Back in Black (Wolfstar - 🍋)

Chapitre 6

Sirius bailla en s'étirant. Il venait de rentrer de son déplacement. Il était parti en Irlande à la recherche d'un réseau pour des informations. Il avait réussi, mais ce voyage l'avait épuisé. Il avait dû courir partout, casser la gueule à plus d'un et faire le sale boulot. Mais il était enfin de retour, il pourrait dormir dans son lit confortable à la place de ce motel pourri d'un quartier populaire. Il devait d'abord aller voir Remus avait de s'effondrer sur son lit. Il alla dans le bâtiment ouest et descendit d'un étage. Il prit la clé dans sa main et descendit les marches de l'escalier.

- Devine qui est de retour ? Et avec une maxi surprise ? Demande-t-il, déjà souriant à l'idée de lui parler.

Ses traits se tendirent vers la surprise tandis qu'il ouvrit grand les yeux. Remus releva son regard vers lui et lui afficha un timide sourire.

- Bonjour Sirius. La surprise sont tes rapports ? Demande-t-il calmement.

Ses sourcils se froncèrent en le regardant.

- C'est quoi ça ? T'as fait des conneries ?

Il ne dit rien, secouant simplement la tête, contestant les dires. Sirius ouvrit la porte et rentra. Il s'accroupit à sa hauteur et posa ses mains sur lui pour  regarder. Il avait des ecchymoses, des bleus violacés. Ses cicatrices qui devaient pourtant être guerries s'étaient reouvertes voire aggraver. Il prit son visage en coupe pour tourner sa tête, le faisant lâcher un spasme de douleur. Sa joue était boursouflée suite à des multiples coups. Le balafré avait mal à cause du toucher mais il se laissait simplement manipuler. Il ferma lentement les yeux en sentant la chaleur des doigts sur sa peau glaciale, ça lui faisait définitivement du bien.

- Ne touche pas mon épaule, s'il te plaît. Elle me fait vraiment mal. Dit-il en sentant des mains se déplacer vers cet endroit.

- Le garde ? Demande-t-il simplement.

- Tu m'avais prévenu qu'il serait moins gentil que toi. Dit-il tout aussi simplement en allongeant ses jambes douloureuses.

Sirius était en colère. La violence et la torture n'était pas son mode de fonctionnement. Il faisait parfois preuve de violence, bien évidemment, mais quand c'était nécessaire, pas par plaisir. Il n'était pas un sadique comme certains membres. Ce n'était pas sa façon de faire du tout. Remus était loin d'être un cas difficile, bien au contraire. Même en l'attaquant il ne l'avait fait que le renverser, il ne l'avait même pas blessé. À vrai dire, il doutait même qu'il pouvait blesser quiconque. Il était docile et ne provoquait aucun problème. Il ne méritait aucun punissement et encore moins de violence gratuite. C'était sa putain de mission. Remus n'était que sous ses mains à lui. Ce garde n'avait aucun droit de venir interférer dans ses affaires.

- Je ne pourrai pas te parler du livre pour impressionner ton frère. Il me l'a pris dès que tu es parti. Désolé. Continue-t-il, mal à l'aise du soudain silence.

Il ne disait même pas ça pour se plaindre. Il était juste déçu que tout ça n'est servi à rien. Que c'était juste de l'argent gaspillé pour rien pour lui. Il ne disait pas non plus ça pour dire qu'il avait passé deux semaines à compter chaque seconde pour s'occuper. Il n'allait juste pas pouvoir en discuter avec lui et, ça, ça le désolait. Il avait l'excuse facile. Sa voix n'avait d'ailleurs rien de plaintif et sonnait juste peinée.

- Je reviens. Attends moi. Dit-il en se relevant

Remus pouffa en le regardant. Ce n'était pas comme s'il pouvait aller bien loin. Le Black remonta les escaliers tout aussi vite en furie. Si utiliser la violence était dans des cas nécessaires, ici était manifestement l'occasion de l'utiliser. Il sortit et alla dans une pièce où les gardes passaient du temps entre eux entre les rondes. Il ouvrit la porte avec fracas et baleya la salle d'un sale regard lorsqu'il se stoppa sur l'un d'entre eux.

- Toi. Dehors avec moi. Tout de suite.

Le garde accepta sans plus. Il n'avait rien à se reprocher. Il le suivit donc dehors tranquillement. Seulement, c'était bien moins tranquillement qu'un poing rencontra son visage à peine un pied dehors. Le faisant tomber à la renverse. Sirius le contempla de haut, visiblement irrité.

- De quel droit, prends-tu des décisions à ma place espèce de larve ? Tu te prends pour qui ? Demande-t-il, le recouchant d'un coup de pied dans le buste quand l'homme essaya de se redresser.

Le garde le regarda avec incompréhension en lachant un juron de douleur, sa tête rencontrant violemment le sol.

- Le gars. Dans la cellule. De quel droit as-tu osé poser tes mains crasseuses sur lui ? Redemande-t-il, appuyant cette fois-ci lourdement son pied contre sa cage thoracique.

- Quoi..? C'est un prisonnier ! Je n'ai rien fait de mal ! C'est ce qu'on fait à tout les prisonniers ! Hurle-t-il, visiblement lui aussi en colère.

- C'est MON prisonnier. De plus tu oses élever la voix contre ton supérieur ? N'espère même pas me demander grâce.

- Demander grâce ? Pour quelle faute ? J'ai fait ce qu'il fallait faire dans l'ordre des choses. Les cellules ne sont pas une garderie, elles servent bien à quelque chose. Continue-t-il de se justifier.

- La ferme. Ferme ton gros clapet insignifiant. Tu n'es qu'un sous fifre. Quelqu'un d'inutile. Cet homme était sous mes responsabilités, sous mes ordres. Il n'était certainement pas entre tes petites mains répugnantes. Ton seul putain d'ordre était d'aller le nourrir, rien d'autre. Tu parles d'ordre des choses ? Bien. On est sur la même longueur d'onde sur ce point là. L'ordre c'est d'être puni après avoir fait de la merde comme tu as fait. Conclue-t-il en sortant sa baguette tout en enfonçant un peu plus son pied.

Le regard de l'homme s'écarquilla en comprenant. Il tenta vainement de se dégager, malheureusement pour lui, la pression du pied sur lui l'empêchait de s'enfuir. Comme prévu, il demanda grâce, il demanda d'abandonner la punition, implorant le pardon, promettant que ça ne se reproduirait plus. Sirius s'en fichait bien. Il n'était pas un enfant de coeur, il sévissait. Il lui ota la vie, comme bon nombre de fois qu'il eu fait. Avec toute l'antipathie qu'il possédait et toute son impassabilité. Il regarda froidement le cadavre de garde sans la moindre culpabilité. Il était assez gradé pour savoir que cet acte importait peu. Il ranga sa baguette et repartit dans le bâtiment ouest. Il laissa le corps inerte là, dans la boue, un autre sous fifre s'en occuperait bien. Il marcha en passant négligemment une main dans ses cheveux. Soudainement, il s'immobilisa. Il avait bien fermé la porte, mais pas à clé. Il avait seulement fermé la porte d'un coup de pied. Il avait été distrait, bien trop concentré à se venger que sur ses gestes. Merde. Quelle bourde. Il courut précipitamment au sous-sol, dévalant les escaliers, la gorge nouée.
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Chapitre 6 ce soir ! 🏃‍♂️

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J'avoue que le livre déchiré c'est parce que j'avais la flemme de faire une discussion digne d'un club de lecture... J'ai préféré décrire un meurtre à la place.