Chapitre 3 : rencontre inconvenante

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Depuis qu'il c'était évanouie tout était noir, sombre, froid et silencieux. Pas un seul bruit, même pas l'écho de ses pas, pas de battement de cœur, ni même le son de sa voix, rien, absolument rien. Kamui avait baud marcher, il n'avançait pas, il n'avait même pas la sensation de marcher. Il sentait son corps se refroidir, lentement mais surement. Il ne savait même pas depuis combien de temps il était là, une heure, un ans ? il n'y avait plus rien, était-il mort, était-il vivant ? Il avait merdé et le savait, depuis quelque temps son comportement avait changé. Il s'était rapproché de sa sœur Kagura, un petit peu aussi avec son père. Ce n'était toujours pas le grand amour mais ils pouvaient se voir sans se taper dessus, un grand progrès d'après sa petite sœur.

Dans ce cadre particulier ou il ne se voyait même pas, par là comprendre que même la main devant ses yeux ne lui était pas visible, il y avait de quoi devenir fou. Et c'était surement ce qu'il l'attendait s'il ne trouvait pas un moyen de sortir de là, mais en avait-il vraiment envie. Un soupir inaudible lui échappa quand il décida de s'assoir, il n'y avait rien à faire alors autant réfléchir. Alors il se mit a pensé, dire à voix haute ne voulait rien dire si on ne pouvait même pas entendre, pourtant c'est ce qu'il fit.

- Est-ce que je suis mort ? c'est ça l'enfer ?

Mais personne ne pouvait répondre, il n'était même pas sur de ce qu'il disait lui-même alors.

- C'est donc ça ce qu'on ressent quand il n'y a plus rien... ouais... c'est peut-être un châtiment adapté à mes crimes. Continua Kamui en regardant vers le haut.

D'après lui son premier crime était d'avoir fait de la peine à sa mère, le deuxième de l'avoir laissait mourir, le troisième d'avoir fait de la peine à sa sœur. Pour le quatrième il hésitait entre avoir essayait de tué son père, ou avoir suivi Hosen et être devenue pirate. Ses délies en tant que méchant étaient les suivant dans la liste et il y en avaient tellement qu'il était impossible de tous les cités. Mais il savait que faire du mal à sa précieuse petite sœur était bien un des pires, surtout qu'il était bien parti pour la tué. Avoir laissait son sang de Yato prendre le contrôle n'était pas un crime mais une grosse connerie. Heureusement cette fois-ci il avait été arrêtait par Kagura et ses amis.

Perdu dans ses réflexions, le lapin nocturne ne s'était pas rendu compte que le froid le gagner de plus en plus, jusqu'à qu'il se sente glacé jusqu'aux os. Il avait beau essayé de se réchauffé, mais rien ne fonctionnait, il allait perdre définitivement conscience quand il senti une chose étrange. Une légère pression sur son ventre, une douce et chaude pression. Il se concentra de toutes ses force sur cette sensation. C'était le seul moyen de resté conscient mais aussi et peut-être savoir ce qu'il se passait. Après une rapide expertise il remarqua que c'était une main, une main féminine pour être plus exacte. Il semblerait aussi qu'elle l'examinait, il prit la pleine conscience de ses blessures quand elle s'y attarda.

- Oui effectivement, je suis un vrai crétin, j'aurai très bien pu esquivé cette obus... ça doit bien être moche jeune fille.

Il était vrai que Kamui était connue pour être fort, doué en combat mais peu de personne savait que même s'il était traité d'idiot, il était en vérité très intelligent et logique. Des mains aussi douces, fine et petite ne pouvaient qu'appartenir à une jeune fille. Loin de se doutait de ce qu'il se passait, le jeune Yato n'a pu que constaté qu'on lui trifouillait le corps. Soudain il prit entièrement conscience du temps qui s'écoulait alors qu'on l'opérait. Ce fut très long et fortement désagréable cependant la chaleur qui se dégageait de ses petites mains était réconfortante.

La situation c'était nettement amélioré après les trois longues heures que ça avait durée. Maintenant il était capable de se voir, de s'entendre mais le mieux c'était le froid qui était partie. Certes il était toujours au même endroit sombre, mais il y voyait plus clairement et ce n'était plus aussi opprimant qu'avant.

- Bien... j'ai l'impression qu'on m'a soigné... mais j'imagine que je ne suis pas sortie d'affaire ...soupira le rouquin en se tenant le menton tout en décrivant des cercles en marchant.

- Ça je pense que ça ne va dépendre que de toi mon grand, dit une douce voix reconnaissable entre mille.

En seulement deux seconde il se retourna vers la voix, cette voix qu'il n'avait plus entendue depuis bien des années. Le mercenaire n'en croyait pas ses yeux, devant lui se tenait celle qui respecté le plus au monde. Oui sa défunte mère était là assit sur une sorte de tabouret à fumet sa pipe les yeux fermaient.

- Ma-

- Bonjour mon lapin, dit-elle en souriant tendrement. Comment ça va ?

C'était impossible, elle était morte, ce n'était plus qu'un cadavre en décomposition, pourtant dans cette situation le redoutable Kamui se mit à pleurait. Il était très dur de se retenir pour lui, il abandonna toute fierté et se jeta a ses genoux. La sublime dame lui caressa doucement les cheveux en riant légèrement.

- Là, là, fit-elle en continuant ses caresse, ça c'est un comportement digne de ton père.

- Je suis pas comme lui ! répondit le jeune lapin en se redressant et boudant comme si la remarque l'avait offusqué.

Le rire de la femme remplie l'espace, c'était un rire franc, vivant et bienveillant. Ça avait réchauffé le cœur de l'homme qui était redevenue comme un petit garçon, heureux de retrouvai sa mère.

- Aller ne boude pas et dit moi tous ce que tu as fait depuis que tu es parti, demanda avec la plus grande des douceurs Kouka

C'est avec un sourire doux-amer qu'il lui raconta tous, de sa vie de pirate, de ses retrouvaille avec sa sœur, de la façon dont on avait voulu se débarrasser de lui. Les moment de joie, ceux de tristesse, les choses dont il n'était pas fier. La belle rousse l'écouté attentivement, rigolant de temps en temps, mais gardant toujours son magnifique sourire. Mais il était aussi tant de parler de sa perte de contrôle. Kouka était connue pour être une femme très droite et aiment même si elle pouvait être très dure par moment, cependant elle était avant tout une mère et comme tel elle le pris dans ses bras. Pour le jeune Yato la chaleur et la douceur de ses bras l'ont fait retombé en enfance. Il évacua toute sa tristesse d'un seul coup en la serrant dans ses bras à son tour. Il lui fallut au moins dix bonne minute avant de pouvoir recommençait son récit, sa mère en avait profitait pour lui essuyait ses yeux humides.

- Là, c'est fini mon grand, était les paroles qu'elle lui glissa pour le rassuré

Ses quelque mots l'ont encouragé à continuer, il lui raconta sa nouvelle résolution, le combat pour la terre avec son combat contre l'ancien. Là l'ex-immortelle rigola de bon cœur, après tous ce n'étaient pas les enfants de Kanku pour rien. Un peu vexé par le rire le lapin sanguinaire se contenta juste de finir son récit en boudant.

Kouka se leva après avoir bien parler avec son fils, elle en avait profité pour le sermonner gentiment et lui faire comprendre qu'elle était fière du chemin qu'il empruntait actuellement. Elle lui prit doucement les mains et le regarda avec tristesse.

- Mon chérie, il va être l'heure pour moi de partir, mais avant ça je dois de dire quelques avertissements. Déjà le recommence plus ses bêtise, après il va falloir te réveillé, ensuite, la jeune fille qui te soigne... je veux que tu la protège et pour finir, sache que je vous aime de tout mon cœur mais que je ne veux pas vous voir me rejoindre avant trèèèèèèèès longtemps d'accord.

Sur ses derniers mots la femme disparut dans le noir. Étrangement depuis cette discussion le jeune homme se sentait beaucoup mieux, il inspira profondément et se sentait prêt à se réveiller comme l'avait demandé sa mère, lentement il ouvrit les yeux dans la réalité.


Le monstre et l'immortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant