Macron X Napoléon

Chapitre 1

Alors que Napoléon partait en conquête, ses chars lancés au galop à la suite. Notre cher ministre de l'économie comptait les frais d'une telle campagne in extremis. Les résultats étaient mauvais, il en vint même à se dire qu'il faudrait encore reculer l'âge de départ à la retraite, peut-être à 90 ans pour être rentable. Cependant cela mènerait sans aucun doute à des manifestations d'une ampleur inégalée et à des grèves pendant des mois. Son autre solution était de rendre les antidépresseurs payants, en enlevant la couverture sociale pour ces derniers, les français y étant accros ils ne sauraient s'en passer et devraient payer le prix fort.
Une idée vint soudain à Macron, celui qui dépensait autant l'argent des français était Napoléon, pour ses conquêtes telle que sa dernière en Ukraine et ses précédentes dans toute l'Europe. Macron nourrissait un profond amour et respect à l'égard du chef incontesté de l'État mais ce dernier le menait à sa perte. Si Macron voulait sauver la France, Napoléon ne pourrait continuer à la diriger. Cette pensait brisait le coeur du ministre de l'économie car il savait qu'une telle trahison ferait que Napoléon le detesterait. Mais il n'avait pas le choix. "C'est notre projet" se répétait dans la tête de Manu telle une litanie funèbre. Sa décision était prise.

De l'autre côté de l'Europe, Napoléon ne soupçonnant rien du sombre complot se tramant chevauchait son Harley Davidson, les yeux fixés sur l'Est, le soleil couchant derrière lui et sa troupe de chars et engins de guerre. Dans les ciel, une troupe de rafales les survola : l'aviation arrivait. Napoléon savait que la prise de Moscou serait une entreprise périlleuse, il faudrait d'abord reprendre Kiev aux armées russes mais il avait pour cela des atouts de taille : des canons dernière génération à rayons cosmiques de licornes. Nulle autre nation n'en possédait et ces armes au nombre de trois étaient la fierté de l'Empire français. Alors qu'il arrivait à Varsovie, Napoléon se demandait si Poutine l'affronterait sur le dos d'un ours. Ses pensées divaguèrent d'une chose à une autre et finirent par s'arrêter sur son ministre de l'économie. Macron était vraiment un très bel homme, et fidèle qui plus est. Napoléon commença à se dire que si il avait pu il aurait définitivement épousé Macron, s'il avait était un prince réputé d'Europe évidemment. Arrivé à sa base militaire non loin de la frontière ukrainienne et alors qu'il prenait sa douche, Napoléon commença à penser à Macron à nouveau. Il voyait ce bel homme avec sa chemise déboutonnée et ses cheveux au vent. Cependant Bonaparte revint vite à la réalité en se rappelant l'existence de Brigitte. Il se demandait si c'était Macron qui la faisait ainsi crier toute la nuit. Alors qu'il sortait de la douche, Napoléon fut interpellé par l'un de ses généraux, Théo (si tu te reconnais cheh).
"Monsieur nous devons préparer notre plan pour les prochains jours, il est urgent de faire face à la menace russe."
Napoléon avait toujours été impressionné par ce général gringalet vantard et pompeux. Il le trouvait d'un sérieux ridicule mais bon, au moins il faisait bien son travail et en plus il était déjà allé en Ukraine pour des raisons militaire, sa connaissance du terrain et de l'ennemi était donc d'une importante capitale. Théo reprit :
"- Je pense que nous devons faire une percée jusqu'à Kiev de toute urgence, nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre plus longtemps.
- Je suis de votre avis, le territoire ukrainien a été russe bien trop longtemps, nous devons rendre leurs terres à ce peuple.
- Et nous avons toutes nos armées avec nous, il nous suffit de former de bonnes lignes d'approvisionnement.
- Bien. Répondit Napoléon. Je vous laisse vous en occuper je me chargerai personnellement de vérifier que vous avez exécuté correctement les ordres."
Le général Théo se retira en effectuant une petite courbette devant l'empereur et Napoléon se retrouva à nouveau seul avec ses pensées. Il se demandait si son départ pour l'Ukraine ne risquait pas de déclencher des rébellions dans le reste de l'empire. En effet il avait amené une grande partie de l'armée avec lui et s'inquiètait d'un potentiel soulèvement populaire au nom de la souveraineté nationale dans les territoires conquis. Mais il se dit qu'il avait laissé les rênes de l'empire à ses ministres et comme il les avait lui même désignés pour leur grande compétences et fidélité, il devrait réussir à garder le peuple sous leur joug.

Pour être honnête, Napoléon n'appréciait pas vraiment le commandement de l'état, ce qu'il aimait était la guerre, la stratégie, l'action, le feu et les tactiques pour venir à bout de ses ennemis. Après tout il avait construit son empire dans le feu et le sang, c'était pour cela que les gens, de son entourage comme du peuple le craignaient et le respectaient. Quand bien même une rébellion aurait lieu, la répression serait telle qu'aucun autre peuple n'oserait jamais plus se soulever. Du moins, de son vivant.

Napoléon passa le reste de la journée avec ses troupes, à les préparer pour les futurs assauts, la percée devra être rapide et d'une efficacité redoutable.

Pendant ce temps, papi Biden qui regardait Fox News d'un air attentif eu soudain un appel de sa vice présidente :
"-Monsieur où êtes vous ? Les élections ont lieu aujourd'hui !
-Les élections ?
-Les élections présidentielles Monsieur... Tout le monde vous attend pour prendre la parole. Votre ennemi Trump a déjà pris la parole et commence à vous accuser de sénilité à cause de votre retard.
-Bien bien j'arrive, répondit Biden d'un air las."
Relevant la tête, Biden réalisa que le programme qu'il regardait sur Fox News était en effet le candidat Trump, celui-ci racontait toutes sortes d'atrocités sur Biden mais malgré tout ce dernier ne pu s'empêcher d'admirer son éloquence. Biden tenta de se lever une première fois mais son lumbago l'en empêcha (petite référence à l'Oncle RDR2). Cependant il savait qu'il ne pourrait pas user de l'excuse de la souffrance infligée par son dos lors de cette journée cruciale. Alors faisant fis de la douleur, il se leva et se dirigea lentement vers la porte d'entrée. Lorsqu'il l'atteignit, un toquement se fit entendre...