Société.

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C'était une solitaire, mal à l'aise en société.

Un jour, Platon à dis: "Chacun, parce qu'il pense, est seule responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c'est-à-dire de sa destinée."

Mais apprécierait-elle son futur comme une vie humaine considérée comme indépendante de la volonté ?

Comme si, le destin serait moins cruel et noir qu'on le pensait, elle n'était pas du même avis.

Pour elle, la vie était quelque chose de très vaste, qu'est-ce que c'est réellement la vie ? Il y aurait tellement de façon de définir ce mot, cette phrase, parce que oui, qui connaissait réellement la réponse après tout ?

Et là mort dans tous ça, qu'est-ce que c'est au juste aussi ? Une liberté ? Un supplice ? Le vide ? Tout est vague, personne ne connaît une réponse prouvée. Personne n'a la même opinion, nous sommes tous là, entre la connaissance et l'ignorance à chercher une réponse logique pour convaincre la race humaine, que rien n'est simple.

On lui aurait demandé : "-Faut il mourir pour être au-dessus d'un arc-en-ciel ?" Elle aurait simplement répondu, "Probablement." Parce que oui, personnes ne connaît réellement la réponse, nous sommes tous dans l'inconnu, jusqu'au moment venu.

Elle était seulement une petite goutte d'eau dans un vaste océan, elle n'était rien, pas plus que toutes ces autres personnes.

Alors voudrait-elle croire en sa destinée ? Probablement pas.

19 novembre 2010, 8:12 a.m

Deux semaines, deux longues et interminables semaines qu'Ana avait essayé de se faire discrète depuis son arrivée, mais il fallait qu'elle se rende à l'évidence, elle ne pouvait pas passer inaperçu. Et puis, pendant la nuit, une étrange idée lui était venue. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elle devait simplement se fondre dans la masse d'élève, il n'y avait que ça à faire après tout, elle ne pouvait pas prendre le risque de se faire encore remarquer. Elle raconterait quelques mensonges aux passages et le tour était joué. Elle jouait un rôle, mais que pouvait-elle faire d'autre après tout ?

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-DOWEN !

"Et merde" pensa-t-elle. La brune souffla et se tourna face au proviseur qui se trouvait un peu plus loin. Cet homme était cruel et sans pitié, rien que son regard trahissait ses gestes et son respect. Il s'avança jusqu'à elle et tandis la main.

-Carnet. Dit-il sèchement, la regardant de haut.

Ana la sortie de son sac, et lui tendit sans le lâcher du regard. Elle avait toujours eu cette façon de provoquer certains individus, elle le savait, et elle en profitait. Sa façon d'être, ses gestes, et ses paroles. Elle mettait tout en scène pour les irriter. C'était sa manière à elle de se protéger.

L'agressivité.

Brutalité, hargne, méchanceté, violence.

-Dites-moi, vous essayez de battre un nouveau record ?

Elle rit amèrement de l'intérieur. "Quel humour pitoyable." Murmura-t-elle. Il la regardait avec un sourire tout sauf rassurant.

-Vous viendrez le chercher après les cours.

Elle était aussi dangereuse. Le mépris s'écoulait dans ses veines. Elle aimait jouer avec l'interdit, transgresser les règles, décevoir les gents. Elle aimait le goût de la liberté sur ses lèvres. Elle voulait être libre, elle faisait plutôt comme bon lui semblait. Embrasser le danger et jouer avec le feu.

"Just be true to who you are."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant