Killer // Muke (French) [ Terminé ]

RUOF

Luke

Michael et moi commencèrent à marcher comme si de rien n'était. Comme si je ne venait pas de dire à un inconnu/tueur que je voulais mourir. Comme s'il ne venait pas de refuser de me tuer.

C'est un peu ridicule, vraiment. Non, le mot pour ça est " contradictoire ". Quel type de tueur est capable d'aimer ou de ressentir une quelconque émotion ? Mais on dirait que Michael est l'exception qui confirme la règle. Il croit que ce qu'il fait est bien, qu'il aide les gens. Dans certain cas, c'est vrai. Il aurait pu m'aider. J'aurais pu être le numéro sept.

Le psychopathe que je suivais mordilla sa lèvre, machant sa lèvre rose à l'allure si douce.

" Arrêtes de me fixer mon mignon. Je suis sensé te ramener chez toi. Si tu continues, je te prends ici, dans la rue. " Dit Michael, sans même me regarder. Il regardait droit devant, un sourire en coin au bout des lèvres.

" Peut être que je vais continuer de te fixer. " Répondis-je.

Il rit. " Tu ne pourrais pas supporter le Cliffoconda. "

" T'as vraiment nommé ta bite ? " Dis je en riant.

Ses joues se couvrirent d'un rose assez mignon. " T'es trop jeune pour comprendre. "

" Comprendre ? "

Il me sourit. " Comment c'est d'avoir un corps d'homme. Tu es toujours entrain de grandir, Lucas. "

" Premièrement : ne critique pas ma virilité tant que tu ne l'as pas vue. Deuxièmement : Comment tu sais que mon nom est Lucas ? "

" Premièrement : Tu viens de me le dire. " Il nous arrêta et se mis face à moi. Ses mains pales vinrent en contact avec mes hanches et me rapprochèrent de lui; nos corps se touchèrent et la chaleur monta. Je grogna alors qu'il pressa nos bassins ensemble. Il posa ses lèvres charnues sur son cou et embrassait l'endroit exposé. Je pencha ma tête sur le côté opposé, lui laissant plus d'espace. Il posait des baisers de ma clavicule à la peau derrière mon oreille ( Je poussa un gémissement quand il suçota un endroit sensible ) puis chuchota, sa respiration chatouillant mon oreille. " Deux : J'ai qu'à la voir un de ces quatre. "

J'avais l'impression que j'allais me transformer en pudding, là, tout de suite. S'il arrivait à me faire sentir comme ça et qu'on avait encore tout nos vêtements, imaginez si on en avait pas.

" O-ouais. "  Begayais-je. Non, je ne peux pas bégayer. Je ne serais pas faible face à lui. Pas de bégaiement. " Je veux dire, non, non. Tu ne pourras pas. "

Son torse vibra contre le mien étant donné qu'il riait. Je posa ma tête là où son cou et sa tête se rejoignaient. Je finis par respirer, n'ayant pas remarqué que je retenais ma respiration.

On devait avoir l'air bizarres, debout dans la rue, ses bras autour de mes hanches et les miens retombant lâchement sur mes côtés.

" Je devrais rentrer. " Dis je après avoir regardé la montre à mon poignet. 23h02.

" Mais c'est confortable ! " Pleurnicha-t-il, s'accrochant un peu plus à moi.

J'entoura mes bras autour de son cou, caressant le bout de ses cheveux verts et il chuchota. " 5 dollars pour toucher les cheveux. "

Je roula des yeux mais continua.

On s'est rencontré il y a 30 minutes et je suis déjà dans ses bras. Je ne sais rien de lui. ( Sauf son plus grand secret et lui, il connait le mien. )

Qu'est ce qu'il m'est passé par la tête pour que je lui dise mon plus grand secret ? À un inconnu en plus.

Un inconnu mignon.