𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐

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Nous voilà maintenant tout les trois, génial...

- Bon Romy que veut tu faire? Demanda Federico.

-Heu et bien...visiter le manoir déjà pour commencer? Non?

-Excellente idée ma belle. Lança joyeusement Federico.
Gabriele connaît l'endroit par cœur il pourras te raconter son histoir...

Un rire coupa Federico, un rire limite sadique.

- Non mais tu déconne? Tu crois que j'ai que ça à foutre de faire une visite guidée à la gosse du patron? Dit Gabriele.

Non mais pour qui il se prends celui là?

-Tu parle mieux s'il te plaît, tu te prends pour qui ? Lui dit-je.

Il me regarde maintenant avec un regard meurtrier. Il s'avance vers moi, il est à présent beaucoup trop proche.

-Écoute moi bien salope, c'est pas parce que t'es la fille du patron que je vais te traiter comme une princesse. J'en ai rien à foutre que tu crève ou non, et je veux pas perdre mon temps. Je ferais le minimum syndicale pour te protéger. Alors maintenant me casse plus les couilles.

Cet homme m'énervait au plus au point. Je ne pouvais pas le laisser me parler comme ça. Ça lui ferais trop plaisir. Je me rapproche encore plus de lui qu'il ne l'est déjà et sans réfléchir je lui dit:

- Écoute moi bien connard, t'es peut être le bras droit de mon père, tu fait peut être partie de la mafia, mais je n'ai pas besoin d'être protéger par un clochard sans manière comme toi c'est clair? Maintenant, retourne faire mumuse avec tes pistolets à eau, tu sais faire que ça de toute façon.

A cet instant j'ai vraiment l'impression qu'il va me tuer avec son regard de glace. Mais il ne fit rien. Il se redresse de toute sa hauteur, sans me lâcher du regard et puis finalement dit:

-Croit moi que tu vas le regretter.

- On verras ça connard. Lui dit-je en souriant.

Et pour la première fois depuis que je suis arrivée ici, il souriait. Mais pas d'un sourire de gentillesse ça non. Plutôt le sourire d'un psychopathe qui vient de piéger sa nouvelle victime. Et sa future victime seras sûrement moi, j'en ai des frissons rien que d'y penser.
Enfin, il me bouscule de son épaule pour passer derrière moi et partir.
Je lève les yeux au ciel et me tourne vers Federico qui a l'air pas bien.

- Oh putain Romy qu'est ce que tu as fait?

- Comment ça moi ? C'est lui qui a commencé!

- Tu ne te rends pas compte de ce que tu lui as dit. Il va pas te lâcher.

- Tu parle, il ne va rien me faire.

-Romy, le dernier qui a voulu mal parler à Gabriele, aujourd'hui il a la langue coupée.

Je le regarde stupéfaite.

- Il ne me feras pas de mal quand même?

-Je resterais sur mes gardes si j'étais toi. Tu devrais en toucher deux mots à ton père.

- Non ça ne regarde que moi, je n'ai pas besoin de mon père pour me défendre.

La visite se fait donc avec Federico, il me fait visiter l'immense jardin et tout le manoir. Je trouve vraiment les lieux magnifiques.

-Pourquoi Gabriele est aussi froid comme ça ?

-Si ça peut te rassurer il n'est aimable avec personne, même pas ton père. Gabriele n'a certainement pas eu une vie facile, mais il ne s'est jamais ouvert à personne, donc je ne pourrait pas t'éclairer. Ce types est une vraie tombe.
Enfin bref, nous voici devant le bureau de ton père. N'y rentre jamais, tu n'a pas le droit, il y a que lui qui peut se servir de cette pièce.

Dammi la vita Où les histoires vivent. Découvrez maintenant