ERRATUM : Dans ma précipitation, j'ai loupé l'info selon laquelle ce livre a une suite (tome 2 & 3). Par conséquent, beaucoup de mes interrogations ou remarques sur les points non résolus s'expliquent par ce quiproquo. Navré pour la gêne occasionnée.
Avancement de lecture : Terminée
Avertissement : Descriptions morbides graphiques, sang, dissections, violences... (terme large pour ne pas spoiler)
AVEC spoilers : entre balises
Résumé : Laura Woodward est médecin légiste, mais pas que ! Agente spéciale, elle est envoyée sous couverture pour étudier les agissements d'un suspect dans la ville de New Tren. Là-bas, un tueur en série, surnommé Le Dévoreur de Foies, sévit. Et il semblerait que le médecin légiste local, le docteur Ubis, bâcle étrangement ses autopsies pour couvrir ces meurtres...
Je m'excuse par avance, car j'ai pris peu de notes au cours de cette lecture. C'est le quatrième roman que je lis de cette autrice, je savais donc que je n'aurais pas vraiment de « problèmes techniques » à relever. Je me suis laissé entraîner par l'intrigue et ses mystères. Cet avis sera donc à prendre pour ce qu'il est : une réaction à chaud purement subjective.
Première surprise : Entre le résumé, le prologue à la sortie d'un procès, l'introduction du travail médico-légal à la morgue, je pensais qu'on allait partir sur une enquête. Il y en a une, mais on réalise très vite, que ce roman est loin de n'être que ça. Un mélange des genres qui déroute ou au contraire élève le roman policier à un nouveau niveau ?
Le style
Au bout du quatrième livre, je m'y attendais : c'est propre, maîtrisé. Leo nous embarque dans l'univers fictif d'un monde très similaire au nôtre. La grisaille, la poisse, la mer grise et l'hiver mordant nous évoqueront quelque localité entre les côtes anglaises ou le nord-ouest de l'Amérique du Nord.
On admirera l'art des descriptions d'ambiance qui travaillent l'atmosphère plus que la cartographie, avec la présence néanmoins notable de détails marquants qui se rappelleront au lecteur tout au long de l'histoire, tel un fil rouge discret. Je pense notamment à cet amour des « trench coat » et autres manteaux, doudounes qui caractérisent certains personnages, aux architectures religieuses, à la pluie ou à la verrière de la morgue de New Tren.
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