Chap 7 - WHOOPS

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Pov : Tom Kaulitz, n'oubliez pas qu'ils parlent allemands entre eux, et anglais en cours et avec les filles principalement.

Je me dirigeais vers le salon, constatant qu'il manquait mon frère pour notre petite réunion. Je balançais une insulte dans ma langue natale, il m'énervait à être en retard.

Toujours à se maquiller, je crois.

Certes, il est important de se sentir bien dans son style vestimentaire, aimer sa façon de prendre soin de sois même, mais il n'était pas obligé de monopoliser la salle de bain pendant cinq heures.

Je regardais Georg et Gustav attentivement.

Gu - Tu n'as pas l'air de bonne humeur.

T - C'est Bill, sérieux, c'est pour l'album, il pourrait faire un effort.

Ge - Ben, Bill n'est pas là, il nous a prévenus.

T - Hein ? Il est où ? je coupa Georg dans son élan, jouant nerveusement avec mon percing.

Gu - Avec Summer, en date, si on peut dire ça comme cela.

Je déglutis avec difficulté, je n'étais pas au courant de ça. Notre album devrait encore et encore attendre pour être fini.

En effet, la rencontre avec ces deux filles et le fait d'être scolarisés ne nous aidaient clairement pas. C'était dur de jongler entre études et musique.

Et bizarrement, cela me dérangeait plus que d'habitude, qu'il ne sois pas là pour nous aider. Donc il fallait que l'on puisse le faire venir assez rapidement. Il se faisait tard.

Je me déplaçais en vain du salon jusqu'à l'entrée, cherchant ainsi une illumination pour en terminer pour de bon et de plus être stressé par rapport à nos sons.

Une idée me vint soudainement, interrompre son rendez-vous, gentiment. Je gagnerais ainsi le fait que nous pourrions finaliser notre album tranquillement, mais cela le dérangeait dans son petit date.

C'est mal, Tom. C'est ton jumeau. Il peut profiter d'elle. Ça peut attendre.

Mes pensées virent sa silhouette, ses longs cheveux blonds, ses yeux, ses iris.

Et notre carrière. Non, il le fallait.

Désolé, mein geliebter bruder.

Pov Summer ;

?? - KAULITZ ?! l'interrompu une voix grave, qui me semblait assez lointaine.

Le brun soupirais et se retournais, je fis de même, cherchant du regard la personne qui l'avait interpellé.

C'étaient les trois autres membres du groupe. Tom semblait énervé. Ils couraient presque à notre rencontre.

Je ne savais pas si je lui en voulais d'avoir coupé la parole au brun où si je devais aller l'enlacer comme personne ne l'aurait jamais fait pour avoir ainsi empêcher un long moment de malaise.

L'enlacer serait terriblement gênant donc, non.

Son regard sombre s'abattait sur le visage de son frère, il agitait son index vers lui comme si l'on grondait un enfant qui avait fait une bêtise.

H I L F E  // Tom Kaulitz & Bill Kaulitz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant