questions sans réponses//Fanfiction la passeuse de mots

Chapitre 5: Forsythia

Pendant les six jours qu'il nous fallait pour aller à Forsythia, Killian me donnais des entrainements tout les matins. Le matin du troisième jour, une question fait surface dans mon esprit. je n'écoute pas les consignes que mon guide me donne, et le coupe pour lui demander

-tu crois qu'Aïdan sait où est ma famille ? 

n'essayant même pas de me rassurer, il me répond.

-je n'en sait rien

Sur ce, il essaya de me faire reprendre l'entrainement, mais pour moi, impossible de me concentrer.

voyant que cela ne sert à rien, Killian s'approche de moi. Il pose une main sur ma joue et caresse ma pommette.

-qu'est-ce qui ne va pas ?

-je ne sais pas, je me pose des tas de question à m'en rendre malade. [confiance] n'est pas là, donc [peur] et [souffrance] en profitent. Finis-je en ravalant un sanglot

Le voleur enlève sa main de ma pommette et me prends dans ses bras. Surprise par ce débordement d'affection, je prends quelques secondes pour réaliser et je ferme les yeux pour mieux savourer son odeur.

Embarrassé, Mon guide se recule et me dit en réussissant à m'arracher un sourire

-Tu ferais mieux d'aller te confier à Alric, si il y a bien une chose avec laquelle je suis inexpérimenté, c'est les émotions.

                                                                    ***

La première chose dont je pris conscience en arrivant à Forsythia fut la bulle semblable à mon [protego] qui entoure la ville. Je guide mon cheval vers celui d'Abel, pensant que celui-ci sait ce que c'est.

-qu'est-ce que cette bulle ?

-pour être honnête, je n'en sait rien. me répondit-il

-j'espère que nous allons pouvoir rentrer dans la ville. s'inquiète Reina

-ça doit être pour se protéger des soldats de verre. affirme Alric 

-On trouvera un moyen de rentrer, quel qu'il soit. conclut Killian avec un sourire sanguinaire.

en voilà un qui a laissé ses oreilles trainer songeais-je.
Une fois devant la "bulle", le voleur s'en approche et en examine toutes les coutures,

-C'est une hokmat, on peut passer au travers. Elle permet de détecter toute sorte de magie. finit-il par déduire

-comment... entamais-je avant que mon guide ne me coupe la parole

-nous allons passer en mettant tout au fond de nous notre magie. Abel, ce serait préférable que tu évites de t'incruster dans les émotion des gens autour de nous.

uns à uns ils passèrent, ne restant plus qu'Alric et moi, il me propose d'y aller.
lorsque je passe la hokmat, une sensation de frisson me traverse puis une fois de l'autre coté, je vis la réelle beauté de la ville.

la Hokmat qui depuis l'extérieur ressemblais juste à une bulle, imite là un arc-en-ciel. Les maisons sont chacune d'une couleur différente et aucune ne se ressemble. Les pavés sont eux, bleu-gris.

j'adresse un sourire au voleur et lui dit

-là ça va entre difficile de passer inaperçu avec ta combinaison noir.

-ne sous estime pas le grand Killian Nightbringer, je trouverai toujours un moyen. me répondit-il avec un sourire en coin.

Le voleur nous guide vers une auberge, la première chose que je voit en rentrant fut une femme que je connais. Petite et enveloppée, les cheveux noirs, un visage abimé par le temp qui était autrefois heureux.