient des scènes qui peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes.

Artémis

La douleur lancinante dans ma tête me réveilla brusquement, m'arrachant à l'obscurité de l'inconscience. Mes paupières s'ouvrirent lentement pour me révéler un monde terrifiant, un monde ou je me trouve prisonnière de l'effroi.

J'essaye de bouger mais c'est impossible et la première chose que je remarque sont mes mains que je sens nouées derrière mon dos, ligotées avec une brutalité cruelle. Les cordes m'entaillent la peau et la douleur se propage le long de mes bras. La panique s'empare de moi, elle m'envahit comme une marée montante. Je tente de me libérer mais je le sais, c'est impossible. Mes doigts s'agitent désespérément, impuissant face à mes geôliers invisibles.

Le son de ma propre respiration haletante me fait réaliser que je suis enfermé dans une voiture en mouvement. Mon cœur bat à tout rompre, tambourinant dans ma poitrine avec une intensité frénétique. Je sens le froid métal de ce qui semble être une arme à feu pressée contre l'une de mes cote. Je peux sentir deux personnes assises des deux cotés de mon corps. Je ne peux pas voir leurs visages dans le noir mais leur présence est menaçante. Leur silence est oppressant et ça renforce mon sentiment d'impuissance.

Les souvenir de ma capture me reviennent en tête. La rue sombre, mon démon, l'odeur de la peur alors qu'il me maintient dans son étreinte glaciale. Je me souviens avoir hurlé, lutté mais c'était impossible, j'étais trop faible.

C'était trop tard.

Je sens encore la main d'une personne faire pression sur mon visage avec un tissu, son regard sur moi, le regard vainqueur mais surtout les derniers mots qu'il m'a dits :

« Maintenant tu vas connaitre ma douleur »

Et puis... Plus rien.

J'ai un élan de peur, une peur que je n'arrive pas à contrôler. Je commence à paniquer et je hurle, je hurle de toute mes forces.

-          Relâchez-moi !!!! Relanchez-moi!!!

Je me dandine dans tous les sens, en essayant de retirer les cordes qui me tiennent, et les larmes commencent à couler sans que je n'ai a cligner des yeux.

-          Vous n'avez pas le droit !!! Vous ne pouvez pas faire ça!!!

J'essaye de pousser les hommes a coté de moi en gesticulant encore plus fort.

-          Lâchez m....

On m'attrape violemment par les cheveux et on me fait basculer la tête en arrière. Je gémis de douleur et je sens une odeur de tabac froid infame caresser mon visage. Je ne dis plus rien, ma bouche est comme gelée.

-          FERME-LA !!!

L'homme me relâche en me balançant la tête en avant, violemment.

-          Si tu ouvres encore la putain de gueule, je te jure que je...

-          Tu ne vas rien faire.

Je pivote lentement la tête vers à gauche, vers le son fort et rauque que je viens d'entendre. Mais je ne vois rien, rien du tout. Son visage est caché par un tissu noir. Une cagoule, et la nuit noir n'arrange rien a ma vu brouillée par mes larmes.

-          Tu ne vas rien faire du tout, si tu ne veux pas mourir.

-          Par...

-          Ferme-la. On la dépose au point, sans la toucher. Les ordres sont faits pour être respecter. Alors maintenant ferme là.