✓ 𝐉𝐄𝐔𝐗 𝐃𝐄 𝐌𝐎𝐓𝐒. [Eren x OC]

𝓒hapitre 38.

                    LIVAÏ Ackerman faisait les cent pas. Arpentant le bois abimé du parquet qui avait mal vieilli, il patientait silencieusement.

— Elle va arriver. dit Adrya en préparant un thé de son cru.

Il ne se prononça pas. Ses songes étaient tournés vers son ex petite-amie pour laquelle il s'inquiétait. Il ne le montrait pas, mais Livaï tenait toujours à celle qui avait su toucher son cœur de glace pour le réchauffer. Maintenant, il se retrouvait à se poser une ribambelle d'interrogations sur l'état dans lequel elle se mettait ces derniers jours. Il savait que quelque chose n'allait pas, il était prêt à le parier et ce même si personne ne voulait l'écouter.

— Je sais qu'en ce moment elle sèche beaucoup les cours. avoua la tante de Riley en venant confier une tasse de thé chaud au jeune homme.

Il s'en saisit et la remercia d'un signe de tête. Adrya paraissait se sentir coupable, et il ne souhaitait pas en remettre une couche et l'accabler de tous ces malheurs.

— Je sais aussi qu'elle traverse une mauvaise période. soupira-t-elle en s'appuyant contre le dossier de son canapé. Entre le manque de ses parents, notre qualité de vie, votre rupture et maintenant l'arrestation de Mino... Je pensais que sa relation avec Eren lui faisait du bien, et je suis sûre que c'est le cas mais...

— Ça ne lui fait aucun bien. répliqua sans attendre Livaï en l'observant. Ce type n'est pas bon pour elle.

— Il a ses propres problèmes, lui aussi. défendit-elle avec douceur en tentant un sourire. Comme tout le monde, il se bat contre ses démons. Mais ce que je sais, c'est qu'il aime profondément Riley. Je le vois dans sa façon de la regarder, de lui sourire, de lui parler. Ce garçon est amoureux d'elle et il ne pourrait pas lui faire de mal.

— Pourtant il lui en fait. râla Livaï après avoir levé les yeux au ciel. Peut-être pas volontairement, mais ses problèmes aggravent ceux de Riley. Il y a certaines choses que vous ignorez sur...

La porte de l'appartement s'ouvrit péniblement sur la silhouette de la blonde. Solitaire, elle abandonna son sac et sa veste dans l'entrée et referma la porte derrière elle avant de s'avancer vers le salon.