Mon oncle

Partie 8

Le mal de tête et les nausées de Kankurô s'étaient vite estompées, bien heureusement. Gaara avait été mis au courant de l'incident, et il avait été assez agacé de ne pas l'avoir été plus tôt. Il était le Kazekage, tout de même. Et Kankurô était son frère.

Mais bon, Shinki avait bien maîtrisé la situation.

L'un des membres du conseil de Suna avait précisé que ces souterrains n'étaient pas l'œuvre de hors la loi, car ils avaient été construits au temps de la création des villages cachés, pour mettre les habitants à l'abris des violentes tempêtes de sable qui balayaient autrefois la région, beaucoup plus meurtrières que celles d'aujourd'hui. Ces couloirs mal éclairés s'étendaient en dessous de toute la surface du village d'origine, un peu en dessous des égouts.

Ils n'avaient jamais étés condamnés, alors ils étaient accessibles à tous, et tout le monde en avait oublié l'existence. Il était donc évident que des  rebelles y établiraient leur quartier général, un jour.

Deux équipes furent chargées de trouver les accès à ces souterrains.

Gaara avait décidé que son frère resterait à la maison. Il n'y avait pas eu de possibilité de négociation. C'était comme ça, et c'était tout. 

Alors Kankurô était à la maison, et il était bien embêté car il ne pouvait pas aller acheter de cadeau à son neveux... 

Et le jour J arriva. 

Shinki recut des cadeaux, de son père, de sa tante et de ses amis. Ce soir la, son oncle était assis dans un fauteuil lorsque tout le monde fut parti. Il était toujours assez gêné et skexcusa encore une fois de ne pas avoir pu offrir quelque chose à son neveux. 

Shinki haussa les épaules, qui étaient recouvertes d'une veste de fourrure, cadeau de Temari : 

-Bah, c'est pas grave. 

Kankurô soupira. Même si Shinki n' avait pas l'air d'y porter de l'importance, cela le mettait tout de même mal à l'aise. Il se leva et fit les cent pas dans le salon. Shinki le regarda d'un air légèrement inquiet, puis proposa, dans le but de détendre l'atmosphère : 

-On se débouche une bouteille ?