QUATRE-VINGT-ONZE

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Wherever you go, whatever you do (Où que tu ailles, quoi que tu fasses), I will be right here waiting for you (Je serai ici à t'attendre). De Richard Marx - Right Here Waiting.

                               𝕲𝖗𝖆𝖈𝖊 𝕮𝖔𝖗𝖈𝖊𝖑

                  « j'attendrai pour toi »             ____________________

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                  « j'attendrai pour toi »
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𝓯𝓲𝓷 𝓸𝓬𝓽𝓸𝓫𝓻𝓮

Benjamin - Qu'est-ce que t'es belle dans cette robe Grace... j'en ai mal à la tête là.

- Merci toi. Souriais-je toute gênée. Ça va? Ça me fait pas trop un gros derrière?

Benjamin - Mais non Grace! T'as pas à t'en faire... de toute manière c'est pas comme si ça me gênait hein. Disait-il en se tenant derrière moi, la main sur mes hanches.

- Espèce de gros obsédé va.

Benjamin - On n'a même plus le droit de complimenter sa copine.

- Future copine. Soulignais-je. Pour l'instant je suis libre comme l'air. Je me retournais afin de me retrouver face à lui.

Benjamin - Tu peux pas savoir comment j'attends ce moment avec impatience. Me chuchotait-il, je souriais.

- Moi aussi...

Benjamin - Qu'est-ce qu'il y'a?

- Rien... enfin, je repensais à tes parents.  Ils dorment à l'hôtel alors que tu aurais pu les héberger chez toi.

Benjamin - Je voulais qu'on soit tranquille Grace, rien que nous deux quoi... je ne vois pas de mal à ça.

- Ouais fin, c'est pas comme si on allait faire quelque chose toi et moi ce soir hein. Répondais-je. Ils auraient pu venir ici, au lieu de payer l'hôtel.

Benjamin - Si tu veux tout savoir, c'est mon père lui-même qui a insisté pour nous laisser tranquille.

- Encore pire alors! Ça veut dire qu'il veut pas me voir...

Benjamin - Mais n'importe quoi Jersey.

Avec Benjamin on se préparait pour se rendre à un mariage, celui des amis de ses parents. En réalité ils fêtaient je crois leur trente-cinq ans de mariage. N'étant pas encore passé par la case église, ils en avaient profité pour se dire oui une fois de plus, mais cette fois-ci devant Dieu.

Ce qui faisait que je me retrouvais une fois de plus chez Benjamin. Honnêtement ça ne me gênait absolument pas, tant que je passais du temps avec lui moi je disais pas non.

Benjamin - Pourquoi tu crois que mon père ne veut pas te voir?

- Bah... je sais pas trop quoi. J'haussais les épaules. C'est l'impression que j'ai.

𝐦𝐢𝐫𝐫𝐨𝐫𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant