Chapitre 12

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J'étais là ,
au sol ,
au milieu de mon bureau,
contemplant la porte qui venait de se fermer,

Je ramenais mes jambes vers moi , je tremblais

Comme si je venais de voir un fantôme

Il est hors de question qu'on me voie ainsi...

Mais c'est comme si mes muscles ne répondaient plus ...

Je fixais un point imaginaire de la pièce tout en me remémorant des souvenirs que j'avais voulu oublier .

Je pleurais encore, c'est tout ce que je pouvais faire...

Papa et Maman rentraient de voyage aujourd'hui et c'est la seule chose que je redoutais ,

Après l'incident avec Carl , ils ont appelé mes parents maman a dit qu'on réglerait ça à son retour...

Ils ont inventés plein de rumeurs sur moi comme par exemple :

« Elle a dit qu'elle se suiciderais si Carl ne revenait pas vers elle »

« Tu parles tu sais que Carl la baiser ? Elle a juste la chance que c'était pas une sextape d'elle et Carl »

« Hé non le pire c'est que j'ai vue des traces de scarification sur son corps pendant qu'on se changeait ensemble pour l'Eps , et quand je lui ai demandé elle a dit que c'était un chat »

La sonnette résonnait dans toute la maison,

Ils étaient là.

Sarah ?

— Sarah ?

— SARAH !

Je levai les yeux vers mon ami qui semblait terriblement inquiet :

— Oui ?, dis je d'une voix à peine audible.

— Que fais tu au sol ?

Je regardais autour de moi , effectivement je n'avais pas bouger depuis tout à l'heure.

— Lève toi

— Peux pas ...

J'avais les muscles engourdis .

Il leva les yeux au ciel puis il me porta
Jusqu'à mon siège .

J'avais le cœur qui battait la chamade, je ne voulais plus qu'il me lâche... je voulais rester dans ses bras .

Je m'accrochais à son cou .

— Descends madame

— non

Il fronçait les sourcils

— Comment ça non

Je ne répondis pas...

J'en profitai pour le renifler, il sentait bon.

— Sarah qu'est-ce qui s'est passé ?

Je levai les yeux vers lui puis les baissai .

— Ma mère est venue aujourd'hui

— ... Je vois

— Je veux rentrer...

— D'accord ... tu ne vas pas descendre ?

— Non

Le connaissant il va me poser au sol , il se plie rarement à mes caprices...

Il soufflai

— D'accord allons y

Quoi ?

Il me remontai légèrement, avant de se diriger vers la porte.

La vie t'aimera ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant