Besoin

Chapitre 1

27 MAI 2023 MONACO

Sous le ciel couvert de la principauté de Monaco, une jeune femme court à en perdre haleine, elle est en retard, très en retard. Elle donne tout dans ces rues qu'elle connait par cœur, elle est née et a grandi ici. Elle ne sait pas combien de fois elle a maudit le chauffeur du train pour son retard. Heureusement sa destination est proche de la gare et malgré les fans qui l'alpague par moment, elle réussi à arriver rapidement. Elle remercie intérieurement son cœur de ne pas avoir lâcher après tant de stresse additionné à sa course effrénée. 

A présent entourée de plein de beau monde elle doit garder une allure correct, tout en continuant de se presser. Elle slalom entre les gens, tout en saluant d'autre. Et enfin elle voit le bout du tunnel, non pas avec une lumière blanche mais plutôt avec une couleur rouge criard. C'est un peu stressé, mais surtout surexcité qu'elle rentre dans les stands de l'écurie Ferrari. Cette ambiance lui avait tellement manqué, remplie de tension et d'excitation. 

Plus jeune elle passait sa vie sur ce circuit à crier à qui veut l'entendre qu'un jour son frère roulerait dessus et serait le champion des champions. Alors effectivement il avait rouler dessus à plusieurs reprises en tant que pilote de F1 mais ça n'a jamais été très glorieux: "Charles Leclerc et le circuit de Monaco, une malédiction?". Voilà le genre d'article peu flatteur, que les gens lambdas lisent en travers puis passent au dessus ou décident d'en débattre les uns avec les autres, mais en étant de la famille ça nous ramène uniquement à notre proche qui a chaque fois à réchapper de près ou de loin. Chaque week-end de Grand Prix est un grand stresse pour la famille mais quand l'un en particulier et tatouer au fer rouge sur la peau de leur proche c'est encore pire. C'est donc pour cela que notre jeune femme n'a pas hésité à rentrer chez elle pour soutenir son frère. 

En parlant de lui, elle le cherche du regard dans tout le garage, il est en pleine discussion avec l'équipe, il ne l'a pas encore vu. Même si elle trépigne elle attend patiemment qu'il termine pour crier son nom, il a à peine le temps chercher qui avait bien pu l'appeler qu'elle fondit sur lui pour l'enlacer. Il recula un peu sous le coup de l'impact mais répondit automatiquement à son étreinte. Tout les deux avaient toujours eu une relation spéciale, elle aimait ses 3 frères du plus profond de son cœur et eux avaient tous couvés leur unique et seule petite sœur. Enfant, elle le suivait toujours partout, son premier mot a été "Charles", elle est depuis sa naissance sa première fan.

Ca faisait plusieurs mois qu'ils ne s'étaient pas vu, à cause des travails prenant de l'un et de l'autre, avant cette année elle n'avait jamais raté un seul grand prix. Mais cette année avait été différente pour elle, elle s'est mise à son compte et les débuts ont été quelques peu compliqué, entre le stresse et la sollicitation constante, son corps n'a pas tenu, elle était épuisé arriver le week-end et il lui était impossible de sortir de son lit à part pour répondre aux appels professionnel. Elle a toujours eu horreur d'inquiété sa famille et a décidé d'amoindrir la situation auprès de ses proches. Mais malgré tout elle utilisé les seuls forces qu'il lui rester pour regarder son frère à la télé. Ils restèrent enlacer quelques instant, elle avec sa tête posé sur son torse et lui avec sa main derrière sa tête comme pour la garder près de son cœur.

- Je me demandais si t'allais venir,... - Elle se recula sans le lâcher.

- Mais bien sûr que je suis là pour te soutenir. - Elle lui fit son plus grand sourire.

- Louana, pourrais tu lâcher ton frère?

- Mais maman ça fait tellement longtemps! - Râla la jeune fille.

- La faute a qui?

Charles lança ce reproche de façon moqueuse et pas du sur un ton de reproche, mais Louana fut piqué au vif. Son cœur se serra à cause du mal qu'elle avait fait à sa famille en ayant pris ces distances, mais elle n'osait imaginer le mal bien plus grand qu'elle leur créerait en avouant l'état dans lequel elle était ces derniers mois. Petite elle avait eu beaucoup de soucis de santé, qui se sont petit à petit régler au fil des années, et elle tombait souvent malade, sa famille la faisait toujours passer en premier. Et elle ne voulait plus de ça, à présent elle était adulte et pouvait régler ses soucis seules, sans que ces proches doivent ce plier en 4 pour elle. Malgré la remarque qui l'avait blessé, elle continua à faire bonne figure en enfilant son masque de bout en train.