8 octobre, tôt le matin.
Elle se réveilla au premier rayon du soleil. Tout annonçait que ce serait une belle journée aujourd'hui. Ses bagages étaient faient, elle avait prévue pour plusieurs jours et s'était dit qu'elle dormirait dans un hôtel. Elle avait pris une bonne partie de ses économies, pour être sûr de ne manquer de rien. Ce matin-là, elle s'était douchée, préparée. Elle n'avait bu qu'un jus d'orange, et savait qu'elle aurait faim dans quelques heures, mais peut importe, elle savait se débrouiller seule. À l'heure de partir, elle se dirigea vers la chambre de sa mère, toqua et entra. Elle dormait encore, évidemment ce n'était pas surprenant. Elle prit une longue respiration et prononça un seul mot pour que sont cœur ne s'emballe, elle avait tellement peur de sa réaction. C'était bien une des seules personnes dont elle avait toujours du mal à faire face.
"-Maman?
Elle ne bougea pas, Emily répéta.
-Maman ?
Sa mère ouvrit les yeux, et les posa directement sur sa fille.
-Qu'est-ce qui se passe ?
-Je pars.
-Où ça ?
-Je te l'ai déjà expliquée, je pars quelques jours voir une amie malade.
-Ah oui, et pour les cours ?
-Si le lycée t'appelle, tu diras que je suis malade, okay?
-Okay.
-Bisous."
Elle referma ça chambre et alla chercher sa valise. En descendant les escaliers, elle eut un pincement au cœur, ce n'était pas le fait de mentir, puisqu'elle le faisait quotidiennement, non, c'était le fait de partir quelques jours alors que ça mère était malade, tout peut arriver, et même si elles se comprenaient mal et qu'il n'y avait plus de dialogue entre les deux depuis un bon moment, elles s'aimaient et s'étaient une des principales raisons pour rester. Mais elle ne pouvait pas, c'était égoïste, mais elle-même l'assumait, c'est sont choix.
Un jour, elle avait lu "Si tu ne trouves pas la vérité à l'endroit où tu es, où espères-tu la trouver ?"
Cette citation était de Dôgen, et quelque part, il avait raison, mais les personnes qui se trouvaient autour d'elle, ne faisaient que lui mentir et lui cacher la vérité alors dans ce cas-là, que fait-on ? On attend que ce foutue miracle arrive, et qu'il lâche sa bombe ? Et à votre avis, combien y aura-t-il de victimes ?
Alors parfois, le mieux à faire est de ce bouger. Et si je devais créer une citation, ce serait "On doit simplement rester fidèle à ce que l'on est, quitte à faire des sacrifices et être égoïste."
Au moment de partir, elle remonta rapidement, ouvrit la porte, sa mère s'était rendormit, elle s'approcha et l'embrassa sur le front, la regarda une dernière fois et s'en alla. Arrivée devant la porte, elle l'ouvra, prit ses clés, se retourna une dernière fois et referma la porte à contre coeur.
Elle mit environs trente minutes pour arriver à l'aéroport par les transport en communs. Elle était aussi excitée qu'apeurée. Ses mains étaient moites et avaient l'impression que plusieurs regards se posaient sur elle, ce qui était faux puisque en réalité tout le monde était pressé, et pendant les heures qui suivèrent, elle embarqua.
Son vol dura une heure trente.
"Je venais d'arriver chez moi, et bizarrement en entrant dans le salon ce n'était pas ma mère que j'y ai trouvé, mais Julien. C'était pas normal, en général, il ne vient pas quand ma mère est là. Il était assis tranquillement sur le canapé, il n'y avait aucun bruit, même la télé n'était pas allumée. Je déposai mon sac, sur un des fauteuils à sa droite.
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"Just be true to who you are."
Ficção Adolescente17 août 2010. 7h06 am. Vous avez déjà ressentie ce sentiment? Ce sentiment qui vous rend invincible mais à la fois vulnérable. Ce sentiment dont beaucoup de personne refuse de voir, de sentir et d'admettre, qu'au fond ils ont été toucher. Ce sentim...