𝐄𝐋𝐄𝐍𝐀

Soirée privée

Je check ma tenue et mon make up puis me mets en route, une moto à été pré payée pour moi, c'est super ça.

Je monte sur ma moto Indian, cette sensation elle m'avait manqué. Le trajet dure une demi- heure, j'arrive devant le bâtiment, il y a beaucoup de monde. Fait chier.

Certes j'aime bien la foule mais là c'est trop, je me gare presque à côté du bâtiment.

En descendant, un homme m'accoste avec sa main posée dans mon creux du dos, je n'aime pas quand on me touche et encore moins quand je ne connais pas les gens.

Je retire délicatement son bras puis file, un videur se poste à l'entrée. Il me suit puis commence à me coller de plus en plus, encore un de ces pervers de merde !

Bande d'obsédés pfff. Je montre ma carte d'invitation pour passer, l'homme me suit de près il m'agace PUTAIN !

- Où vas-tu ma belle ? J'aime bien ta compagnie...

Je ne réponds rien, je veux trouver Tom Miller. je commence à prendre un verre de champagne et des petits fours, tous les hommes m'accostent ce soir où c'est comment.

Un léger soupir s'échappe de ma bouche puis une arme se pointe sur mon flanc gauche. Pourtant j'ai été discrète à moins que le mec qui m'a parlé en premier est un informateur sans doute.

Un homme grand, brun, cheveux longs, mâchoire carrée et fine, il porte un costume noir avec des chaussures noires.

Il me chuchote quelque chose d'à peine audible, cette soirée va être plus longue que prévue.

Cet homme me dirige de force vers une pièce beaucoup plus isolée des invités et plus lugubre. Je suis jetée au sol comme une vulgaire pierre, je grogne.

Encore une soirée calvaire pffff ça m'énerve, j'ai déjà eu assez de merde pour aujourd'hui. Les mains attachées je soupire.

- Tu bosses pour qui sale petite salope ? Dis moi la vérité ou je te tue ou du moins je t'éclate les genoux.

Une peur viscérale me prend tout le corps tout d'un coup, mon souffle s'accélère, mes jambes deviennent lourdes à leur tour...

Je ne lâche pas l'affaire jusqu'à tant que l'homme commence à tirer dans le sol ce qui fait ricocher la balle dans ma jambe.

Un cri de douleur s'échappe, il ne bluff pas je ne peux pas faire n'importe quoi avec ce type là. Un autre mec arrive dans cette pièce, il est pressé j'espère qu'il vient pour m'aider et non aggraver les choses...

La douleur est de plus en plus importante, je saigne beaucoup. Ce fameux mec pointa son arme sur celui qui m'a jeté par terre, un coéquipier ?

Hm sans doute, je travaille seule même si Mary me donne les infos. J'agis toujours seule, pourquoi on me le colle au basket celui là ?

Ma robe tachée de sang rouge, je ne peux pas bouger, un deuxième tir retentit et cette fois-ci c'est dans ma cuisse. VIENT M'AIDER ABRUTI, MA VIE BORDEL !

Je crie tellement fort que mes larmes coulent, ce fameux héros se bat avec tellement de style...

Bref j'essaie tant bien que mal de me détacher, je cache toujours un petit couteau à côté de l'étui de mon pistolet.

Je le prends puis commence à essayer de couper la corde, l'homme avait fini de se battre.

- Bah alors, je pensais que tu serais plus coriace que ça ? Hm de base t'es plus féroce n'est ce pas beauté.

Je grogne encore puis essaie de me relever malgré les deux balles dans la jambe, il faut qu'on me la retire au plus vite. Ce mec ne me dit pas son prénom, ça me frustre un peu.