CHAPITRE 8 : Le seul geste d'affectionsLes jours s'étaient écoulés depuis notre séparation, cette séparation définitive qui avait mis fin à une relation qui avait duré des années. Les souvenirs affluaient, nos moments de bonheur partagés mais aussi les disputes et les séparations qui semblaient cycliques. Les années de souffrance et d'incertitude nous avaient finalement poussé à briser ces chaînes qui nous entravaient. En repensant à toutes les fois où je lui ai donné une autre chance, espérant qu'il resterait et m'aimerait autant que je l'aime. Les séparations s'étaient révélées être des moments de souffrances mais jamais une vraie libération comme ça l'a été jusqu'à maintenant. Quand j'y repense, je ne pensais pas pouvoir survivre sans lui, mais petit à petit, j'ai appris à avancer. Je me suis entouré de mes amis et de mes passions, et j'ai réalisé que la vie avait encore beaucoup à offrir. Je ne peux pas nier que la rupture a été douloureuse, mais elle m'a aussi permis de grandir. J'ai appris à être plus indépendante, à prendre mes propres décisions, et à ne pas avoir peur de l'inconnu. Il m'a fait grandir et évoluer d'une certaine manière, il a forgé le caractère que j'ai aujourd'hui. Deux mois plus tard, je rencontrais un autre garçon pour lequel j'ai été épris de sentiment durant deux années mais cela n'a pas toujours était facile étant donné les séquelles que m'avait laissé ma précédente relation. Avant de me lancer dans la relation avec ce nouveau garçon, Alec était revenu, il avait osé revenir après un an d'absence, après un an sans nouvelle. Alors que tout allait bien dans ma vie, un matin j'ai reçu un message de sa part, il l'avait supprimé et s'excusait car la veille il avait trop bu, de quoi me faire fuire rien que d'entendre ça. Le lendemain, il déposait un bouquet de fleurs à ma porte. Il me dit qu'il voulait simplement se faire pardonner pour tout ce qu'il m'avait fait et m'invita au restaurant. Cependant, cela ressemblait trop au autres fois ou il s'était excusé et j'étais retombé. Je ne devais pas retomber, un garçon bien et respectueux m'attendait, je ne devais pas encore tout gâcher et pourtant j'ai décidé d'accepter. Au départ, je refusa puis je finis par accepter, accepter ses excuses et son bouquet. Nous nous voyions une après-midi pour commencer puis une autre et encore une autre et encore une autre.. Notre complicité était revenue mais on était différent un an après. Je n'étais plus celle qu'il avait aimé, j'avais du caractère maintenant et cela semblait ne pas lui plaire tandis que lui, n'était plus le petit garçon dont j'étais tombé éperdument amoureuse, qui souriait toujours et aimait faire du vélo. Il était malheureux, je le voyais dans son regard. Chaque soir après avoir repris contact avec, je m'enferma dans ma salle de bain et pleurais, cela pouvait durer des heures et des heures avant que je ne m'arrête. Vous vous demanderez sûrement pourquoi , moi même je ne savais pas exactement . Une fois, nous étions allongés sur le sol et nous avons parlé durant des heures, cela me rappellais l'époque où je l'aimais et qu'il était tout pour moi. Il m'avoua tout, il m'avoua qu'il m'aimait encore, qu'il était désolé et qu'il avait grandi. Il me vendu une nouvelle fois du rêve, comme si toutes cette année, il m'avait attendu et était maintenant prêt à s'engager à jamais, à mes côtés. Il voulait voyager avec moi, se réveiller à mes côtés et profiter avec moi. Tout ce dont j'avais toujours rêvé en sa compagnie. Mais il était trop tard et pour ne plus souffrir, pour continuer à être heureuse , il fallait que je refuse et continue ma vie. Refuser, je ne l'avais encore jamais fait, je pensais que cela me procurerait une certaine forme de bonheur, je me libérerais de mes chaînes. J'ai donc pris mon courage à deux mains et je lui ai dit que nous deux c'était fini et qu'il fallait que cela le reste. Je n'avais jamais vu Alec comme cela, sa réaction m'a fait si mal au cœur, il m'a dit qu'il aurait dû se mettre avec n'importe qui plutôt que de m'attendre , enfin de manière évidemment plus vulgaire et grossière que je viens de vous le dire. Il était devenu quelqu'un que j'aurais pu détestais, il buvait , il fumait, il était malheureux et cela se ressentait, rester à ses côtés, ne pouvait que me faire chuter avec étant une personne assez mélancolique sur les bords je ne pouvais pas me laisser prendre comme cela. Il préférait mourir que de n'être pas avec moi, c'est ce qu'il me dit et il précisa qu'il était sur un pont, un pont très haut il me dit même la hauteur précise puis ne répondit plus. Je pense n'avoir jamais pleuré autant, toutes les larmes de mon corps sont sorties. Il ne répondait pas, je ne savais que faire. Après une heure, en pleure, a pensé à lui, à nous, à mon choix, a ce choix fatidique, il répondit comme si rien ne s'était passé et là ce fut la dernière fois que je lui adressai la parole. Le sentiment de libération n'était même pas présent, il m'avait détruite une fois de plus, sans même ne rien faire. On comprend alors a travers cela que mon humeur dépendait de lui et donc que je dépendais encore de lui et il fallait que cela cesse.Il fallait que je me reconstruise à nouveau, mon mental était au plus bas je me suis alors réfugié dans les cours. Et n'eut plus jamais entendu parler de lui. Le destin fera en sorte qu'on se retrouve si on le doit sinon je ne préférerais plus lui parler après cet épisode. Après toutes ces années, après chaque séparation et chaque retour, j'avais enfin trouvé le courage de lui dire adieu. Les souvenirs doux-amers ne me retiennent plus prisonnière. La douleur, la tristesse, tout cela fait désormais partie du passé. La mélancolie comme la nostalgie c'était ce qui m'avait retenu. Je le sais maintenant, j'aimerais toujours celui que j'ai rencontré en cinquième et qui me chuchotait dans l'oreille qu'il ne m'abandonnera jamais mais pas celui qui boit, qui fume et fait tout pour nuire à sa vie car il n'a pas heureux dans ce monde. Celui pour qui la vie n'a plus aucun sens, qui n'aime plus profiter des petits plaisirs de la vie. La fille de 15 ans à ce moment-là réalisa qu'elle aimerait toujours le garçon de 12ans qui la regardait comme personne ne l'avait jamais fait malgré la souffrance qu'il lui avait apportée.
VOUS LISEZ
my first childhood love
Novela Juvenil12ans bientôt 13, elle ne s'attend pas à le rencontrer, elle ne sait pas qui il va devenir, elle ne sait encore que même à 16 ans elle pensera encore à lui