Chapitre 2

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Le soleil de levait sur les centrales de Marioupole. Napoléon juché sur son Harley Davidson contemplait le spectacle de la Terre se fondant avec le ciel, des teintes pourpres et flamboyantes se mêlaient, présages du spectacle sanglant qui menaçait de s'abattre sur les plaines ukrainiennes. Napoléon échangea un rapide coup d'œil avec le général Théo et d'un hochement de tête, ce dernier comprit et ordonna l'assaut. Les missiles s'élançaient dans les cieux tels de sinistres hiboux, silencieux mais mortels. Cette mission était malgré tout risquée, en effet quelque soit le camp, nul ne pouvait se permettre de toucher la centrale nucléaire de la ville et ce même accidentalement; à moins de vouloir recréer Chernobyl, ce qui n'était pas souhaitable. 

Tandis que les combats faisaient rage, de l'autre côté de l'Europe, au palais de l'Elysée, Macron suivait chaque rapport depuis le début de la campagne et il montait pas à pas son plan de "grand remplacement". Avec ses fidèles amis, Jean-Luc Mélanchon et Eric Zemmour, Macron avait le soutien d'une grande partie de l'électorat français bien que celui de Marine Lepen manquait à l'appel. Cependant Macron faisait face à un problème d'ampleur, en effet Napoléon avait été élu Président à vie en 2032 et la nouvelle Constitution qu'il avait faite adopter rendait impossible tout changement de gouvernement de son vivant. Aussi Macron n'avait plus qu'une seule option qui s'offrait à lui, il devait réaliser un coup d'Etat. Cependant pour cela il lui faudrait le soutien de l'Etat major des armées, mais ce rôle était occupé par Napoléon lui-même. Alors comment faire en sorte que Napoléon perde le soutien de ses troupes et qu'elles s'allient contre lui pour le précipiter dans sa chute ? Macron le savait déjà. Il s'agirait du plus haut acte de trahison et ce dernier pourrait conduire toute la nation à sa perte. Cependant c'était sa seule option, il fallait que Napoléon perde la guerre. Macron possédait tous les rapports de missions et toutes les positions alliées, il n'aurait qu'à les livrer à Poutine afin que ce dernier puisse frapper directement les troupes françaises. Mais Macron savait que s'il faisait cela, il mettait en jeu la vie de Napoléon. Ce plan n'était pas viable, Macron ne voulait pas attenter à la vie de Napoléon, simplement trouver un moyen de prendre la tête de l'Etat. Depuis que Macron avait rencontré Napoléon, sur les bancs de Sciences Po, il était immédiatement tombé sous le charme du futur empereur des français, d'un coup d'oeil, sa stature et son éloquence avait eu raison du coeur du jeune Manu bien que déjà marié avec Brigitte à cette époque. Il aimait sa femme bien entendu mais l'amour qu'il portait à Napoléon était d'un tout autre ordre, dès qu'il posait le regard sur son commandant, son général, son maître, le coeur de Macron se serrait car il savait que leur amour était impossible et que malgré l'ampleur du mouvement LGBTQIA+ en France l'opinion publique n'aurait jamais accepté un tel scandale. D'autant plus que Macron n'était pas sans savoir que Napoléon n'en avait que faire de son simple ministre de l'économie.

A ces pensées le coeur de Macron se brisait d'autant plus. Sa décision était prise malgré tout. La vie exige qu'on prenne des décisions irrévocables avant même de pouvoir en mesurer les conséquences. Cette réflexion marquait le début du quoi qu'il en coûte, la nouvelle politique Macronienne. Seuls quelques généraux et armées étaient restées en France et n'avait pas suivi Napoléon pour sa campagne, mais cela sera suffisant. Macron les convoqua tous et ce soir 20h, aurait lieu la grande annonce.

Du côté de Napoléon les combats semblaient s'éterniser, l'Empereur restait en retrait dans un ancien bunker de l'URSS et donnait les ordres aux troupes et généraux, ils gagnaient du terrain mais bien trop lentement. Napoléon n'avait pas prévu que ses troupes n'étaient pas accoutumées à se battre en ville mais plus en terrain dégagé. Malgré tout, bâtiment après bâtiment ils faisent tomber la cité dans leur camp. Les pertes étaient de plus en plus lourde malgré tout et il semblait que les russes avaient déjà trouvé une grande partie de leurs positions, en effet les emplacements tenus par l'armée de Napoléon et même le bunker dans lequel il se trouvait étaient sans cesse bombardés par les ennemis. Le général Théo aux côtés de Macron maudissait les troupes russes :

"-C'est impossible, comment ces enfoirés pourraient connaître toutes nos positions ainsi ?! Il y a forcément une taupe parmi nous je vois que ça, à moins qu'ils aient inventé une machine pour détecter toutes nos positions ainsi mais ça m'étonnerait de la part de ces cyka blyat !

- Théo ! Perdre notre sang froid aisin ne nous avancera en rien, calme toi et suis les ordres sinon...

- Tss... Bien Votre Majesté, dis Théo d'un air faux et condescendant.

- Général Micah (moi fan de rdr2 ? nooooon jamaiiis) dites-moi, vous êtes en charge des télécommunications, pensez-vous que notre signal ait été intercepté ?

- Mon Commandant, nous n'avons repéré aucune menace sur notre système numérique mais en prévention nous pourrions couper nos systèmes de rapport d'état et de positions en temps réel vers la France métropolitaine. Répondit Micah, général peu apprécié par ses pairs pour sa cruauté mais que Napoléon appréciait pour ses tactiques sans failles et sa rationnalité qui ne laissait la moindre place aux sentiments.

- Nous ne pouvons nous couper de la France et de nos alliés ainsi, continuer à surveiller d'éventuelles failles et tenez-moi au courant.

- Bien."

L'empereur et les généraux élaboraient différentes stratégies mais les positions prises étaient peu à peu perdues et de nombreux soldats étaient blessés ou morts. 


De l'autre côté de l'Atlantique, papi Biden ouvrit la porte et fut surpris de voir sa nouvelle livraisons de "marchandises" accompagnée par deux gardes, Biden joyeux leur montra le bouton pour commander des glaces instantanément puis parti rejoindre le débat présidentielle.

Alors qu'il rejoignait enfin le plateau, sa vice-présidente le foudroyait du regard, son retard n'était visiblement pas passé inaperçu comme il l'espérait. Les votes étaient déjà finis mais le dépouillement étaient toujours en cours. Assis sur un tabouret du plateau après un court discours sur la grandeur resplendissante des Etats-Unis d'Amérique il se perdit dans l'affiche des chiffres qui défilaient à l'écran devant lui. Trump se moquait sans cesse de lui et de ses 20% de votes mais cela n'affectait que peu Biden, en effet Donald était un peu comme un élève de CE2 disant "pouet pouet camembert" à son camarade. De plus un camion de glace passa non loin et Biden tenta de se lever pour le poursuivre mais tomba en se prenant les pieds dans le tabouret. Heureusement pour lui ses infirmiers-gardes du corps étaient à ses côtés et le rattrapèrent afin de le ramener à sa place. Biden ne put s'empêcher de penser que c'était de la maltraitance sur personnes âgées de ne pas le laisser s'en aller, il ne rêvait en effet de plages de sable blanc, de glaces chocolat-vanilles et de petits garçons sur ses genoux... (Disclaimer je condamne fermement ce genre de comportement mais cette fiction est à but caricatural et inclue donc des comportements que les personnages ont eu dans la réalité mais exagérés).


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⏰ Dernière mise à jour : Aug 25, 2023 ⏰

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