Inktober Lawlu [2022]

III.

— Eeuh Torao, je pourrais carrément abriter un dinosaure et l'entièreté de sa famille, répliqua Luffy, en constatant qu'il flottait dans le cinquième t-shirt que son voisin lui faisait essayer.

Donnez-moi la patience..., se plaignit mentalement son interlocuteur.

Il enfouisit une fois de plus sa tête dans le placard afin d'en ressortir un t-shirt jaune à manches courtes, et dont le milieu était décoré d'un étrange smiley noir.

— Tiens, prend celui-là, il devrait t'aller.

Luffy retira le précédent haut, récupéra le sixième et le passa au-dessus de sa tête.

— Torao, j'ai remarqué que t'aimais beaucoup le noir et le jaune, marqua-t-il avant de vérifier que l'habit lui convenait. Ooh j'adore celui-ci ! Et il est pas trop grand, il glisse moins que les cinq autres.

Super. Bonne nouvelle. Law était ravi de constater qu'enfin, ils avaient trouvé le vêtement adéquat qui ne donnait pas l'impression que Luffy disparaissait dans ses t-shirts. Et pourquoi se retrouvait-il à prêter ses fringues ? Et bien, forcés de cohabiter pour une durée temporaire mais indéterminée, Luffy n'avait pas eu de mal à trouver ses marques et faire comme s'il était chez lui. À croire que rien ne se passait et que la situation avait toujours été normale. En voulant faire couler de l'eau pour s'hydrater dans la cuisine, cet idiot avait réussi l'exploit de se tremper de la tête au pied. Même Law ne comprenait pas comment il était parvenu à ce résultat, surtout quand l'eau sortait lentement d'un robinet qu'on pouvait facilement régler.

Haha...! J'y suis peut-être pour quelque-chose~ semblait dire une jeune femme aux mèches roses.

Devinez la suite ? Les vêtements de Luffy égal les chutes du Niagara. Et Law avait été proche de péter son câble en le voyant traîner de l'eau partout où il allait, alors qu'il avait fait le ménage pas plus tard qu'hier soir. Et surtout, il se devait d'héberger Luffy pour la nuit étant donné que les issues restaient clôturées, à cause d'une fée diabolique qu'il décidait volontairement d'ignorer pour le moment. Et il était absolument hors de question que ses vêtements mouillés salissent le canapé, ou le lit, ou peu importe l'endroit où il allait dormir. Plus qu'une solution maintenant, autre que de faire poireauter son voisin à moitié à poil dans l'appartement : sécher son haut et lui prêter l'un des siens.

— Super. Maintenant je vais me coucher, parce qu'une certaine personne m'a interrompu en plein milieu de mon sommeil à trois heures du matin.