Chapitre 2

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Il se réveilla lentement. Battant des cils face à la soudaine lumière. Il étouffa un gémissement plaintif en resserrant ses bras autour de lui. Il avait mal et froid. Il sentit cependant un tissu sur sa peau. Il fronça les sourcils à cette constatation. Pourquoi était-il recouvert alors qu'il n'avait jamais aucun vêtement ? Une autre constation le frappa : ce n'était pas un sol boueux sur lequel il était allongé. Non, il était sur de la pierre. Il ouvrit cette fois-ci les paupières, perdu. Son regard déambula de droite à gauche. La panique le prit. Ou était-il ? Il se redressa piteusement sur ses coudes. Son corps à peine remit ne lui permettrait pas de se lever avant encore un moment. Il regarda les barreaux, il était enfermé. Son corps trembla de froid et de peur. Il s'assit, appuyant son dos contre le mur glacial pour se tenir. Il serra un peu plus cette veste contre lui. Il se rendit compte que ses blessures avaient été pansé. Des vêtements traînés à ses côtés. Il soupira en se voyant encore nu. Il les attrapa et les enfila difficilement avant de remettre cette veste par dessus. Il replia ses jambes contre lui, posant sa tête sur ses genoux. Tout ceci était un cauchemar. Il était enfermé dans un sous sol, seul, d'un possible psychopathe. Il remarqua une fenêtre, avec des barreaux, sur le mur. Il pourrait au moins voir où il se trouvait. Il devait essayer de se lever. Il devait s'enfuir. Prenant ses dernières forces, il attrapa les pierres du mur dans ses mains pour se tenir. Il se redressa difficilement en se tenant, étouffant un cris douloureux lorsque son poids fut délégué à ses pieds. Il était encore trop faible pour soutenir sa masse. Ses muscles lachèrent, le faisant tomber contre le mur, se cognant au passage. Il avait envie de pleurer. Il n'avait plus assez de force pour essayer de  nouveau atteindre la fenêtre. Il se laissa donc misérablement retombé au sol, laissant une traînée de sang aux pierres et haletant après un effort physique incommensurable. Il avait réussi à se réouvrir les blessures, super. Il ne savait même pas l'heure ni le jour qu'il était. Rien ne pouvait être pire. Il se resserra de nouveau en boule, pour garder le peu de chaleur en lui. Ses paupières devenaient de plus en plus lourde, son corps avait besoin de récupérer après cette manœuvre infructueuse. Il sombra donc de nouveau dans l'inconscience.

Il se réveilla quelques temps plus tard. Ou plutôt quelque chose l'avait réveillé. Un bruit de métal. Le bruit des barreaux. Il écarquilla les yeux de surprise, se mettant sécuritairement dans un coin. Il entendit un soupir.

- tu as fait le foufou ? Tes blessures se sont réouvertes. Tu ne respectes pas beaucoup mon dur labeur. Soupire-t-il en regardant la traînée de sang au mur et ses vêtements rougeâtres.

L'homme se déplaça près des barreaux, se laissant enfin apercevoir. Ça le rendit un peu plus ahurie. Il le connaissait. Il ne comprenait encore moins.

- Sirius Black..? Demande-t-il, incertain que ce soit vraiment lui.

Ce commentaire dû surpendre le noiraud qui lâcha cependant un rire.

- lui-même. Approuve-t-il. Comment me connais-tu ?

Cette conversation était lunaire. Il voulait qu'on lui explique ce qu'il foutait ici, pas parler de ces choses insignifiantes du passé.

- tu étais populaire à Poudlard, surtout avec le quidditch. Dit-il malgré tout, ne voulant pas le contrarié.

Il rigola une nouvelle fois, satisfait de la réponse.

- c'est pas faux. Par contre, toi, tu étais discret, alors ne m'en veux pas si je ne connais pas ton petit nom. Comment tu t'appelles ?

- Remus. Remus Lupin. Lui répond-il, toujours mal à l'aise.

- Bien Remus Lupin. On va faire quelque chose. Je vais rentrer, pour que tu puisses être soigner, mais je veux que tu ne tentes rien. Se battre ne servirait à rien, laisse toi gentiment faire. Toi, tu seras soigné et ça sera moins chiant pour moi, c'est du gagnant-gagnant, ok ? Propose-t-il tranquillement en attrapant des bandages dans l'armoire.

Back in Black (Wolfstar - 🍋)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant