21 novembre 2010, 04:06 am
"-Je sais, il est un peu tôt, ou tard.. Mais tu me connais, je n'ai pas vraiment réussi à fermer l'œil cette nuit, j'ai plus révisée qu'autre chose. Je sais pas trop pourquoi je suis venue, peut être parce que j'avais simplement envie de venir, mais je pencherais plus du côté de l'excuse pour toutes ces fois où je ne t'ai pas rendu visite, je suis désolée. Je suis tellement désolée." Elle s'essaya contre cette pierre en marbre gris foncé, et reprit. "-Hier, j'ai lu un livre, d'ailleurs il était magnifique, je suis sûr que tu l'aurais adorée. Ça m'a surtout fait réfléchir, à vrai dire, ou non, ça m'a plus perturbée qu'autre chose en fait. Ça parlait d'une famille, un peu comme la nôtre, mais dans le passé. La plus jeune des deux filles, était enfermée chez elle jour et nuit parce que leurs parents étaient très croyants, et elle ne pensait qu'à être libre, seulement à la liberté qu'elle pourrait avoir, mais ses parents lui interdisaient tout, et sa sœur était super égoïste et égocentrique alors elle n'avait rien, à part sa foutue imagination, puis à la fin, elle se suicida, en laissant un bout de papier, inscrit dessus "Vivre ou survivre" mais elle avait choisi la mort. Je ne vais pas te cacher que j'ai pleuré, beaucoup même. Cette histoire était très touchante, très réaliste, et surtout dramatique, j'te l'avoue. Elle a préféré la mort à la vie, elle s'est battue pour sa liberté toute son existence, alors que sa seule liberté se tenait juste à ses pieds. Et puis, je me suis rapportée à moi, et à notre histoire. Tu existais pendant que je vivais. Puis, je me suis rendu compte que, je ne faisais que survivre face à ton ombre, à ton souffle, et ton odeur. J'ai pas fait les meilleurs choix, toi non plus d'ailleurs, voilà où ça nous a menées. Qu'elle connerie." Souffla-t-elle. "-J'espère que tu es heureuse partout où tu es." Elle baissa la tête et ferma les yeux quelques secondes. "J'ai fait une rencontre, je veux dire, j'ai rencontré une fille. Je suis sûr qu'elle est déjà au courant, peut être pas de tout, mais d'une bonne partie. Pourtant, tu sais, j'ai l'impression qu'elle s'accroche, je lui ai dit, je l'ai prévenue qu'elle cherchait les ennuis en s'approchant de moi, mais elle m'a tenue tête. Elle s'est pas dans quoi elle s'anbarque, mais au fond, j'ai été agréablement étonnée qu'elle face comme bon lui semble." Elle se décala, puis ce remis à sa place, plus confortablement. "-Après tout, chaque voyage débute par une première étape, n'est-ce pas ? Il faut un début comme une fin, et puis c'est à nous de créer notre destin. Je crois que je vais faire poète, elles sont belles mes tournures de phrases." Elle sourit tristement, puis baissa la tête et la fit pivoter de gauche à droite. Elle reprit. "-J'ai jamais été une personne en béton armé tu sais, mais ce soir, j'ai simplement essayé de vivre et ça m'a plus. Les gents penses savoir ce qui est bien pour nous, mais ce n'est pas forcement la vérité... Regarde ce qu'ils ont fait... Regarde ce que tu as fait... Et ce que tu m'as fait... T'avais pas le droit de me laisser seule comme ça, t'avais pas le droit, qu'est-ce que je suis censée faire moi maintenant ? J'ai rien vu venir et j'ai glissé, je suis fatiguée de toujours tomber du mauvais côté." Elle reprit sont souffle et leva les yeux pour contempler le ciel. "-Tu te rappelles la fois où on s'était disputée dans ta chambre ? J'étais tellement énervée que j'étais sortie prendre l'ai et tu m'avais suivie. J'étais vraiment en colère contre toi, mais même quand je pouvais plus te voir, tu étais toujours là. Je t'avais dit que je comptais sortir seule et tu m'avais répondu que je n'avais pas le choix, tu étais moi, j'étais toi et que si je refusais, tu me laisserais crever de faim dehors. Je t'avais répondu : "je choisis la mort." Et toi très sérieusement, tu t'ai retournée, tu m'as regardée droit dans les yeux et tu m'as dit "Je choisis la vie." Sur le moment, je ne réalisais pas vraiment ce que je disais, aujourd'hui, je regrette d'avoir prononcé ces mots, et me rappelleras toujours de ce regard sincère et triste que tu m'avais lancé ce soir-là." Elle prit une longue inspiration, puis reprit. "-J'ai les yeux qui brûle à force d'avoir trop pleurée." Puis aussitôt, elle rigola, un rire doux, mais à peine audible. "-C'était eux contre nous, mais surtout nous contre nous même. Aujourd'hui, il ne reste plus que moi, alors s'il te plaît envoie moi un ange, envoie-moi une personne sur qui je puisse compter."
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"Just be true to who you are."
أدب المراهقين17 août 2010. 7h06 am. Vous avez déjà ressentie ce sentiment? Ce sentiment qui vous rend invincible mais à la fois vulnérable. Ce sentiment dont beaucoup de personne refuse de voir, de sentir et d'admettre, qu'au fond ils ont été toucher. Ce sentim...