Chapitre 6

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MIA

Trois jours après que j'ai acceptée de diriger les heavenly angel's, Byron a commencé mon « entrainement ». Il me faisait courir des kilomètres et des kilomètres dès 6h du matin, dans le froid, puis on revenait au QG, en courant bien sûr.

Ensuite, il me faisait enchainer des séries de pompes et d'abdos pour « m'échauffer », puis on devait passer au combat au corps à corps. Il m'a montré plusieurs techniques d'immobilisations, et comment me dégager de l'étreinte d'un potentiel agresseur. Ça pouvait être très utile, mais ce que je voulais le plus faire, c'était apprendre à tirer.

D'une certaine façon ça m'effrayait d'avoir en ma possession une arme capable de blesser gravement, voir tuer, quelqu'un. Mais d'un autre côté, cet aspect dangereux m'attirait ennormément.

- Ça y est, tu rends l'âme ?

Si tu savais comme j'aimerais t'arracher la tienne.

Je sentis son ombre au-dessus de moi, et j'ouvris les yeux.

- Désolé de te décevoir mais non. Je fais une pause, t'es un vrai tortionnaire.

Il m'adressa simplement un ricanement, ce qui me donna encore plus envie de lui coller mon poing dans la figure. Depuis le début de l'entrainement, il y a trois heures, je n'ai pas eu le droit à une seule seconde de repos.

J'étais allongée sur le sol de la salle de sport, couvert de lourds tatamis, et il attrapa mes deux poignets pour me remettre sur pieds. Une fois relevée, je le fusilla du regard et lui tourna le dos pour déposer ma gourde dans un coin.

- C'est bon t'a fini ta pose, princesse ?

- Oui.

- Bien. Maintenant que tu à fini avec tes caprices de gamine, on va pouvoir voir quelle technique tu métrise le mieux au corps à corps.

Je déglutis : jusque-là je n'ai jamais réussi à le battre, étant donné qu'il est plus grand et plus lourd que moi.

Quand je lui fit la remarque, il répondit simplement ceci :

- C'est parfait, ton agresseur aura de grandes chances d'être... pas aussi bien bâti que moi, mais assez massif tout de même.

Pour la modestie on repassera.

Il se plaça devant moi, en position, prêt à attaquer.

- Vas-y attaque moi.

J'envoyais le premier coup qu'il esquiva sur la gauche mais il n'avais pas prévu mon deuxième coup, qui arriva par la droite.

Mon poing arriva droit sur sa mâchoire, son visage partit sur le côté et je vis mon poignet se tordre lors de la collision. Un craquement sourd se fit entendre, et je poussa un cri lorsque la douleur remonta dans mon avant-bras, puis dans mon épaule.

Et merde, il manquait plus que ça

- Putain !!

Byron se redressa vivement et avança vers moi. Il attrapa mon avant-bras, sans se soucier de mes protestations.

- BYRON ! Lâche moi tu me fais mal.

- Je te conseille d'arrêter de crier si tu ne veux pas que je te donne une bonne raison de le faire, menace-t-il en sortant son flingue de sa poche.

Il l'approcha dangereusement de mon visage, en faisant glisser le métal froid  le long de ma tempe, descendant lentement jusqu'à mon menton, ignorant le violent frisson qui me traversa.

Là Où Le Vent Nous EmporteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant