Chapitre 53

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Notre conversation finit, Clément se lève et toque à la porte.

- On a fini. Vous pouvez nous ouvrir maintenant ! crie-t-il.

Personne ne répond. Ont-ils décidé de nous laisser enfermer toute la journée ?

Quelques minutes plus tard, notre mère vient à la porte pleine d'espoir.

- Vous êtes réconciliés ?

- En quelque sorte, lui répond Clément. Tu peux nous ouvrir maintenant.

Notre mère ne se fait pas prier, elle déverrouille la porte et entre. Elle nous regarde à tour de rôle doutant de notre "réconciliation".

- Vous ne vous payez pas ma tête ?

Oui et non. Je vais la jouer directe.

- Maman, Clément et moi ne nous sommes pas réconciliés comme tu le voudrais, mais, on ne va plus s'ignorer. Clément et moi avons eu des différends, nous en avons parlé et il me faudra du temps pour tout digérer.

- On est désolé de t'avoir impliqué, ajoute Clément.

De nouveau, elle nous regarde à tour de rôle puis hoche la tête signe d'approbation.

- Vous pouvez y aller.

Elle est déçue, et je le sais. Je me sens mal puisque c'est en partie à cause de moi. Je ne devrais pas lui causer de souci, elle en a bien assez.

Clément va dans le salon tandis que je pars dans ma chambre me changer avant de retourner dans le salon pour passer du temps avec ma famille. C'est si rare qu'elle soit au complet, du moins à moitié au complet.

***

Mon réveil sonne, me réveillant. Je ronchonne ne voulant pas me lever. Quelques minutes après, j'ai repris mes esprits et me rends compte que je suis en vacances. Satané réveil que j'ai oublié d'enlever. Malgré ça, ma mauvaise humeur s'envole à moitié.

Je prends mon téléphone et désactive le réveil, puis je retombe dans mon lit pour replonger dans mon sommeil.

Finalement, n'arrivant pas à me rendormir, je me lève, enfile un gros gilet et descends prendre mon petit déjeuner où je trouve Léon, concentré à regarder dans le réfrigérateur. Une idée me vient soudainement.

Voyant qu'il ne m'a pas remarqué, je m'approche à pas de loup de lui et me place juste derrière lui. Il referme la porte du réfrigérateur, se retourne comme prévu dans ma direction, puis crie et sursaute en me voyant. J'explose de rire tandis que lui lâche des jurons.

- Ça te fait rire en plus !

Je me plis encore plus de rire et peine à parler.

- Ah... put...ain...

- Fous-toi bien de ma gueule, vas-y.

Il se déplace et s'installe à la table. J'arrive à peu près à me calmer puis commence à préparer mon petit-déjeuner mais à chaque fois que je le regarde, je ne peux m'empêcher de rire.

- Tu me dis que tu auras fini.

Je me calme pour de bon et nous prenons notre petit-déjeuner dans la bonne humeur. Il me parle avec passion des nouveaux films qui sont sortis et je l'écoute.

Only until the endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant