CHAPITRE 9 : prolongation
Vous pensiez que c'était terminé, moi aussi croyez moi. Célibataire, libérée et heureuse, il revint. Enfin, je lui souhaita son anniversaire, enfin , rectifions je suis revenu, je n'avais jamais vu cela comme ça mais c'est belle et bien moi qui suis revenu. Je lui ai proposé qu'on se revoit après toutes ces années. 2 ans, en 2 ans les gens changent et évoluent. Je n'avais aucune intention derrière la tête, juste le revoir, je savais que je ne pouvais pas être son amie mais pourquoi pas le revoir comme de bon vieux camarades qui se parlent du temps qui s'est écoulé depuis la dernière fois qu'ils se sont vues. Cinq années qu'on se connaissait, on s'était vu grandir et changer. Le revoir fut un sentiment à la fois agréable mais tout autant désagréable, quelqu'un qui connaissait par coeur la fille de 14 ans mais ne connaissait même pas un peu celle de 17 ans. Il était diffèrent et moi de même, j'étais heureuse, je le pensais du moins, lui paraissait seul et malheureux. On décida alors de se revoir et se côtoyait le temps d'un été, un bonheur éphémère pour lequel profitez était la seule raison de ma venue en sa compagnie étant donné qu'il y avait une date d'expiration. Il m'embrassa la seconde fois, sans même prévenir, sans que je m'y attende, je ne parla pas, je n'en avais pas l'intention ni même la réflexion et un sentiment que je ne connaissais pas fut son apparition dans mon esprit. On se côtoyait et je décida de me prendre au jeu, pas de prise de tête, pas de jalousie, pas de couple, juste s'embrasser et profiter ensemble. J'aimais toujours celui que j'avais rencontré pour la première fois et je ne l'oublierais jamais mais celui que je voyais se détruire peu à peu, je ne l'aimais pas. Je l'appréciais quand il me disait de belles paroles mais je savais que tout cela ne signifiait rien pour lui étant donné tout ce qu'il avait pu me dire sans agir derrière. Un soir, nous nous confions l'un à l'autre et il me dit ce mot fort pour lequel par sa faute je ne pouvais plus prononcer, il s'imagina une vie a mes cotés, une mort a mes cotés mais c'était impossible pour moi de l'envisager. Envisager le fait de souffrir une nouvelle fois, je ne pouvais, je n'aurais pas survécu une nouvelle fois à cette souffrance, en y repensant je me demande comment j'avais pu faire si jeune pour réussir à m'en sortir. Il fallait de nouveau que je fuie. C'était la seule solution. Durant les deux mois de vacances, je l'évita mais je devais lui dire au revoir, je fus très distante étant donné que de nombreuses choses se passaient dans ma vie tant niveau famille que niveau coeur, un autre garçon me plaisait, un qui ne me ferait pas souffrir. Je remarqua que si je n'étais pas tactile avec , lui ne l'étais pas et cela m'allait très bien. Il partait quelques jours plus tard et j'ai pris la décision de le revoir une dernière fois. Ce jour-là, il était méchant, il me fit regretter mon geste et confirma la décision que j'avais prise. Il fut détestable et au bout de quelques heures en sa compagnie, il fut le Alec que j'avais connu. Mais il voulait à tout prix m'avoir et moi non. Alors je lui dis au revoir pas comme je l'avais voulu , pas comme je l'aurais espéré mais avec le peu d'affection que je devais lui apporter pour qu'il s'en aille. A l'heure actuelle, il est parti, j'ai pris mes distances et je sais que c'est égoïste de ma part d'avoir abandonner quelqu'un de malheureux mais il fallait que je le fasse pour mon bien-être. J'ai voulu penser à moi en premier cette fois-ci. Je lui dit pour finir notre relation : qui doit se retrouver se retrouvera. Dieu nous mettra sur les mêmes chemins si nous sommes vraiment des âmes sœurs.Ce n'est pas la fin d'une histoire, c'est le début de la mienne.
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my first childhood love
Teen Fiction12ans bientôt 13, elle ne s'attend pas à le rencontrer, elle ne sait pas qui il va devenir, elle ne sait encore que même à 16 ans elle pensera encore à lui