Besoin

Chapitre 6

2 Juin 2023 Barcelone

Louana se réveilla doucement, le soleil vint caresser doucement son visage. Après avoir remis tout les neurones aux bons endroits, elle attrapa son téléphone poser sur sa table de nuit. L'heure indiquait 9h, et juste en-dessous plusieurs notification de mention et des messages de son frère. Elle appuya pour voir les messages de Charles.

Charles
« Hello frangine, je suis désolé de te demandé ça mais mon attachée de presse voudrait te voir. »

Juste au dessus un lien d'article « Louana Leclerc agent double Ferrari-McLaren »

Les yeux de la jeune fille s'écarquillèrent au fur et à mesure de sa lecture, des photos d'elle et des deux pilotes McLaren lors de leur repas la veille, ainsi qu'une photo d'elle et Oscar en bas de son immeuble. Le pire c'était les commentaires atroces, insinuant pour les plus gentils une relation entre elle et l'un des pilotes, et pour les plus méchants ils insinuaient que la jeune fille aurait échanger son corps aux deux garçons contre des informations pour son frère. La monégasque sentie la colère montée en elle tel la lave d'un volcan en pleine éruption.
Elle se leva en furie et appela son frère, elle posa son téléphone avec le haut parleur sur le lavabo de la salle de bain et ce prépara rapidement.

- Louana...
- Charles c'est quoi ce bordel?!
- Je sais pas, j'ai reçu l'article ce matin...
- Je passe pour une traînée devant le monde entier ! Je dois parler aux médias !
- Bien entendu mais il faut qu'on se voit tout les trois avec mon attachée de presse. Aujourd'hui, il y a quelques interviews encore, tu pourras t'exprimer.
- Je prends un taxi et on se rejoint au motorhome

Sur le chemin du rendez-vous la jeune fille avait du mal à faire redescendre la pression, mais elle savait qu'elle ne devait pas le montrer et garder son sang froid. La moindre miette pouvait être utilisé pour traîner son, ou pire, celui de sa famille et de ses amis dans la boue. Tout un tas de discours tournaient dans sa tête, comment dire les choses sans risquer de s'enfoncer?
Arrivée au rendez-vous, son frère et elle s'enlacèrent, le parfum si familier de Charles apaisa la monégasque. Après quelques minutes un raclement de gorge les sortirent de leur bulle d'immunité. Maria, l'attachée de presse de Charles, attendait debout à côté de la table, des dossiers en mains. La femme grande et élancée, portait une tenue et un maquillage réfléchit jusque dans les moindres détails, pour que les gens ne pense qu'à une chose en la regardant, quelle représenter la perfection. 

La monégasque se détailla, du haut de sa petite taille, habillé classiquement et presque pas maquillé. Elle s'était tellement dépêché et les rumeurs l'avaient tellement perturbé qu'elle n'avait pas du tout fait attention à sa tenue.

Maria regarda ses feuilles, semblât réfléchir et soupira.

- Bon! Pour ton retour tu fais déjà sensation, mais heureusement l'opinion publique est avec toi, il te connaisse et t'apprécie. Pour les haters malheureusement ont ne pourra rien y faire, ce n'est pas un petit discours qui changera leur comportements, même si par contre au niveau juridique il est important qu'on fasse quelque chose. On a mis une équipe sur le coup, ils vont noté, regroupé et signaler tout les comptes qui leurs son possible a la police, si au moins l'un d'entre eux peut être sanctionner pour ces actes ça montreras qu'on ne peut pas écrire n'importe quoi sur internet et que le semblant d'anonymat peut être levé. Ça en fera peut-être réfléchir quelques-uns. Toi la seule chose que tu as à faire c'est rassurer ceux qui te soutiennent mais pourraient avoir un doute, en rappelant tes contrats, ta relation avec les garçons purement amicale si c'est bien le cas? - La jeune femme fit une pause en lançant un regard à la brune.

- Évidemment que c'est purement amicale !

- J'espère parce que je ne te promets rien si on venait à apprendre que vous avez mentit pour stopper les rumeurs, ça repartirait comme un feu sur lequel on lance de l'essence. Mais je te fais confiance tu as la tête de Leclerc celle qui fait qu'on vous croit toujours peu importe ce que vous disiez.