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Sutton marmonna furieusement lorsqu'on est venu lui confirmé que sa soit disante femme n'était nul part au manoir. Où pouvait elle aller à une heure pareille? Et pourquoi avait elle quittée la maison sans qu'on l'aperçoit. Il retourna d'un pas pressé à l'intérieur de la chambre, il ouvrit l'armoire qui contenait ses habits, et remarqua qu'ils étaient toujours là. Par contre le couvre lit avait disparu, et un oreiller. Où est ce qu'elle pouvait bien aller ? Fallait il qu'il téléphone à sa soeur ou ses parents ? Non, cela risque de les inquiéter. Mais il ne connaissait pas assez, Aliyah pour avoir une quelconque idée de l'endroit où elle pourrait se réfugiée. Sutton commençait à devenir impatient et inquiet. La jeune femme aussi têtue et enfantille qu'elle était, se trouve désormais sous sa responsabilité, c'était à lui de veiller sur elle, ils étaient marié depuis deux jours et voilà la situation dans laquelle il se trouvait. Sa femme avait quitté la maison le lendemain de leur soit dit en passant mariage!

-- Si j'étais cette petite folle ou est ce que j'irai.... murmura t'il en fouillant dans sa mémoire. Évidement, aussi vite qu'il ne le crû, un endroit lui paru net. C'était sûrement là qu'elle se trouvait. La bibliothèque! Pourquoi n'avait il pas pensé à ça bien avant. En vitesse, il fit démarra la voiture, il en était sûr qu'elle y était, jamais elle n'aurait retourné chez ses parents.

Sutton éteignit le moteur, en ouvrant la portière, tout était calme, la rue était déserte, et aucune lumière ne fesait signe de sa présence. Pourtant, il était convaincu qu'elle se trouvait dans atelier! Lorsqu'il tourna la poigner de la porte d'entrée, celle ci était déjà ouverte, c'était le premier signe qui prouvait bien qu'elle était là, en catimini, il inspecta tout les lieux où elle était susceptible de s'y trouvé, mais rien, il se dirigea donc vers l'ouverture du bureau, il souffla les mains sur les hanches en apercevant le petit corps d'Aliyah, recroqueviller sur elle même embrassant son ventre. Elle était là! Pendant un bout de temps il eut envie de la prendre dans ses bras, visiblement parce quelque part au fond de lui, il était heureux de la retrouver, mais son ego était trop puissant pour admettre une telle chose, encore moins agir.

La jeune femme dormait paisiblement, devrait il la réveiller et la conduire à la voiture ou simplement la prendre sans faire de bruit et l'y conduire lui même? Il opta pour le deuxième choix, mais elle fût la première à réagir.

Aliyah se doutait bien qu'il allait venir la chercher. Mais elle n'aurait jamais pensée qu'il ferait aussi vite, les yeux mi clos, elle le fixa sans vraiment le voir, elle pouvait déjà deviné son regard froid et sans doute en colère qu'il affichait la plupart du temps.

--Que faites vous là. Interrogea Sutton sans bougé d'un pouce.

--Je vous retourne la question, répliqua t'elle en soutenant son regard déstabilisant.

--J'ai posé la question en premier alors c'est a vous de répondre.

--Je n'ai pas d'explication à vous donnez. Vous avez été clair non? Je ne suis pas votre femme.

Elle avait vu juste, il ne voulait pas d'elle dans sa vie.

--Vous devriez rentré avec moi. Lâcha t'il à bout.

--Non! Je n'irais nulle part avec vous! Je me sens bien ici.

Sutton la fixa, puis s'attarda sur sa bouche rouge... le clair-obscur  reflétait sur son beau visage. Aliyah Arstone était une très belle jeune femme. Et ce soir, il la trouvait encore plus belle avec ses cheveux défait et cette frange qui lui allait si bien.. quand à son corps, il remarqua encore une fois que ses seins avaient prit du poids et que ses lèvres le menaçait d'y goûté.. avec cette robe blanche décolter, son ventre dominait déjà la totalité, et tout cela la rendait magnifique. C'était la première fois qu'il voyait une femme enceinte aussi rayonnante. C'était aussi la première fois qu'il mourrait d'envie d'écraser sa bouche contre la sienne pour lui faire l'amour. Mais une seule chose le retenait, un chose qui l'interdisait d'approcher de cette femme parce que même étant marié à lui, elle appartenait à un autre... Un autre qui avait trouvé l'endroit parfait pour montrer sa dominance, et sa puissance. Lui, il n'était que celui qui couvrait l'éclatante vérité.

--Qu'est ce que vous attendez pour partir? Je sais que cela ne vous gênerait pas de me laisser seule.

-- Vous êtes venue seule! Alors je n'ai aucune raison de rester si vous ne voulez pas venir.

--Pourquoi vous ne voulez pas l'admettre.

--Admettre quoi? Répèta t'il en lui accordant très peu d'attention.

--Que c'est votre mère qui vous a contraint d'accepter. Je veux l'entendre de votre bouche.

--Qu'est ce que cela changera si je vous le dit? Et vous ? Est ce la faillite de votre famille qui vous a pousser à acceptée?

--Qui vous l'a dit ?

Ici à CHIPPING CAMPDEN, rien n'est mystère. Le problème c'était qu'elle pensait qu'il pouvait compensé les dettes de ses parents.

--Je n'ai pas besoin de votre aide. Lança t'elle en détournant le regard.

--Si, vous en avez besoin. Et pas qu'une fois. Conclut il en désignant sa situation intéressante.

Si cela ne tenait qu'à lui, il l'aurait laissé là, toute seule. Mais ce n'était pas une bonne idée. Si l'un des commère de Keys découvrait qu'elle avait dormi ici, alors il serait tenu comme le seul fautif. Sa Majesté ne serait pas du tout content, et c'est lui qui paierai les pots cassés. De l'autre côté, Marta l'en voudrait éternellement, parce que pour elle, une femme enceinte que ce soit volontairement ou involontairement, se doit d'être honoré comme une reine. Sur sa vie, cette jeune femme ne serait jamais sa reine. Il était le seul roi dans son royaume à lui. Et la présence d'une femme n'était guère le plus important. Il savait que lui proposé de partir serait considéré comme une peine perdue, le mieux ce serait de la prendre par surprise et de ne pas lui laisser le choix. De toute évidence, elle ne partageait pas son avis. C'est avec beaucoup de coup de pied et des jurons de colère qu'il parvint à la ramener. Sutton la déposa dans sa chambre et Aliyah n'eut d'autre choix que de le remercier dans un rafale de gifle. Elle le haissait, sans même savoir vraiment pourquoi, elle détestait juste sa confiance en soi, et cette dominance qui lui fesait croire qu'elle était vulnérable! Sutton bloqua son geste, en plaquant ses deux bras derrière son dos. Et avec son autre main, il tira la chaise et la dit s'asseoir sans la relâcher.

--Cesse donc ses gamineries, et arrête de me gifler.

--Tu mérites bien plus que ça!

Si c'était l'effet de ses hormones de femme enceinte, alors plus jamais il se rapprocherait d'une femme dans de telle circonstances!

--Reste calme. Fit il en resserant ses bras tandis qu'elle se débattait.

Hargneux, il plaqua sa bouche sur la sienne, et malgré l'agitation de la jeune femme, elle fini par se détendre, tandis qu'elle répondait timidement à son baiser, dirigé par sa respiration qui devait peu à peu régulier. Lorsqu'il s'écarta enfin Aliyah gardait les bouche ouverte, et parvenait en vain à ôté ses pupilles du sien. Il venait de l'embrasser. Et elle s'était calmé... Encore confus, Sutton recula, alors que la jeune femme ne bougea pas sur la chaise dont elle avait été installé. Avait il fait ça pour l'apaiser ou c'était un acte volontaire?

-- Je vais demandé à ce que l'on vous apporte votre dîner. Et cette fois ne tentez pas de vous enfuir.

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--Alors je pense qu'opter pour du noir ça ira mieux, Aliyah?

Ce matin, elle avait reçu une lettre, Le Roi et la reine venait leur rendre visite, et comme si ce n'était pas assez, ses parents aussi avait décidé d'en faire de même. Mais ce n'était pas ce qui la rendait aussi absente. Elle était encore chamboulé par le baiser de Sutton la nuit dernière, et par sa disparition le lendemain. Elle commençait à croire que c'était là l'excuse parfait pour ne pas la supporté toute la journée. Pensait il lui aussi à hier? Chercherait il de quoi se faire pardonner? Pourquoi devrait il s'excuser ?

--Aliyah!

Merida, la devisageait comme si elle étrange. Depuis sa grossesse elle était étrange.

-- Je suis navré.

--Peux tu me dire ce qui te tracasse à se point ?

-- Il m'a embrassé.

Les pupilles étincelants de son amie définissaient déjà ce qu'elle s'apprêtait à dire.

--Et.. c'est une mauvaise chose? C'est ton mari Alie c'est normale non? Ou... Serais tu encore amoureuse de Jonathan?

AU PÉRIL DE NOTRE AMOUR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant