Chap 8 - MEINE SONNE

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C'était bien le brun. Ses longs cheveux qui volaient au vent ne pouvaient pas nous tromper.

Il nous fixait l'air narquois, un sourire timide affiché sur le bas de son visage.

Amber souriait de toute ses dents, je me demandais quant à moi ce qui pouvait bien le faire venir jusque nous, au risque qu'une bande de folles ne le traque jusqu'a là.

Je vis les joues de la brune virés instantanément au rouge lorsque leurs regards s'attrapèrent pour ne plus se lâcher pendant quelques secondes.

Je gâcha leur contact visuel contre mon gré, j'avais l'impression tout simplement d'être un fantôme, et Amber serrait tant ma main que je soupçonnais les os de mes doigts, ils allaient finir par se casser.

Évidemment, j'exagère.

Ou pas.

S - Pas que tout ça m'embête, mais voilà deux bonnes minutes que vous vous fixés comme des couillons. On peux t'aider, Georg ?

Ge - Effectivement, on s'est dit que pour fêter l'album qui est sorti et que vous n'avez toujours pas écouter, on se capterais ce soir. Fin genre, LA soirée du siècle chez les Kaulitz. On jouera les morceaux de l'album, puis on fera des jeux. Y'aura pas mal de monde et d'ambiance, et bien sûr, z'etes les premières sur notre liste !

A - Oh mon dieu, carrément super ! s'extasia t-elle en répondant pour nous deux. Je veux, je veux, je veux !!! rajouta t'elle en tapant dans ses deux mains gaiement.

Je souriais et marmonnais mon accord aussi, avant de ne pouvoir m'empêcher de penser au fait que ma sœur sera seule ce soir dans ce cas là.

Ma mère travaillait maintenant le soir, plus tard, car elle avait demandé des heures supplémentaires. J'étais persuadé que cette nuit, elle ne rentrerais pas.

Elle qui était jeune, ce ne serait que m'inquiéter d'avantage. Mais maintenant que mon père était-.. enfin, je pouvais sûrement la convaincre d'inviter une amie pour qu'elle ne sois pas seule.

S - Laissez moi appeler ma mère. Ce serait super si elle acceptait, mais j'en doute. C'est compliqué en ce moment, la fatigue la rend très amère sur ses décisions.

Il hocha la tête, patient. Amber se mit à parler pour faire diversion tandis que je cherchais le numéro de ma mère.

La tonalité retentissa, puis après quelques secondes ma mère décrocha.

M - Je suis au boulot, engagea-t-elle. La fatigue s'entendait dans sa voix, et cela me procurait la boule au ventre.

S - Oh je sais bien, maman. J'ai une faveur à te demander.

M - Summer, tu ne peux pas faire ça quand je rentre ? M'enfin, si je rentre. Je suis dépassée.

S - M'man il me faut ta confirmation maintenant. Désolée ça va prendre quelques secondes. Je peux passer la soirée avec le groupe ce soir ?

Je resserais la prise sur mon téléphone de mes mains moites, mon souffle se rompit, faute du silence qu'elle laissait.

M - Non, se décida-t-elle subitement. Il t'a ta sœur et puis je ne suis pas d'humeur à vous faire profiter. Tu sors souvent.

S - Tu as dis toi même que cela ne te posait pas de problème.. s'il te plaît c'est pour fêtez l'album.

M - Je reste sur ma décision. Allez, range ton téléphone et ne me dérange plus qu'en cas d'urgence. Merci, ma fille. Bisous. Je sais toujours pas si je rentre ce soir.. je t'envoie un sms.

H I L F E  // Tom Kaulitz & Bill Kaulitz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant