Killer // Muke (French) [ Terminé ]

NEVES

- Luke -

Après qu'Ashton et moi ayons choisi une date pour sa rencontre avec Calum, ça allait être une fête ce week-end donnée par un des amis de Michael, Jack, il s'en alla nous laissant, Michael et moi, seuls. Il devait être 11h et on avait rien fait; on etait assieds à regarder des émissions de cuisine, Michael adore ces émissions.

Je m'ennuyais à mourir.

Bon, c'était déjà mieux qu'un cours de physique.

Je pense.

Comment est-ce qu'il fait ça ? Je regarda le fugitif aux yeux et cheveux verts manger une chips. Et il ne ressemblait pas à un psychopathe. Pourtant il l'est. C'est un des plus gros psychotiques que je connaisse, mos à part moi, pourtant il cache ça tellement bien.

Comment cache-t-il ça si bien ?

Je me recroquevilla sur moi même, mes genoux contre mon torse, me roulant en boule dans un coin du canapé. Michael me regarda, ses lèvres rouges laissant apparaître un sourire.

Il ne dit rien, et j'assuma qu'il pensait. Ou qu'il me fixait.

Je veux être son petit secret. Je veux connaître le vrai Michael. Pas le charmant adolescent. Je veux entrer dans l'esprit d'un tueur en série. Je vais observer tout les coins noirs de son esprit magnifiquement tordu. Je veux connaître ses forces, ses points faibles, ses limites. Je veux savoir ce qui enclenche le mode psycho.

Qu'est ce qu'il lui ai arrivé pour qu'il ai eu envie de tuer ?

Je le regardais, de profile, il buvait et avait l'air vraiment parfait, comme d'habitude. Sa mâchoire sculptée, les quelques poils qui chatouilleraient mon visage si j'embrassai son cou et son nez super mignon, on croirait voir un chaton. Ses yeux aux airs innoncents, reflétant ses souvenirs et ses pensées. Ses lèvres charnues capable de laisser des tonnes de marque sur ma peau et sa voix tellement douce, celle qui arrive à me faire avoir des tas de frissons.

Regardant toujours la télé, il se rapprocha de moi, mes bras relâchèrent mes genoux et mes pieds tombèrent au sol. Nos cuisses se touchèrent et sa main se posa à l'intérieur de ma cuisse. Je frissonnai à son toucher et ses doigts caresserent le haut de ma cuisse.

" Michael ? " Chuchotais-je, aimant son toucher, je ne voulais pas qu'il arrête. Il me fais presque oublier tout ce qui se passe autour de moi. Toutes les choses désagréables, toutes ces choses horrible qui me sont arrivées. C'est comme de l'eau qui nettoie et purifie mon passé.

" Oui bébé ? " Demanda-t-il, faisant des cercles avec son pouce sur ma cuisse. Il vient de m'appeler bébé. Je vais vomir des papillons et des arcs en ciel et des cocinnelles et tout les insectes mignons de la planète. Rien ne rivalise avec le sentiment de se faire appeler bébé par Michael.

" Tu peux m'embrasser ? "

Il tourna les yeux vers moi et le vert rencontrae bleu.

Soudainement,

Tout

S'arrêta.

Ses lèvres se crachèrent sur les miennes dans un bordel total. Mes mains trouvèrent leur place dans la chevelure verte pétante du garçon. Ses mains pressèrent mes hanches avant qu'il ne me mette sous lui après m'avoir sur couché le canapé.

À présent, il était à califourchon sur le garçon et j'avais l'impression que les vêtements entre nous étaient fait de ciment et avaient une centaine de mètres d'épaisseur. C'était une barrière dont j'étais prêt à me débarrasser.

Mon dieu, j'ai rencontré ce mec hier et je prevois déjà de coucher avec lui. Je dois avoir des problèmes mentaux ou un truc du genre.

Chacun de ses touchers étaient comme du feu contre ma peau, un feu froid magnifique qui atteignait mon âme et j'avais l'impression que ça ne s'en irait jamais.

Je n'avais pas remarqué que nous n'avions pas de t-shirt jusqu'à ce qu'il pose des baisers sur ma clavicule. Les frissons étaient omniprésents alors qu'il commençait à embrasser mon torse ce qui me fit rejeter la tête en arrière à cause du plaisir quand il commença à sucer la peau de mon cou, laissant une marque où mes parents pourraient la voir.

Ils connecta nos lèvres, cette fois le baiser était plus lent, il montrait de l'envie. On avait besoin l'un de l'autre. Ce baiser était passionné.

Il rompit rapidement le baiser, ce qui me fit grimacer. " Qu'est ce qu'il y a ? "

" Luke, tu n'as pas idée d'à quel point je veux ça mais - "

" Mais tu veux pas. " J'avais l'impression que mon coeur était en pièce ; comme la mosaïque brisée qu'il a toujours été. Je n'aime pas être dépendant se quelqu'un, surtout quelqu'un que j'ai rencontré il y a quelques heures. Je ne connais même pas son deuxième prénom mais j'ai l'impression que je partagerais le reste de ma vie avec lui et je déteste ça. Je hais ça.

" Mon dieu. Luke, je veux le faire mais pas maintenant. Pas tout de suite. Je veux que ta première fois soit avec quelqu'un dont tu es amoureux. Quelqu'un qui t'aimerai jusqu'à la mort et j'espère être ce quelqu'un mais pas maintenant. " Souffla Michael, restant toujours couché, supportant son poids sur ses bras.

Je ferma les yeux pour ne pas voir le beau garçon au dessus de moi, mais je pouvais toujours le voir dans l'ombre et peut-être que ça avait un sens philosophique, genre qu'il est la lumière dans le noir, qu'il me sauvera de mes démons ou je sais mas quoi. Ou peut être que c'est la lumière l'entourant qui reste dans mon esprit. Il était toujours beau, même s'il était fait de lumière dans mon obscurité.

" Michael ? " Demandais-je, les yeux fermés.

" Oui, bébé ? " Les papillons et cocinelles menaçaient encore de sortir là tout de suite.

" Puisque tu veux pas faire ça, tu veux faire quelque chose d'autre ? "

" Je ferais n'importe quoi pour te rendre heureux. " Sa voix calme me réconfortait et j'avais l'impression que chaque mauvaise chose que j'avais faite était oubliée.

J'ouvrais les yeux, la couleur de l'herbe verte rencontra celle du bleu du ciel. " Je veux que tu m'emmènes à ton prochain meurtre. "