Enemy to Lovers (Rafe/Ella)

Chapitre 18

On sort de l'eau, et je m'allonge sur la serviette de Rafe.
- J'te dérange pas trop ? me dit-il.
- Nan, j'suis bien.
Il s'allonge à côté de moi.
- On est bien là, nan ? dis-je.
- Ouais, j'avoue.
- Eh, les Kooks !
On se lève.
C'est JJ.
- Qu'est-ce t'as, ordure ? dit Rafe.
- Toi, tu la fermes.
- Nan, c'est toi. Pourquoi tu viens nous déranger ? (en s'approchant de lui)
Je mets mon bras devant Rafe.
Il me regarde.
- Bon, qu'est-ce t'as ? lui dis-je.
- Y'a une fête sur la plage, ce soir. Pogues et Kooks.
- Juste pour dire ça, dit Rafe.
- Rafe, lui dis-je.
- Et ouais, Rafe. Écoute ta meuf, dit-il, d'un ton enjoué.
Il serre ses poings et sa mâchoire.
- On viendra. Maintenant, tu peux te barrer, lui dis-je.
- Ouais, c'est ça (en me regardant de haut en bas). En faite, t'es hyper canon, Ella (en me faisant un clin d'œil).
Il part.
- J'vais lui péter sa tronche de sale Pogue.
- Eh, oh ! Tu vas rien faire du tout. Laisse-le.
Il s'assoit sur sa serviette.
Je m'assois à côté de lui.
- En plus, il a dit que t'étais hyper canon. J'vais lui en mettre une, il va rien comprendre.
- Calme-toi.
Je mets ma main sur la sienne.
Il se détend.
Sa mâchoire se desserre, ainsi que ses poings.
- Promets-moi que tu vas rien lui faire.
- ...
- Rafe...
- J'te le promets.
Je lui fais un bisou sur la joue, puis je me lève.
- Bon... t'as pas faim ?
- Si, j'ai fait des sandwichs. Ils sont dans ce sac (en me montrant le sac).
Je prends les sandwichs dans le sac, et me rassois à côté de lui.
On commence à manger en silence, et on les finit en deux deux.
- On fait quoi, après ? lui dis-je.
- Aucune idée.
Une idée me vient en tête, ce qui me fait sourire.
- Pourquoi tu souris ?
- Rien.
- Dis.
- J'te dis que c'est rien.
- Prouve-le.
Je me mets à califourchon sur lui.
Je peux sentir sa respiration.
- Accoude-toi, lui dis-je.
Il s'accoude donc.
- Bien. On fait un Action ou Vérité. Ça te va ?
- T'es sûre ? Parce que l'autre fois...
- C'était l'autre fois, et ce n'était pas pareil, le coupais-je.
- Ok.
- Action ou Vérité ?
- Action.
- Enlève ton t-shirt.
- Quoi ?
- Enlève ton t-shirt. Il est trempé.
Il enlève donc son t-shirt.
J'ai une belle vue sur ses abdos bien dessinés et bien musclés.
- À mon tour. Action ou Vérité ?
- Vérité.
Il réfléchit.
- T'es déjà sortie avec un mec ?
- Nan. T'es le premier.
- Ah ouais ?
- Ouais. Action ou Vérité ?
- Action.
Je réfléchis.
- Mange du sable.
- T'es sérieuse ? J'préfèrerai te manger.
Je rigole.
- Aller.
Il prend une petite poignée de sable dans sa main et en mange.
Il crache tout.
- Ah, c'est dégueu !
- Ça croustille bien ? (en rigolant)
Il me fait des guilis.
Je cris.
- Action ou Vérité ?
- Action.
- Enlève le t-shirt. Il est trempé.
Ha ! Ha !
Je rougis.
- Nan, c'est trop gênant. Surtout devant toi.
Il me sourit et met une mèche derrière mon oreille.
Je le regarde.
Mon cœur bat vite.
- Aller. Y'a personne.
Je soupire un bon coup, et enlève le t-shirt.
Il se mord les lèvres.
Il se redresse et essai de m'embrasser.
- Tu vas te calmer (en lui tournant la tête).
- Ah ouais ?
Il défait le nœud de mon haut de maillot de bain.
Je le tiens de justesse.
Je suis extrêmement gênée.
Je sens mes joues rougir comme jamais.
Il rigole.
- C'est pas marrant.
- Ça va, c'est rien.
Je me lève.
- Tu fais quoi ?
J'essaie de refaire le nœud, mais j'y arrive pas.
- Besoin d'aide ? (en se levant)
Il se met derrière-moi, et met mes cheveux sur le côté.
Il refait le nœud.
- Et voilà. C'est pas compliqué, me chuchote-t-il à l'oreille.
Mon cœur bat la chamade, et ma respiration se saccade.
Je me retourne, donc on est face à face. Je le regarde dans les yeux, et lui aussi.
- Action ou Vérité ? me dit-il.
Je rigole, et lui aussi.
- C'est bon, on y joue plus.
- Ok.
- J'vais me baigner.
- Ok. À trois, tu cours.
- Je cours ?
- Un... Deux... Trois.
Je commence à courir vers l'eau.
Il court après moi.
Je rentre dans l'eau, quand il m'attrape par la taille. Je cris.
Il marche dans l'eau, quand il se prend un truc dans le pied, ce qui fait qu'on tombe tous les deux dans l'eau.
On remonte à la surface.
J'explose de rire.
- Ça va ?
- Ah, purée ! J'me suis pris un caillou dans le pied (en grimaçant).
- Fais voir.
Il sort son pied de l'eau.
- Ça va, t'as rien.
- T'es sûre ?
- Oui.
Il remet son pied dans l'eau.

*

On a passés le reste de la journée à la plage, puis on est rentrés chacun chez soi pour qu'on puisse se préparer pour ce soir.
Je suis dans ma salle de bain privative. Je me fais une queue de cheval haute. Ensuite, je mets du mascara et de l'eye-liner noir, puis je mets du gloss transparent, et vais choisir ce que je vais mettre.
Je décide de mettre ça.
Mon haut :

Mon bas :

Je mets mon tél dans la poche arrière de mon short, mets du parfum et du déo, puis je descends les escaliers, quand la porte d'entrée s'ouvre.
- Papa ?
- Salut, ma chérie.
On se fait un câlin.
- Ça a été ta journée ? me dit-il.
- Ouais, super. Et toi ?
- Super aussi. D'ailleurs, je change de travaille, ça ne me convient pas.
- Ah ouais ?
- Ouais. J'vais arrêter mon entreprise et trouver un nouveau travail.
- Eh ben...
- Tu vas où comme ça ?
- Y'a une fête sur la plage.
- Ok. Ne rentres pas trop tard. Demain, on fait une journée bateau avec les Cameron.
- Nan ! Trop bien ! dis-je, toute excitée. Bon, j'vais y aller. Elle est où, maman ?
- Je sais pas. Tu sais pas où elle est ?
- Nan.
- Je suis là, dit-elle, en sortant de la cuisine.
- À tout à l'heure, dis-je.
- Tu sors ? me dit ma mère.
- Ouais, y'a une fête sur la plage.
- Fait attention avec Rafe. Sois prudente.
- Maman !
- J'ai louper un épisode ? dit mon père.
- Oui. Elle sort avec le fameux Rafe.
- Rafe Cameron ?
- Oui, papa. Tu en connais d'autre de Rafe ?
Ils me regardent tous les deux.
- Vous êtes lourd.
Je mets mes converses blanches.
- Bon, salut.
- Profite bien. Et pas trop quand même, me dit ma mère.
- Oui. Bisous.
Je sors, et ferme la porte.
Je vois Rafe sortir de chez lui.
Je traverse la route, et cours vers lui.
Il a mis une chemise blanche (les trois premiers boutons ne sont pas boutonnés, donc on voit le début de son torse avec un bermuda bleu marine.
- Salut, beau gosse.
- Salut, princesse.
On s'embrasse.
- Pétard, t'as mis du parfum ? lui dis-je.
- Ouais, et ?
- Nan, rien.
- Mouais, t'en ai juste dingue, c'est ça ?
- Ouais.
On s'embrasse, puis on monte dans la Range Rover noire, et on attache la ceinture.
Il démarre.