Obsession

CHAPITRE 14 : Entre cris et passion

Aurora

                                                                                                Naples, Villa, 10h du matin

Le rayon de soleil qui traversait la chambre d'Alessandro me fit ouvrir les yeux. Il n'était plus avec moi mais j'entendais l'eau  coulait, il devait surement prendre sa douche. Je me leva quelques minutes après pour aller rejoindre mon amie et lui demander comment s'était passé sa première nuit. Je toqua à la porte de celle-ci.

- Gio, c'est moi, je peux rentrer ? Dis-je à voix basse tout en entrouvrant la porte dans le cas où elle dormirait.

Je ne la voyais pas dans le lit mais sa voix venait de se faire entendre du balcon.

- Oui ! Entres ! Me cri-t-elle. 

- Alors bien dormis chérie ? 

- Comme un bébé ! Je n'ai jamais dormis sur un matelas aussi confortable, les notre sont très bien, mais EUX ! Mon dos l'en remercie. Lâche-t-elle en rigolant. Et puis, cette vue au réveil c'est magnifique. 

Il est vrai que la vue était resplendissante, elle dominait Naples et au loin on pouvait voir la mer. On ne s'en lasserais pas. 

- Alors tu n'es pas resté avec moi cette nuit ! Racontes ! Dit-elle malicieusement. 

- Ne te réjouis pas trop vite. Rigolais-je en lui racontant ce qui s'était passé dans la nuit. 

- Et vous n'avez pas parlé depuis ? M'interroge-t-elle après m'avoir écouté.

- Non il était sous la douche et je suis venue te voir directement. Nous allons bien voir de quelle humeur il sera. 

- Bon et si on allait oublier un peu ton Monsieur Ricci pour se prendre un bon petit déjeuner ? 

J'acquiesça et nous nous dirigeâmes vers la cuisine. Une fois arrivée à celle-ci, nous y trouvions Alberto qui nous regarde étonné. 

- Ne me dites pas que vous voulez encore préparé quelque chose seule Mademoiselle Jones, je vous rappelles que nous avons des personnes payés, même très bien payés pour le faire. 

- Quoi ? Il y a du personnel et tu veux faire la cuisine toi même ! s'exclame mon amie.

- Bon si tu veux. Cédais-je à Gio. 

- Alors j'aimerais bien une omelette avec du bacon et un jus d'orange. Demanda poliment Gio.

- Je prendrais pareil, cela m'ira très bien. 

- Parfait Mesdemoiselles, allez vous installer où vous le souhaiter je vous apporterais tout ça. 

Cet homme était vraiment un amour. Il avait beau avoir des airs de dur il nous traitait avec respect et bienveillance. 

Nous prenons donc la direction du jardin pour se prélasser sur l'herbe fraichement coupée près de la piscine. Quelques minutes plus tard Alberto arriva avec un plateau et un panier. Je savais ce qu'il y avait sur le plateau, mais dans le panier ? 

- Tenez, et voici un plaid dans le panier avec des coussins, vous serrez mieux installées. J'ai cru comprendre que les magnifiques transat ne vous convenez pas ce matin. Dit-il en lâchant un rire.

- Merci c'est vraiment gentil Alberto. Le remerciais-je.

Nous avions finit de manger et envoyant le cour de tennis, nous eûmes la même idée. 

- On va se faire une partie ? Lâchons-nous simultanément ce qui nous fît rire. 

- On va se changer d'abord. Dis-je en voyant que je n'avais qu'un long tee-shirt et une culotte.