44

7 1 0
                                    

6 jours plus tard

Aujourd'hui était un grand jour !
Tout les deux jours je me rendais dans la cave pour notre petite séance de torture.
J'allais beaucoup mieux, je voulais pas le tuer de suite car sa souffrance me servait de thérapie. Cependant je pouvais pas me permettre de le laisser vivre plus longtemps pour enfin pouvoir chasser mes cauchemars.

Je me suis préparé avec le plus grand soin. Tout était parfait de la coiffure à l'outfit.
En me rendent dans le salon j'ai vu une multitude de personne et ce n'était clairement pas bon signe.
Il y avait mes grands parents, les jumeaux, les jumelles et la bande constituée de Driss, Mathieu, Chems, Ibrahim, Moussa, Ernest, et Thomas.
J'allais mieux ces tant ci mais je dois avouer que je ne les calculais plus tellement.

Moi : Vous organisez une fête ?

Mensah : assied toi Estelle

Moi : qu'est ce qui vous arrive ? Je vais être en retard à ma séance de cinéma

Driss : tout le monde sait ce que tu t'apprêtes à faire ici

Moi : pourquoi parler du cinéma comme si c'était un crime

Daniel : on sait que c'est aujourd'hui que t'as prévu de tuer Rayan

Moi : vous leur avez dit ?! Mais vous êtes malade ou quoi

Djeneba : on a fait les aveugles, on t'a laissé le torturer mais le tuer ? C'est beaucoup trop

Moi : vous êtes hypocrites, il souffre beaucoup plus de la torture qu'autre chose. La mort aurai été une punition moins douloureuse

Chris : oui bon on t'a laissé te défouler sur lui mais maintenant faut que ça s'arrête

Thomas : ça va pas t'apaiser si c'est ce que tu crois

Moussa : au contraire, carrément ça va te détruire de l'intérieur

Ibrahim : ça va te noircir le coeur au point où tu ressentira plus rien

Ernest : tu changeras négativement et ça va être difficile de te retrouver

Chems : et malgré les efforts tu regretteras toute ta vie

Mathieu : alors renonce à l'idée de le faire il vaut mieux

Moi : vous avez fini là ? Vous êtes devenus thérapeutes ?

Driss : Estelle t'es en train de te laisser consumer par la rage

Moi : vous êtes partis demander de l'aide à tout le monde pour me convaincre de ne pas le tuer mais c'est pas ce que je compte faire hein

Djeneba : mais encore ?

Moi : je vais juste le castrer et c'est juste une petite ablation des parties génitales c'est tout

Grâce : mais t'es complètement tarée

Awa : sans les soins adaptés c'est une mutilation qui est fatale enfaite

Moi : c'est son dos ça et puis réfléchissez deux secondes avec tout ce que je lui ai fait vous pensez que je peux tranquillement le laisser partir ? Il se vengera soyez en sûrs

Djeneba : mais accordons lui le bénéfice du doute, il vivra dans la peur qu'il puisse lui arriver la même chose donc il fera rien

Moi : on est pas chez les Bisounours, ce type est taré et puis attendez moi ici je vais vous montrer la liste de toutes les choses qu'il m'a fait subir pour que vous vous rendiez compte de la gravité de tout ça

Je suis pas stupide, je sais pertinemment qu'ils vont pas me laisser passer et que j'ai aucune chance de réussir face à ce nombre. Alors je suis sortie par la fenêtre et j'ai rejoint l'échelle de service qui menait au toit pour ensuite descendre aux caves.

Je me suis rapidement rendue compte qu'ils me rendraient pas la tâche aussi facile que ça et ça me mis dans une colère noire.
Je montais les escaliers avec une vitesse folle en me demandant ce qui n'allait pas chez eux.

Moi : C'EST QUOI VOTRE PUTAIN DE PROBLÈME

Mensah : t'étais pas censée être dans ta chambre

Moi : pourquoi est ce qu'il est plus dans la cave bordel de merde

Driss : tu serai aller le tuer tôt ou tard ou pouvais pas le laisser là bas

Moi : me dites pas que vous l'avez libérer putain

Daniel : pas encore mais on va pas tarder

Moi : je vous le demande une dernière fois, laissez moi aller finir le travail. Si il se passe une bêtise qu'il le retrouve et qu'il me fasse du mal je tiens à ce que vous sachiez que ce sera exclusivement de votre faute et soyez sur que je vous en voudrais toute ma vie. Et dans le cas où il me turais je vous le pardonnerai jamais.

Mensah : faut que t'arrêtes ça, c'est plus possible. On a appeler ton médecin, il t'a trouvé une place dans un hôpital psychiatrique

Moi : donc pour vous vouloir se venger c'est être folle ? Vous êtes malades ?

Djeneba : c'est surtout parce que Driss nous à fait part de ta tentative de suicide

Je n'avais plus rien a dire, je pouvais plus dire quoi que ce soit.
Je l'ai regardé droit dans les yeux avec toute la déception du monde.

Moi : comment t'as pû ?

Driss : je l'ai fait pour toi, t'en a besoin alors le prend pas comme ça

Moi : va te faire foutre

Je voulais plus rester là, j'avais besoin de digérer tout ce merdier. J'entendais le sons des pas derrière moi donc je tentais d'accélérer mais il était rapide, plus rapide que moi.
Et après m'avoir rattrapée il a attrapé mon poignet avec toute la douceur dont il pouvait faire preuve. Il posa son menton sur le haut de ma tête et me chuchotais des mots à l'oreille

Driss : m'en veut pas princesse, je pourrais pas supporter ça

Moi : pourquoi tu leur a dit, si tu veux pas que t'en veuille alors

Driss : parce que je t'aimes et je ferai tout pour toi même si ça implique de t'éloigner de moi

Et à ce moment là, j'ai senti mon coeur. Et ça faisait longtemps que je l'avais pas senti merde.
Alors je me suis redressée et je l'ai embrassé, mon coeur m'hurlait de le faire.
J'avais senti que j'allais bientôt plus en avoir l'occasion, j'ai senti que j'allais marquer la fin d'un chapitre, voir du livre.
Alors je l'embrassais et lui transmettais tout l'amour que je pouvais.
Je l'embrassais comme si c'était la dernière fois.
Parce que tout ça croyez le, c'était un putain de baiser d'adieu.

~Estelle~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant