Les Sacquet

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Assise tranquillement sur une rambarde du château d'Imladris, une jeune fille, ressemblant fortement à une elfe, sans les oreilles pointues, avait les yeux fermés, la tête penchée en arrière pour profiter de l'air frais matinal, repensait à ce que sa tante lui avait dit trente ans plus tôt.

-L'Anneau a été retrouvé, murmura-t-elle avec un frisson

Elle secoua alors la tête et sauta de la rambarde pour aller se promener dans les couloirs avant d'aller chercher son cheval dans les écuries. Elle tomba alors sur une étrange personne assise sur un banc avec un livre sur les jambes et une plume dans les mains. Elle se rapprocha de lui, légèrement en flottant presque à un centimètre de la terre. Ce dernier sursauta en levant la tête en sentant un doux souffle sur lui, il hocha la tête à son encontre.

-Bonjour, salua-t-il

-Qu'entendez-vous par là ? Me souhaitez vous le bonjour ou constatez vous que c'est une bonne journée, que je le veuille ou non, ou encore que c'est une journée où il faut être bon ?, demanda-t-elle avec un large sourire

-Tout cela à la fois, je suppose, rit-il, vous me faites penser à mes amis Gandalf et Alruna.

-Je ne vous avais pas reconnu Bilbo...

-Miséricorde ! Alruna !, s'exclama-t-il surpris

Elle s'assit à côté de lui et le détailla de la tête au pied, ce qui rendit un peu mal à l'aise le vieux hobbit.

-Que faites-vous ici ? Les elfes vous manquaient ?, demanda-t-elle

-Je suis fatigué et j'ai quitté la Comté pour revoir ses paysages et cette paix, dit-il, je finalise le récit de mon aventure et je me suis dis que pour la fin de cette aventure, j'aimerais revoir Fondcombe.

-Je vois... Gandalf m'avait dit que vous aviez changé depuis la dernière fois qu'on s'est vu enfin... Quand il a bien voulu me parler.

Le hobbit hocha la tête, se demandant tout de même ce que voulait dire le sous entendu, après tout  d'aussi loin qu'ils s'en souviennent les deux magiciens s'entendaient très bien, et dès qu'il tourna sa tête pour lui demander se quel voulait dire par là et son nom, celle-ci avait tout bonnement disparu !

La jeune fille était tout simplement partie voir le Seigneur de cette contrée : le Seigneur Elrond, un très vieux elfe si vous l'écoutez. Ce dernier l'avait appelé car sa fille avait besoin d'aide pour rapporter un hobbit blessé ici. Elle hocha la tête et courut vers l'écurie pour aller chercher son cheval, Colisé, délaissant sa jument pour cette fois-ci. 

-Cours le plus vite que tu le peux Colisé ! Nous devons sauver l'hobbit !

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-Cours le plus vite que tu le peux Colisé ! Nous devons sauver l'hobbit !

Il hennit alors et partit au galop comme si sa vie en dépendait, ce qui est un peu vrai car quand sa maîtresse s'énerve ce n'est pas beau du tout..., ils arrivaient alors à un petit campement où elle retrouve Arwen en train d'appliquer des Feuilles de Roi sur un hobbit, derrière elle trois autres hobbits la regardaient avec peur et un homme la regardait confiant.

-Alruna ! Je suis ravie de te voir ! Il faut amener Frodo le plus vite possible à mon père, il a été touché par un poignard du Roi Sorcier, dit elle à toute vitesse

-Des Nazgûls ? Comme ces étranges...

Alruna la regarda attentivement montrant et regardant la gravité et le sérieux de la situation. Elle lui prit Frodo, du vous à elle c'est son cheval le plus rapide, et le positionna sur son cheval et regarda son amie.

-Tu nous guides ? Tu connais les raccourcis par cœur.

-Bonne chance à vous deux !

-Merci Aragorn. Au galop !

Aragorn... Ce nom fit apparaître une rage sans nom dans la tête de la jeune fille, n'oubliant pas ce que ce dernier lui avait fait. Elles partirent alors au triple galop mais les Nazgûls les rattrapèrent rapidement et se mirent à leur poursuite. Alruna regarda derrière elle pour les voir se rapprocher, elle donna alors des coups de talents et ordonna à Colisé d'aller plus vite encore.

-Vers la rivière !

Elle se pencha vers la droite pour suivre le chemin emprunté par son amie et elle vit Frodo se pencher de côté, elle le remit en place difficilement tout en demandant d'aller plus vite, s'excusant également de le pousser à bout.

-Tenez Frodo, revenez vers la lumière ! Vous pourrez revoir votre oncle !

Suivant la princesse d'Imladris, elle zigzagua entre les arbustes et les arbres de la plaine puis elle soupira en voyant le reflet du soleil sur l'eau. Elle félicita son cheval en lui disant qu'il pouvait ralentir un peu l'allure en allant dans l'eau. Elle se plaça en retrait et regarda son amie fixer avec haine les Nazgûls.

-Fais attention à toi Arwen !

-Ils n'aiment pas l'eau c'est un avantage.

-Je n'ai pas mon bâton et pas de mains libres...

-Je m'en occupe.

Les Nazgûls hurlèrent alors que leurs cheveux se mirent à se cambrer dans tous les sens pour éviter de toucher l'eau.

-Abandonnez le semi homme, femmes elfes !

Arwen sortit son épée alors qu'Alruna le regarda d'une manière de dire "même pas en rêve et je ne suis pas une elfe !" avec en prime une de ces légendaires insultes.

-Si vous le voulez, commença Arwen, confiante, Venez donc le chercher, finissa-t-elle mesquinement

Ils ordonnèrent, forcèrent plutôt, à leurs cheveux d'avancer et elle fit faire un pas en arrière au sien, par pur précautions connaissant le plan de sa fidèle alliée. Soudainement peu confiante, Arwen se mit à fixer l'eau et à réciter une formule, vint alors une énorme vague faisant peur aux horribles et immondes créatures devant nous. La vague prit la forme d'une horde de cheveux aux galops et frappa violemment les Nazgûls qui tombèrent et furent emportés par le courant.

Frodo se mit alors à pousser des cris de douleur, plus d'agonie, inquiétant les deux femmes. Il commença à tomber sur le côté puis par terre, sous les yeux désespérés des amies. Il perdait son combat intérieur. Alruna le mit dans ses bras pour essayer de le relever avant de se mettre à le supplier.

-Non Frodo, s'il vous plaît, ne renoncez pas. Pas maintenant.

Alors qu'il rendait l'âme, Alruna le lova contre sa poitrine et le serra dans ses bras alors que deux larmes coulèrent sur ses joues. Arwen se baissa à leur niveaux et frotta la tête du jeune hobbit et baissa la tête alors qu'elle aussi laissa couler ses larmes.

-Que la grâce qui m'a été donnée lui soit accordée..., pria-t-elle. Epargnez le, sauvez le

D'un commun accord, les deux femmes reprirent la route à toute allure, Frodo coincé entre Alruna et la tête de Colisé. Ce dernier repris du poil de la bête et fonçait à tout allure vers la demeure du Seigneur Elrond. Arrivée, elle l'installa dans une chambre vide pendant qu'Arwen allait chercher son père.

-J'aurais besoin de votre magie, Melagear.

Cette dernière hocha la tête en se frottant les mains puis les posa sur les tempes du blessé et murmura des mots afin de calmer la douleur pour que le Seigneur puisse le guérir. 

L'histoire sans finWhere stories live. Discover now