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« Pourquoi tu ne m'aime pas comme les autres, maman..? »
Je me réveillai en hurlant et en pleurant, assise sur mon lit d'hôpital, et sentit une main puissante me serrer le bras.
« Tout est de ta faute... »
Je fis tout mon possible pour respirer profondément et reprendre mes esprits, mais mon corps de me répondait plus.
« De ta faute. Tu as gâché ma vie »
Je suffoquai, et ma blessure qui pulsait de douleur ne m'aidait en rien à me calmer.
« Tu mérite de crever en enfer »
Idiote.
Byron, qui c'était assis au bord de mon lit en me tenant le bras, me fixait les sourcils froncés.
- Tu veux boire ?
Je hochai la tête faiblement en haletant puis essaya d'attraper le verre d'eau posé sur ma table de nuit. Mais mes mains tremblaient trop et je risquais de le faire tomber.
Alors Byron le prit, et passa la main derrière ma tête, pour la pencher en arrière et me faire boire doucement.
Il reposa le verre à sa place quand j'eu fini, sans retirer sa main de ma tête pour autant, et me lança un regard interrogatif.
- Tu a fait un cauchemar ? Je t'entendais parler dans ton sommeil, tu marmonnais en disant : « non je t'en supplie, arrête... » ou « je ferais ce que tu veux ».
Il aurait pu me réveiller...
J'ouvris la bouche, mais aucun son n'en sortit.
« Sale gosse, tu as tout gâché.. »
J'étais encore sous le choc, et tremblante. Ce n'était pas la première fois que je faisais ce genre de cauchemar, bien au contraire, mais chaque fois que ça arrivait j'avais besoin d'au moins une dizaine de minutes pour me calmer complètement.
Byron descendit sa main jusqu'à l'arrière de mon cou, approcha un peu mon visage du sien, et il en détailla chaque centimètre, les sourcils toujours aussi froncés, l'air confus.
Puis il me serra dans ses bras.
Son étreinte dura un bref instant, pendant lequel il me caressa les cheveux d'un geste apaisant, qui me calma immédiatement. Je ne le pensais pas capable d'autant de douceur, mais ses paroles me revirent en mémoire.
« Détrompe toi, les apparences peuvent être trompeuses.. »
Il se pencha vers mon oreille et me murmura doucement :
- Tu devrais t'allonger, tu es toute pâle cariño..
Je me crispa, puis hoche la tête et fit ce qu'il me dit lentement en grimaçant. Je me sentais un peu nauséeuse, et ma blessure me tiraillait. Il baissa la lumière de la lampe qui était restée allumée, et il murmura tout bas, si bas que je failli ne pas l'entendre :
- Tu me la rappelle tellement...
- Je.. J'ai besoin de parler de ce qui s'est passé. Je ne vais pas pouvoir me rendormir sinon.
- Je t'écoute, répondit-il après un court instant d'hésitation.
Je pris une longue respiration puis lui raconta tout ce qu'il c'était passé dans mon rêve, qui n'en était pas vraiment un en réalité mais plutôt une sorte d'horrible flashback.
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Là Où Le Vent Nous Emporte
RandomMia Johnson et Byron Smith s'allient malgré leurs différends car ils ont pour objectif d'exécuter la même cible, chacun pour des raisons différentes et pendant toute la durée de leur mission, certains rapprochements se font loin des yeux et des orei...